👁🗨 70% des colons israéliens refusent de retourner dans le nord après la guerre
Le Hezbollah a déclaré le 18 octobre avoir éliminé 55 soldats & détruit 20 chars Merkava. Il intensifie ses frappes sur le territoire israélien en réponse à l'assaut massif & aveugle d'Israël au Liban
👁🗨 70% des colons israéliens refusent de retourner dans le nord après la guerre
Par la rédaction de The Cradle, le 23 octobre 2024
Le nombre de colons du nord qui refusent de retourner dans la région a augmenté de 30 % depuis le début de l'année.
Environ 70 % des colons israéliens évacués des colonies du nord près de la frontière libanaise ont exprimé leur refus de retourner chez eux, selon un sondage publié par le journal hébreu Maariv le 22 octobre.
Ce sondage a été réalisé au début du mois par l'organisation israélienne 121 Engine for Social Change.
Selon ce sondage, 50 % des colons évacués du nord et du sud ne souhaitent pas retourner dans leurs colonies. Environ 70 % des colons du nord envisagent de ne pas rentrer chez eux.
“Les données dressent un tableau alarmant des atteintes aux moyens de subsistance et du manque de soutien à l'emploi de la part du gouvernement, faisant craindre une catastrophe socio-économique”, a écrit Maariv.
En effet, les conditions de vie de 60 % des colons évacués se sont dégradées et pour 53 % d'entre eux, la réponse du gouvernement à leurs problèmes d'emploi est inadaptée.
Un sur cinq est actuellement au chômage.
“Nous sommes confrontés à une crise aiguë de l'emploi parmi les colons évacués, principalement ceux du nord, dont 32 % déclarent ne pas travailler du tout. Leurs compétences professionnelles s'érodent, ce qui représente un réel danger pour l'économie et leur état psychologique”,
a déclaré l'avocate israélienne Tali Nir.
La réticence à retourner dans le nord survient malgré les opérations terrestres de l'armée israélienne dans le sud du Liban, qui, selon Tel Aviv, sont censées repousser le Hezbollah loin de la frontière et assurer le retour des dizaines de milliers de colons qui ont fui le nord au début de la guerre, l'année dernière.
Le rapport de Maariv souligne également la frustration des colons des différentes colonies de Haute Galilée qui n'ont pas été évacuées.
Les familles des huit colonies encore non évacuées ont adressé une lettre commune au ministre israélien de l'éducation, Yoav Kish, pour réclamer un plan d'éducation adéquat pour les enfants du nord dont la scolarité a été interrompue à cause de la guerre.
“Nos enfants paient le prix fort et à long terme. D'énormes écarts éducatifs se creusent, les ressources éducatives, affectives et sociales sont très limitées, et tout cela alors qu'ils doivent constamment affronter le bruit de la guerre, la restriction de liberté de mouvement, le manque de personnel éducatif, et devoir vivre dans une zone paralysée”,
écrivent les familles, qui se plaignent que leurs enfants soient désormais contraints d'étudier par vidéoconférence.
Le pourcentage de colons réticents à retourner dans le nord a augmenté.
Une étude réalisée en mai par le Tel Hai Academic College, en Israël, indique qu'environ 40 % des personnes évacuées des colonies du nord envisagent de ne pas rentrer chez elles à la fin de la guerre.
La plupart des colons du nord ont été évacués en octobre de l'année dernière.
Israël a lancé ses incursions terrestres dans le sud du Liban au tout début du mois. Depuis, il n'a pu avancer que de quelques centaines de mètres dans certains villages frontaliers. Le Hezbollah a porté des coups durs aux envahisseurs tout en continuant à attaquer les sites militaires et les rassemblements de troupes de l'autre côté de la frontière.
La résistance libanaise a déclaré le 18 octobre avoir éliminé 55 soldats et détruit au moins 20 chars Merkava au cours des deux premières semaines des opérations terrestres. L'armée israélienne a annoncé le 22 octobre la mort du commandant adjoint du bataillon 9308 de la brigade Allon au Sud-Liban.
Le Hezbollah a également intensifié ses attaques en profondeur sur le territoire israélien en réponse à l'assaut massif et aveugle d'Israël sur le Liban et sa capitale.
Il y a vraiment une psychologie du colon...c'est pathétique de constater qu'il existe ce genre d'humanité...sans humanité !
Le dernier cas de l'article considère que la priorité serait que le gouvernement assure la scolarité de leurs mioches en 'présentiel' et non en vidéo....Ca ne vous rappele rien ? Pour ma part, ma dernière fille , étudiante à l'époque du confinement a vécu comme des milliers d'autres cette situation et s'est adaptée. Mais là, j'hallucine comme diraient les djeunz....
Des gens qui ont accès à tout , électricité, eau, internet et ne subissent aucun bombardement puisqu'ils habitent encore sur place et vivent sur une autre planète ! Se soucient -ils des Palestiniens dont les enfants (ceux qui ont survécu jusque là) dont l'éducation s'est brusquement i interrompue et dont le seul but est de chercher à boire et à manger désormais, de trouver un asile temporaire contre les bombes? Maintenant c'est au tour des enfants libanais qui sont à quelques kilomètres de ces gens-là, de connaître l'exode et la peur après avoir vu leur habitat détruit....
Le sionisme a tellement lavé le cerveau de ces tarés que ça en devient révoltant ! Le peuple élu est imperméable à ce qui n'est pas lui.
En France, on est choqué par le nombre de noyés aux cours des dernières inondations et la plupart des européens aussi, c'est légitime. Mais en 'israel', il y a une autre dimension, les goyim n'existent qu'à la télé, par les déclarations triomphantes de Tsahal sur les 'barbares'....oh, il y a bien quelques bruits de sirènes et des départs de feux mais il n'y a pas de quoi s'alarmer, le parapluie yankee est là ! Non, franchement, mes gosses aimeraient bien retrouver leur maîtresse, que fait ce gouvernement ! 🤮