đâđš 4 ans de torture pour avoir dit la vĂ©ritĂ©
Faites ce qu'il faut, demandez au Royaume-Uni de LIBĂRER JULIAN ASSANGE MAINTENANT ! Ou prĂ©fĂ©rez-vous qu'un journaliste meure dans une prison britannique pour avoir commis le crime de dire la vĂ©ritĂ© ?
đâđš 4 ans de torture pour avoir dit la vĂ©ritĂ©
Pourquoi le gouvernement britannique torture-t-il Julian Assange ?
Par Gordon Dimmack, le 11 avril 2023
Cela fait quatre ans aujourd'hui que le Royaume-Uni a arrachĂ© un journaliste Ă son asile politique et l'a emprisonnĂ© sur la base de fausses accusations au nom d'un Ătat sans foi ni loi qui prĂ©voyait de l'enlever et de le tuer.
Pourquoi ont-ils fait cela ?
Julian Assange nous l'a expliquĂ©. Il l'a criĂ© lorsque la police mĂ©tropolitaine de Sir Keir Starmer l'a sorti de l'ambassade d'Ăquateur Ă Londres, il y a quatre ans aujourd'hui, en donnant des coups de pied et en se dĂ©battant.
"Le Royaume-Uni n'a plus de souveraineté ! Le Royaume-Uni doit résister !"
Voici un lien vers mon Live Stream au moment de son enlÚvement. Je m'excuse d'avance auprÚs de vous, mais je me souviens avoir BEAUCOUP juré pendant ce live :
J'avais passĂ© tout le week-end prĂ©cĂ©dent Ă l'ambassade, alors que Wikileaks informait le monde qu'Assange Ă©tait sur le point d'ĂȘtre apprĂ©hendĂ©.
J'ai pris le premier train le lendemain matin et j'ai passé trois jours à surveiller l'ambassade avec les soutiens d'Assange en compagnie d'une bande de journalistes des médias traditionnels installés de l'autre cÎté de la rue.
Voici l'un de mes reportages de ce week-end :
En passant devant les mĂ©dias traditionnels, nous pouvions entendre ce qu'ils se disaient entre eux. Ils se plaignaient tout le temps. Ă propos d'Assange, principalement. Ils se plaignaient qu'il n'y avait aucune chance qu'il soit arrĂȘtĂ© et que tout cela n'Ă©tait qu'une diversion. Ils se plaignaient Ă propos de leur travail. De leur vie. Du froid.
Tous les médias de la planÚte étaient menacés par l'arrestation et l'extradition de Julian Assange, mais aucun d'entre eux ne s'en souciait. Je doute qu'ils s'en rendent compte encore aujourd'hui, tant leur dévotion au pouvoir qui les paie est grande.
Je me souviens d'avoir prononcĂ© un discours devant la Westminster Magistrates Court, dans lequel je reprochais aux mĂ©dias, par le biais d'un mĂ©gaphone, de s'ĂȘtre rendus coupables de la torture de Julian, et ce en pleine face, mais cela n'a rien changĂ©.
Leur réaction a consisté à se moquer de moi.
Toute leur profession Ă©tait sur le grill, et peut-ĂȘtre mĂȘme la dĂ©mocratie elle-mĂȘme, et ils se moquaient de moi.
Quoi qu'il en soit, je suis resté à Londres aussi longtemps que possible le week-end précédant l'enlÚvement de Julian, mais j'ai dû retourner dans les Midlands. Je vivais seul avec ma chienne et je n'ai trouvé personne pour la garder le temps d'un week-end.
Lorsque M. Assange a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© quelques jours plus tard, le reste des mĂ©dias britanniques, avec tous leurs financements et toutes leurs ressources, Ă©taient rentrĂ©s chez eux.
La seule vidéo publique que nous ayons de l'arrestation de Julian ce jour-là est celle de Ruptly, une filiale de Russia Today, désormais interdite dans ce pays.
Imaginez les mensonges qu'on nous aurait racontĂ©s s'il n'y avait pas eu ces images et si elles n'avaient pas Ă©tĂ© rendues publiques. Ils l'auraient peut-ĂȘtre extradĂ© vers les Ătats-Unis avant que quiconque ne sache ce qui se passait.
RT n'a pas été interdite au Royaume-Uni pour avoir menti. RT a été interdite en raison de la vérité qu'elle a révélée sur notre élite, qu'elle préférait garder secrÚte.
Depuis, Julian est incarcéré à la prison de Belmarsh. 4 ans. Il a passé la majeure partie de son temps à l'isolement. C'est là que le Royaume-Uni enferme ses meurtriers, ses violeurs et ses terroristes.
La BBC a déjà qualifié la prison de Belmarsh de "Guantanamo Bay britannique".
Je lui ai écrit environ une semaine aprÚs son incarcération et, à ma grande surprise, il m'a répondu.
J'ai rendu cette lettre publique aprĂšs que les Ătats-Unis eurent ajoutĂ© 17 chefs d'accusation Ă l'acte d'accusation secret qui avait Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© au moment oĂč Julian Ă©tait en dĂ©tention. Un acte d'accusation secret qui, selon Julian, Ă©tait la raison pour laquelle il avait demandĂ© l'asile Ă l'ambassade d'Ăquateur, ce qui lui donnait raison depuis le dĂ©but.
Les procureurs "suĂ©dois" ont abandonnĂ© leur enquĂȘte prĂ©liminaire sur les allĂ©gations d'inconduite sexuelle peu de temps aprĂšs. Encore une fois, Julian avait raison depuis le dĂ©but.
Il n'y a jamais eu d'accusations en SuĂšde contre Assange. Jamais. Seulement une "enquĂȘte prĂ©liminaire" dont le diplomate Ă©quatorien Fidel Narvaez a dit qu'elle avait Ă©tĂ© "ouverte et fermĂ©e plus souvent qu'une porte de rĂ©frigĂ©rateur" au cours des sept annĂ©es prĂ©cĂ©dentes.
Je n'ose imaginer l'impact de cette situation sur la santé mentale de Julian Assange.
Physiquement, il est extrĂȘmement mal en point. Il a Ă©tĂ© victime d'un mini accident vasculaire cĂ©rĂ©bral lors de l'une des audiences.
Julian Assange, journaliste et éditeur, a été torturé dans le centre de Londres pendant une décennie, parce qu'il nous a dit la vérité.
Il ne s'agit ni de la Russie, ni de la Chine, ni de la Corée du Nord. Mais du Royaume-Uni.
Nils Melzer, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, et son équipe médicale lui ont rendu visite à la prison de Belmarsh et ont signalé qu'il présentait "tous les symptÎmes typiques d'une exposition prolongée à la torture psychologique" et ont exigé des mesures immédiates pour la protection de sa santé et de sa dignité.
C'Ă©tait il y a trois ans et demi.
Le Royaume-Uni a refusĂ© d'ouvrir une enquĂȘte sur les conclusions du rapporteur, bien qu'il soit mandatĂ© par le droit international Ă la suite de telles conclusions d'un spĂ©cialiste de la torture et des traitements inhumains.
Pourquoi ?
Pourquoi agissent-ils de la sorte ?
Aujourd'hui, j'ai écrit une autre lettre à ma députée, Jane Stevenson, au sujet du traitement de Julian Assange. Nous verrons si elle y répond. Elle a cessé de répondre à tous mes courriels depuis quelques mois, ce qui est étrange. Elle y répondait jusqu'à ce que je lui demande ce qu'elle pensait du documentaire "Labour Files" d'Al Jazerra, mais depuis, elle ne me répond plus. C'est curieux.
Comme elle ne répond plus, j'ai décidé de rendre public l'e-mail que je lui ai envoyé. N'hésitez pas à le copier/coller et à l'envoyer à votre représentant aujourd'hui.
Jane,
Aujourd'hui, cela fait quatre ans que votre gouvernement a arrachĂ© un journaliste Ă son asile politique, et l'a emprisonnĂ© sur la base de fausses accusations au nom d'un Ătat sans foi ni loi qui prĂ©voyait de le kidnapper et de le tuer. Un Ătat mafieux sans foi ni loi qui a accordĂ© l'immunitĂ© Ă un pĂ©dophile et Ă un fraudeur condamnĂ©s en Ă©change d'un faux tĂ©moignage sur ce journaliste.
C'est ce qu'a fait votre gouvernement.
Votre gouvernement continue de torturer psychologiquement ce journaliste.
Cela fait quatre ans.
La question que je vous pose aujourd'hui, Jane, est la suivante : pourquoi votre gouvernement a-t-il fait tout cela ? Pourquoi un journaliste est-il en prison au Royaume-Uni sans avoir commis de crime ? Pourquoi continuez-vous à torturer un homme qui dit la vérité ?
Je sais pourquoi. Et vous aussi.
Vous, les politiques et les juges, préférez qu'il meure, n'est-ce pas ? Vous voulez que vos secrets restent secrets, n'est-ce pas ? Et le FBI les divulguera si nous ne le faisons pas taire, n'est-ce pas ?
Le Royaume-Uni n'a pas de souveraineté.
Le Royaume-Uni doit résister.
Faites ce qu'il faut, Jane.
Prenez la parole au Parlement et demandez au Royaume-Uni de LIBĂRER JULIAN ASSANGE MAINTENANT !
Ou préférez-vous qu'un journaliste meure dans une prison britannique pour avoir commis le crime odieux de dire la vérité ?
Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées,
Gordon Dimmack
Le Royaume-Uni n'a plus sa souveraineté. Le Royaume-Uni doit résister.
Je suis britannique. Je résiste.
Et vous ?
Envoyez un courriel Ă votre reprĂ©sentant aujourd'hui, et demandez-lui de LIBĂRER JULIAN ASSANGE !