đâđš 18 novembre - Nissim Vaturi, vice-prĂ©sident israĂ©lien de la Knesset : âIl faut brĂ»ler Gaza, c'est toutâ
Vaturi estime quââIsraĂ«lâ est âtrop humainâ, aprĂšs que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a cĂ©dĂ© Ă la pression internationale pour autoriser lâentrĂ©e de quelques rares camions humanitaires Ă Gaza.
đâđš 18 novembre - Nissim Vaturi, vice-prĂ©sident israĂ©lien de la Knesset : âIl faut brĂ»ler Gaza, c'est toutâ
Par Al Mayadeen English, Source : Sites d'information, aujourd'hui 18 novembre 2023 Ă 16:35
Le vice-prĂ©sident de la Knesset et membre de la commission des affaires Ă©trangĂšres et de la sĂ©curitĂ©, Nissim Vaturi, a explicitement appelĂ© Ă brĂ»ler intĂ©gralement Gaza et a soulignĂ© quââIsraĂ«lâ devait s'abstenir d'autoriser l'entrĂ©e de l'aide dans la bande de Gaza tant que tous les prisonniers n'auraient pas Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s.
M. Vaturi estime quââIsraĂ«lâ a Ă©tĂ© âtrop humainâ aprĂšs que le cabinet de guerre du Premier ministre Benjamin Netanyahu a cĂ©dĂ© Ă la pression internationale en autorisant l'entrĂ©e de deux camions de carburant par jour dans la bande de Gaza.
AprÚs plus d'un mois d'interdiction totale par Israël du carburant dans la bande de Gaza, provoquant ainsi l'effondrement du secteur de la santé et d'autres besoins fondamentaux de survie pour 2,2 millions de Palestiniens, l'occupant israélien a autorisé l'entrée du carburant dans la bande de Gaza il y a trois jours, mais en interdisant son acheminement vers les hÎpitaux.
Le premier camion transportant ce produit Ă©nergĂ©tique est entrĂ© dans la bande de Gaza mercredi, en provenance d'Ăgypte, ont confirmĂ© des responsables de l'ONU.
âToute ces prĂ©occupations autour de la question de savoir s'il y a ou non internet Ă Gaza montre que nous n'avons rien appris. Nous sommes trop humains. BrĂ»lez Gaza maintenant, c'est tout !â a Ă©crit Vaturi dans un message sur X.
âNe laissez pas entrer le carburant, ne laissez pas entrer l'eau jusqu'Ă la restitution de tous les otagesâ, a-t-il ajoutĂ©.
Le message appelant à brûler complÚtement Gaza a depuis été supprimé, mais l'appel à bloquer l'entrée de l'aide dans la bande de Gaza est toujours d'actualité.
Ces propos interviennent alors qu'un autre membre de la Knesset, le ministre israĂ©lien du patrimoine, Amichai Eliyahu, a dĂ©clarĂ© que âl'une des possibilitĂ©sâ Ă©tait de larguer une bombe nuclĂ©aire sur Gaza.
En violation flagrante du droit international
Selon le directeur de l'agence de secours des Nations unies à Gaza (UNRWA), 24 000 litres de carburant diesel sont arrivés à Gaza aujourd'hui, soit la moitié du chargement d'un camion-citerne, couvrant à peine les besoins de survie des 2,2 millions d'habitants de la bande de Gaza.
Andrea De Domenico, chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires dans le territoire palestinien occupé, a déclaré lundi que l'équipe de l'ONU manque de carburant pour les camions et les chariots élévateurs essentiels au déchargement et à l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza.
Il a ajouté que les pauses humanitaires déclarées par Israël étaient gérées exclusivement par l'armée israélienne, principalement pour évacuer la zone nord dans des conditions relativement sûres.
Le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'homme à l'eau potable et à l'assainissement, Pedro Arrojo-Agudo, a souligné hier que les restrictions à l'approvisionnement en eau potable constituaient une violation du droit international humanitaire et des droits de l'homme.
âChaque heure qui passe sans qu'IsraĂ«l empĂȘche l'approvisionnement en eau potable dans la bande de Gaza, en violation flagrante du droit international, expose les habitants de Gaza au risque de mourir de soif et de maladies liĂ©es au manque d'eau potableâ, a dĂ©clarĂ© M. Arrojo-Agudo.
Il a prĂ©venu que l'impact sur la santĂ© publique et l'hygiĂšne Ă Gaza serait âinimaginableâ et pourrait faire plus de victimes civiles que le bilan dĂ©jĂ considĂ©rable dĂ» aux bombardements. Il a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d'une action urgente pour prĂ©venir une crise qui toucherait particuliĂšrement les enfants, notamment ceux de moins de cinq ans, et les femmes.