👁🗨 201 journalistes palestiniens tués par les attaques d'Israël depuis le début du génocide à Gaza
L'armée israélienne a confirmé avoir mené la frappe, affirmant qu'elle visait un véhicule transportant des membres du Jihad islamique palestinien, sans aucune preuve à l'appui de son affirmation.
👁🗨 201 journalistes palestiniens tués par les attaques d’Israël depuis le début du génocide à Gaza
Par Quds News Network, le 26 décembre 2024
Gaza - 201 journalistes palestiniens ont été tués dans des attaques israéliennes depuis le début de la guerre génocidaire israélienne en cours à Gaza, selon le Bureau des médias du gouvernement de Gaza.
Le mot “presse” est clairement identifié
Jeudi matin, une frappe aérienne israélienne a tué cinq journalistes palestiniens qui se trouvaient dans un véhicule clairement identifié devant l'hôpital Al-Awda, dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de Gaza.
Les journalistes, tous d'Al-Quds Today, sont Fadi Hassouna, Ibrahim al-Sheikh Ali, Mohammed al-Ladah, Faisal Abu al-Qumsan et Ayman al-Jadi.
Les images de la scène montrent une camionnette blanche avec le mot “presse” en grosses lettres rouges, ravagée par les flammes.
Le bureau a condamné les meurtres, appelant la communauté internationale et les groupes de défense des droits à condamner les crimes israéliens et à les poursuivre devant les tribunaux internationaux.
L'armée israélienne a confirmé avoir mené la frappe, affirmant qu'elle visait un véhicule transportant des membres du Jihad islamique palestinien. Elle n'a toutefois fourni aucune preuve à l'appui de son affirmation.
“Une année meurtrière”
La guerre génocidaire d'Israël contre Gaza est considérée comme la plus meurtrière pour les journalistes et les professionnels des médias dans le monde en 30 ans.
Les critiques accusent Israël - qui a interdit aux reporters étrangers d'entrer à Gaza - de cibler les journalistes dans le territoire palestinien pour occulter la vérité sur les crimes de guerre qu'il y commet.
“Prendre délibérément pour cible des journalistes est un crime de guerre au regard du droit international. Cette attaque doit faire l'objet d'une enquête indépendante et les auteurs doivent rendre des comptes”,
a déclaré Carlos Martinez, directeur de programme au Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Dans un récent rapport, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) a décrit 2024 comme une “année particulièrement meurtrière”.
Selon le rapport annuel de la FIJ, au 10 décembre 2024, 104 journalistes ont été tués dans le monde depuis le 1er janvier, dont plus de la moitié à Gaza.
Soixante-quinze pour cent de tous les journalistes tués dans le monde en 2023 l'ont été entre le 7 octobre et la fin de l'année dernière.
Le secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Anthony Bellanger, a qualifié l'année 2024 de “l'une des pires” pour les professionnels des médias. Il a condamné le “massacre qui se déroule en Palestine sous les yeux du monde entier”.
Dans un rapport séparé, Reporters sans frontières (RSF) a déclaré que la Palestine est le pays le plus dangereux pour les journalistes, enregistrant un nombre de morts plus élevé que n'importe quel autre pays au cours des cinq dernières années. Le rapport couvre les données jusqu'au 1er décembre.