👁‍🗨 10 bonnes raisons de libérer Assange, Joe, et le laisser rentrer chez lui

Julian est un père, un fils, un frère & un ami pour ceux qui l'aiment. Les parents de Julian, son frère & sa femme ont terriblement souffert de sa persécution. Gabriel & Max ont besoin de leur père.

👁‍🗨 10 bonnes raisons de libérer Assange, Joe, et le laisser rentrer chez lui

Par The Official UK Campaign free Julian Assange, @FreeAssangeNews, le 18 avril 2024

1. L'Australie appelle son allié le plus proche à mettre fin aux poursuites

et à abandonner les accusations portées contre son citoyen, Julian Assange. La récente reconnaissance par Joe Biden de la prise en compte de cette demande est “encourageante”, déclare le Premier ministre australien Albanese. 88 % des Australiens, la majorité des parlementaires et un groupe parlementaire multipartite plaident en faveur du retour d'Assange dans son pays.

2. Dans l'ensemble du spectre politique, les voix américaines s'unissent pour soutenir la liberté d'Assange.

Les organisations de défense de la liberté de la presse, les principaux journaux et plus de 40 professeurs de droit américains sont tous d'accord pour dire que cette affaire constitue une “menace existentielle” pour le Premier Amendement (liberté d'expression/de la presse). La résolution 934 de la Chambre des représentants au Congrès bénéficie d'un soutien croissant.

Soutenir ici : https://congress.gov/bill/118th-congress/house-resolution/934

3. Des dirigeants du monde entier

demandent au ministère américain de la justice et à @POTUS de mettre fin à cette persécution. D'où vient le soutien d'Assange ?

• Du pape

• De chefs d'État, dont le chancelier allemand Scholz et le premier ministre australien Albanese De ministres des affaires étrangères actuels et anciens

• Du Conseil de l'Europe

• D'experts de l'ONU

• Des deux tiers du Parlement australien

• De parlementaires du Royaume-Uni,

• D'Australie, d'Islande, d'Allemagne, d'Autriche, d'Irlande, d'Espagne, de France, de Suisse, de Belgique, de Norvège, d'Italie, de Finlande, de Suède, de Grèce, de Chypre, du Brésil, d'Argentine, d'Équateur et du Mexique

• De juges et de spécialistes du droit

4. La légitimité des Etats-Unis à défendre les valeurs démocratiques

tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays s'est vidée de son sens. Des dizaines d'organisations ont affirmé que

“les poursuites engagées par les États-Unis contre Assange sapent la capacité du pays à défendre les journalistes contre la répression exercée par des régimes autoritaires et d'autres régimes violant les droits à l'étranger”.

cpj.org/2022/12/cpj-partners-send-letter-calling-for-us-to-drop-charges-against-julian-assange/

5. Les poursuites contre Assange remontent aux attaques de l'administration Trump contre le journalisme.

Sous Obama, le ministère de la Justice a refusé de poursuivre Assange en raison du dangereux précédent que cela créerait, criminalisant le journalisme d'investigation. L'administration Biden aurait dû abandonner l'affaire dès le premier jour, et elle peut mettre fin à cette attaque quand elle le souhaite. Les poursuites engagées contre M. Assange constituent une menace claire et actuelle pour la liberté de la presse dans le monde entier.

6. Les poursuites à l'encontre d'Assange servent de modèle pour attaquer les journalistes et les éditeurs partout dans le monde.

Dans une démocratie, les journalistes doivent pouvoir dénoncer la criminalité de l'État sans craindre d'être emprisonnés. Les journalistes du monde entier ont tiré la sonnette d'alarme : si les gouvernements redéfinissent le journalisme comme de l'espionnage, les journalistes seront privés d'une défense fondamentale, celle d'agir dans l'intérêt public.

7. Les experts médicaux du monde entier expriment leur vive inquiétude

quant au risque de décès d'Assange en prison. Selon le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, @NilsMelzer,

“les souffrances progressivement graves infligées à M. Assange, du fait de son isolement prolongé, relèvent non seulement de la détention arbitraire, mais aussi de la torture et d'autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants”.

Des centaines de médecins et de psychologues ont pris position d'un point de vue éthique, en exhortant le ministre britannique de l'intérieur et en publiant dans la revue médicale The Lancet* :

“En tant que médecins, nous avons le devoir professionnel et éthique de nous élever contre la torture, de la dénoncer et d'y mettre un terme. Le silence sur la torture de M. Assange pourrait bien faciliter sa mort. Le silence doit être rompu. Maintenant.”

* https://thelancet.com/cms/10.1016/S0140-6736(20)31444-6/attachment/ee16633d-b719-4fc4-abfe-69b5e4c52a10/mmc1.pdf

8. Les organisations de défense des droits de l'homme du monde entier sont d'accord.

“La publication d'informations d'intérêt public est la pierre angulaire de la liberté des médias. Elle est également protégée par la législation internationale relative aux droits humains et ne devrait pas être criminalisée... L'acharnement du gouvernement américain contre Julian Assange... n'est rien d'autre qu'une attaque en règle contre le droit à la liberté d'expression.”

— @amnesty @hrw, @aclu, @knightcolumbia, @pressfreedom et @rsf_inter sont parmi les signataires appelant l'administration Biden à abandonner les poursuites contre Julian Assange.

https://amnesty.org/en/latest/news/2024/02/uk-usa-global-media-freedom-at-risk-as-julian-assange-back-in-uk-court-facing-possible-extradition-to-usa/

9. Les lanceurs d'alerte sont essentiels à la consolidation des démocraties et des institutions.

Ils ont confié à WikiLeaks le soin de publier des informations officielles sur le fonctionnement des institutions puissantes quand personne ne regarde. Ces publications sont devenues l'outil le plus puissant à l'échelle mondiale pour rendre justice. Elles ont permis de révéler des crimes d'État, de fournir des preuves documentaires dans des dossiers relatifs aux droits de l'homme impliquant des actes de torture, de susciter des réformes politiques, de libérer des prisonniers et de faire du monde un endroit où vivre mieux.

10. Julian Assange et sa famille ont assez souffert.

Julian Assange est un journaliste australien non condamné, non violent, qui a passé cinq ans enfermé dans une cellule de prison. Auparavant, il a passé sept ans dans un minuscule bureau de l'ambassade et, encore avant, deux ans en résidence surveillée. Julian est un père, un fils, un frère et un ami pour de nombreuses personnes qui l'aiment et ont besoin de lui. Les parents de Julian, son frère et sa femme ont terriblement souffert de sa persécution. Gabriel et Max ont besoin de leur père.

https://x.com/FreeAssangeNews/status/1780935858679386121