👁🗨 Alexandria Ocasio-Cortez et Marjorie Taylor Greene unies dans le soutien à la libération de Julian Assange.
“Si ce gouvernement peut ramener Cheng Lei de Chine, pourquoi pas Julian ?” Les possibilités d'appel de Julian Assange contre l'extradition aux USA s'amenuisant, ses partisans craignent pour sa vie.
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👁🗨 Alexandria Ocasio-Cortez et Marjorie Taylor Greene unies pour faire libérer Julian Assange.
Par Amy Remeikis @amyremeikis, le 10 novembre 2023
“Si ce gouvernement peut ramener Cheng Lei de Chine, pourquoi pas Julian ?” Les possibilités d'appel de Julian Assange contre l'extradition aux États-Unis s'amenuisant, ses partisans craignent pour sa vie.
La républicaine Maga [Make America Great Again, parfois abrégé MAGA, est un slogan de campagne utilisé par des hommes politiques américains, le premier étant Ronald Reagan, lors de l'élection présidentielle de 1980] et fervente partisane de Trump Marjorie Taylor Greene, et la fougueuse Démocrate Alexandra Ocasio-Cortez ont trouvé un terrain d'entente pour que soit libéré le fondateur australien de WikiLeaks, Julian Assange.
Elles comptent parmi les 16 membres du Congrès américain qui ont écrit directement au président Joe Biden pour exhorter les États-Unis à abandonner leurs tentatives d'extradition contre Assange, et à mettre fin immédiatement à toute procédure en justice.
Le groupe avertit que continuer à poursuivre M. Assange met en danger les relations bilatérales entre les États-Unis et l'Australie.
“Il est du devoir des journalistes de solliciter des sources, y compris sous forme de preuves documentaires, afin de rendre compte au public des activités du gouvernement”, peut-on lire dans la lettre adressée à M. Biden et rapportée pour la première fois par Nine Newspapers
“Les États-Unis ne doivent pas engager de poursuites abusives qui risquent de criminaliser des pratiques journalistiques courantes et d'entraver ainsi le travail de la presse libre. Nous vous demandons instamment de veiller à ce que cette affaire soit classée le plus rapidement possible”.
M. Assange est toujours incarcéré à la prison de Belmarsh, à Londres, alors qu'il lutte contre la tentative des États-Unis de l'extrader pour qu'il réponde d'accusations, notamment en vertu de l'Espionage Act. Ces accusations concernent la publication de centaines de milliers de documents sur les guerres d'Afghanistan et d'Irak, ainsi que des câbles diplomatiques, en 2010 et 2011.
En septembre, une délégation multipartite de députés australiens, composée de l'ancien vice-premier ministre Barnaby Joyce, de l'indépendante Monique Ryan, des sénateurs verts David Shoebridge et Peter Whish-Wilson, du conservateur Alex Antic et du travailliste Tony Zappia, s'est rendue aux États-Unis pour rencontrer des représentants américains au sujet de l'affaire Assange.
Le groupe espérait obtenir le soutien des législateurs américains dans leur tentative de faire cesser les poursuites contre M. Assange avant la visite officielle d'Anthony Albanese à Washington.
Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement Albanese s'est montré plus entreprenant que ses prédécesseurs pour obtenir la libération de M. Assange, mais jusqu'à présent, le gouvernement Biden a rejeté les appels à sa libération.
M. Albanese a confirmé qu'il avait de nouveau évoqué le cas de M. Assange lors de sa rencontre avec M. Biden à la Maison Blanche le mois dernier, mais le frère de M. Assange, Gabriel Shipton, a invité le gouvernement australien à intensifier son action.
Gabriel Shipton a déclaré au Guardian Australia :
“Si ce gouvernement peut ramener Cheng Lei de Chine, pourquoi n’arrive-il pas à convaincre les États-Unis dans le cas de Julian ?”
Les possibilités d'appel de Julian Assange contre l'extradition aux États-Unis s'amenuisant, ses partisans craignent pour sa vie.