đâđš Assad rompt le silence au lendemain de la chute de Damas : âJe n'ai jamais trahi la Syrieâ
Assad n'âa jamais oubliĂ© la rĂ©sistance en Palestine & au Libanâ, les amis de la Syrie en 14 ans de guerre - âle pays dont je suis issuâ. Il garde âespoir que la Syrie revive libertĂ© & indĂ©pendenceâ.
đâđš Assad rompt le silence au lendemain de la chute de Damas : âJe n'ai jamais trahi la Syrieâ
Par la rédaction de The Cradle, le 16 décembre 2024
L'ancien prĂ©sident a dĂ©clarĂ© ĂȘtre restĂ© en Syrie jusqu'au dernier moment, lorsque Moscou a organisĂ© une âĂ©vacuation en urgenceâ aprĂšs l'attaque de sa principale base aĂ©rienne.
Le président syrien déchu, Bachar el-Assad, a publié le 16 décembre sa premiÚre déclaration depuis son départ pour Moscou et la chute de Damas aux mains de groupes armés extrémistes le week-end dernier.
âAlors que le terrorisme s'est rĂ©pandu Ă travers la Syrie et a finalement atteint Damas dans la soirĂ©e du samedi 7 dĂ©cembre 2024, des questions ont Ă©mergĂ© sur le sort du prĂ©sident et sur l'endroit oĂč il se trouvait. Cela s'est produit sur fond de dĂ©ferlement de dĂ©sinformation et de rĂ©cits trĂšs Ă©loignĂ©s de la vĂ©ritĂ©, visant Ă prĂ©senter le terrorisme international comme une rĂ©volution de libĂ©ration pour la Syrieâ, a dĂ©clarĂ© M. Assad lundi.
La déclaration a été publiée sur les comptes de réseaux sociaux de l'ancienne présidence syrienne.
âMalheureusement, les circonstances qui prĂ©valaient, y compris une coupure totale des communications pour des raisons de sĂ©curitĂ©, ont retardĂ© la publication de cette dĂ©clarationâ,
a ajoutĂ© M. Assad. Selon les termes de la lĂ©gende jointe Ă la publication de la dĂ©claration de l'ancien prĂ©sident, âplusieurs tentatives de diffusion de la dĂ©claration par des mĂ©dias arabes et internationauxâ ont Ă©chouĂ©.
Assad a déclaré que son évacuation vers Moscou n'était pas planifiée, et qu'il est resté en Syrie jusqu'au dernier moment.
âAlors que les forces terroristes s'infiltraient dans Damas, je me suis rendu Ă LattaquiĂ© en coordination avec nos alliĂ©s russes pour superviser les opĂ©rations militaires. Ă mon arrivĂ©e Ă la base aĂ©rienne de Hmeimim ce matin-lĂ , il Ă©tait clair que notre armĂ©e s'Ă©tait complĂštement repliĂ©e de toutes les lignes de front, et que les derniĂšres positions militaires Ă©taient tombĂ©esâ.
Il a également indiqué que la base aérienne russe a subi d'intenses bombardements aériens, et que Moscou a organisé une évacuation immédiate.
âCela s'est produit un jour aprĂšs la chute de Damas, aprĂšs l'effondrement des derniĂšres positions militaires et la paralysie de toutes les institutions Ă©tatiques restantes qui en a rĂ©sultĂ©â, a-t-il ajoutĂ©. âĂ aucun moment au cours de ces Ă©vĂ©nements, je n'ai envisagĂ© de me retirer ou de demander asile, et personne ni aucun parti ne m'a fait une telle proposition. La seule chose Ă faire Ă©tait de continuer Ă lutter contre l'assaut terroristeâ.
âJe rĂ©affirme que celui qui, dĂšs le premier jour de la guerre, a refusĂ© de troquer le salut de sa nation contre des avantages personnels, ou de compromettre son peuple en Ă©change de nombreuses tentations et incitations, est le mĂȘme que celui qui s'est tenu aux cĂŽtĂ©s des officiers et des soldats de l'armĂ©e sur les lignes de front, Ă quelques mĂštres des terroristes, dans les champs de bataille les plus dangereux et les plus intensesâ.
Assad a Ă©galement affirmĂ© qu'il n'a âjamais abandonnĂ© la rĂ©sistance en Palestine et au Libanâ, ni les alliĂ©s qui ont soutenu la Syrie pendant 14 ans de guerre, ni âl'armĂ©e et la nation dont je suis issuâ.
âLorsque l'Ătat tombe aux mains du terrorisme et que la capacitĂ© Ă apporter une contribution significative disparaĂźt, alors toute fonction perd son sens, rendant caduque l'exercice de cette fonctionâ, a conclu le prĂ©sident dĂ©chu de la Syrie, exprimant âl'espoir que la Syrie connaisse Ă nouveau la libertĂ© et l'indĂ©pendanceâ.
Damas est tombĂ©e tĂŽt le 8 dĂ©cembre, Ă la suite d'une offensive Ă©clair menĂ©e par l'ancienne branche d'Al-QaĂŻda, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), et par toute une palette de groupes extrĂ©mistes soutenus par la Turquie et comptant dans leurs rangs des dizaines d'ex-commandants de l'Ătat islamique - connus sous le nom d'ArmĂ©e nationale syrienne (ANS).
L'attaque a commencé alors qu'un cessez-le-feu prenait effet entre Israël et le Liban le 27 novembre en début de journée, et est partie du bastion de HTS dans le gouvernorat d'Idlib, dans le nord du pays. Les groupes armés ont rapidement envahi la province d'Alep et ont atteint le centre-ville d'Alep en l'espace d'une semaine, alors que les forces de l'armée arabe syrienne (AAS) se sont repliées.
L'armĂ©e syrienne a annoncĂ© Ă plusieurs reprises pendant plusieurs jours qu'elle se ârepositionnaitâ et se âredĂ©ployaitâ loin des villes clĂ©s alors que Hama et Homs Ă©taient tombĂ©es - avec peu ou pas de rĂ©sistance - aux mains des organisations extrĂ©mistes.
Au matin du 8 décembre, les groupes armés sont entrés dans la capitale et ont assuré la gouvernance de la Syrie. Les bases et positions militaires ont été désertées et des vidéos diffusées montrant des troupes syriennes en train d'évacuer par la frontiÚre irakienne.
Des défections massives ont également été signalées peu avant la chute de la capitale.
HTS - précédemment connu sous le nom de Front Nusra d'Al-Qaïda - a mis en place un gouvernement de transition sous la direction du Premier ministre Mohammad al-Bashir, qui chapeautait la structure dirigeante du groupe à Idlib avant l'assaut qui s'est soldé par la chute du gouvernement d'Assad.
On ne peut que déplorer la chute tragique de la Syrie.
Malheureusement, les plans orchestrĂ©s par les sionistes et leurs laquais US et Turcs ont abouti et vont permettre de sceller le sort de la rĂ©sistance Palestinienne et du Hezbollah en attendant de sâoccuper de lâIran.
Je crains fort que lâon ne retrouve jamais la Syrie que nous avons connuâŠ