👁‍🗨 Amnesty - Premier ministre Albanese, cet anniversaire doit être le dernier que Julian Assange vivra privé de liberté.

Le gouvernement australien doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger M. Assange des violations des droits qui le menacent, & prendre toute mesure nécessaire pour assurer sa sécurité.

👁‍🗨 Premier ministre Albanese, cet anniversaire doit être le dernier que Julian Assange vivra privé de liberté.

Protéger la liberté des médias - Abandonner les poursuites aux États-Unis

Le 3 juillet 2023

Albanese & son gouvernement doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger M. Assange des violations des droits qui perdurent & le menacent, & prendre toute mesure nécessaire pour assurer sa sécurité.

Le lundi 3 juillet marquera le 52e anniversaire de Julian Assange. Ce sera son 13e anniversaire privé de liberté et loin de ses proches, et ce doit être le dernier.

La famille de Julian Assange confirme que la détérioration de son état de santé, son incarcération à la prison de Belmarsh et la menace permanente de poursuites de la part du gouvernement des États-Unis lui sont profondément néfastes.

Rose Kulak, chargée de campagne à Amnesty International Australie, déclare :

“S'il perd son appel contre l'extradition du Royaume-Uni vers les États-Unis, Julian Assange risque d'être extradé, et risque d'être soumis à des conditions de détention assorties de mauvais traitements, à l'issue d'un procès qui enverra aux journalistes du monde entier le message qu'ils peuvent être les prochains à être poursuivis.

Le Premier ministre Albanese et le gouvernement australien doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger M. Assange, citoyen australien, des violations des droits de l'homme qui perdurent et le menacent, et prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer sa sécurité.

Le Premier ministre doit veiller à ce que ce soit le dernier anniversaire que Julian Assange passe dans la peur, enfermé loin de ses proches.

Amnesty International Australia demande au gouvernement australien d'exiger des États-Unis qu'ils abandonnent les poursuites contre Julian Assange et mettent fin aux tentatives d'extradition. Si un éditeur comme Julian Assange peut être pris pour cible en raison de son travail, pourquoi cela n'arriverait-il pas à d'autres, notamment à des journalistes d'investigation et à d'autres personnalités du monde des médias ?

À l'heure où l'Australie doit faire le point sur ses agissements en Afghanistan, où des lanceurs d'alerte et des journalistes courageux ont dénoncé des crimes de guerre présumés commis par des membres des forces de défense australiennes, notre gouvernement ne défend pas Julian Assange alors que les États-Unis cherchent à l'extrader et l'inculper pour des actions qui ont permis de dénoncer des crimes de guerre en Irak.

La persécution continue de Julian Assange a un effet dissuasif sur le droit des journalistes et des lanceurs d'alerte à dénoncer la corruption, la criminalité et les abus de pouvoir, menaçant ainsi la transparence, la responsabilité et la solidité de notre gouvernance.

Julian Assange a utilisé sa plateforme pour dénoncer des crimes de guerre qui, sinon, n'auraient jamais été révélés. Le poursuivre aura un effet dissuasif considérable sur la liberté des médias, et risque de l'exposer à des traitements cruels, inhumains ou dégradants. Le gouvernement australien doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour que les États-Unis abandonnent les charges retenues contre lui et garantir sa libération.

https://www.amnesty.org.au/assange-birthday/