👁🗨 Assange et la véritable Amérique
Alors de grâce, Assange n'est pas victime du comportement anti-américain, il est victime de la véritable Amérique privée de ses travestissements traditionnels & du redoutable bouclier de l'hypocrisie.
👁🗨 Assange et la véritable Amérique
Par ilsimplicissimus le 21 juillet 2023 - English version below
J'aime bien Robert Kennedy Jr, ne serait-ce que pour sa position sur le totalitarisme médical des années passées et que nous continuerons hélas à vivre tant que nous serons gouvernés sans combat par la ploutocratie des "idiots" au sens latin du terme, qui désignait les hommes qui agissaient en privé par opposition aux hommes publics. Aujourd'hui, le gouvernement public est précisément constitué d'"idiots" qui interviennent dans la gestion de domaines pour lesquels ils n'ont ni la compétence ni la culture suffisantes, se contentant de les manipuler pour servir leurs propres intérêts en tant que classe. Mais avant de perdre le fil, je voudrais dire que si j'aime bien le dernier Kennedy, il n'est pas tolérable qu'il nous raconte lui aussi le conte de fées avec lequel les Américains se donnent bonne conscience, à savoir qu'une chose honteuse faite par des Américains serait anti-américaine.
Il l'a dit à propos de la persécution d'Assange, qui est au contraire un fait presque acquis dans un pays qui a fait de la manipulation et du mensonge public son mode de vie, et il importe peu que dans quelque circonvolution cérébrale il y ait un neurone puritain qui repousse le calice amer de ce comportement qui prétend exiger le respect des règles pour les violer dès que les conditions et l'occasion s'en présentent. Comment peut-on être anti-américain quand on a traversé comme l'ombre du Banco [une des plus retentissantes faillites de l'après-guerre en 1982, suscitant ainsi l’un des plus gros scandales impliquant la mafia et la banque du Vatican] toute l'histoire américaine en commençant par l'extermination de la tribu indienne qui avait sauvé les colons de l'extinction par la famine en leur apprenant à élever des dindes, en continuant avec une quarantaine d'invasions et un génocide, et en réussissant à être considéré comme le pays qui a aboli l'esclavage, alors qu'il a été la dernière des nations blanches à le faire et pour des raisons complètement étrangères à la question ... : “Si je pouvais sauver l'Union sans libérer un seul esclave, je le ferais”, a déclaré Lincoln au début de la guerre de sécession, alors que sa pensée réelle est ainsi exprimée : “Je ne peux concevoir de plus grande calamité que l'assimilation du nègre dans notre vie sociale et politique en tant qu'égal”. Ce sont les mêmes qui aujourd'hui, pour détruire la trame des relations humaines dans les sociétés occidentales, parlent d'inclusivité, alors qu'il ne s'agit que d'actions abusives de remise en cause simple et stupide d'une marginalité réelle ou supposée.
Toutes les guerres américaines ont commencé par un mensonge (la première aventure a été l'invasion de Cuba, justifiée par le naufrage du cuirassé Maine, que les américains ont exécuté en sacrifiant 255 marins innocents) et se sont soldées par d'autres mensonges. Et je pense que le point culminant a été atteint lors de la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle on a feint une guerre contre le nazisme, alors que le véritable conflit était dirigé contre l'Union soviétique. Mais je ne veux pas reprendre ici toutes les étapes de 200 ans de récits trompeurs et de subterfuges, mais nous ne pouvons plus entendre le refrain anti-américain : chaque fois que quelqu'un ose souligner le fait douloureusement évident que les États-Unis et leurs dirigeants ont constamment agi de manière diamétralement opposée aux valeurs que l'Amérique prétend représenter, on dit alors que les événements dramatiques ou les persécutions sont anti-américains. Ces dernières sont au contraire tellement américaines que le pays s'est doté d'un instrument comme le FBI, dédié précisément à détruire ceux qui n'obéissent pas. Paradoxalement, cette police politique, qui sert aussi (avec peu de succès d'ailleurs) à lutter contre la délinquance commune de manière à ne pas en révéler la nature réelle, pourrait être un emblème de l'Amérique, car son chef historique, Edgar Hoover, homosexuel, a fait de l'accusation d'homosexualité réelle ou simplement supposée la méthode idéale pour se débarrasser des ennemis du système. Exactement comme aujourd'hui avec l'inquisition Lgb, etc. Un léopard ne change pas de pelage.
Alors de grâce Assange, n'est pas victime d'un comportement anti-américain, il est victime de la véritable Amérique privée de ses travestissements traditionnels et du redoutable bouclier de l'hypocrisie.
👁🗨 Assange and the real America
By ilsimplicissimus on July 21, 2023
I'm fond of Robert Kennedy Jr, if only for his stance on the medical totalitarianism of years gone by and which we will, alas, continue to experience as long as we are governed without a fight by the plutocracy of "idiots" in the Latin sense of the term, which referred to men who acted privately as opposed to public men. Today, public government is precisely made up of "idiots" who intervene in the management of fields for which they have neither sufficient competence nor culture, contenting themselves with manipulating them to serve their own interests as a class. But before I lose track, I'd like to say that while I like the last Kennedy, it's not acceptable that he too should tell us the fairy tale with which Americans give themselves a clear conscience, namely that a shameful thing done by Americans would be un-American.
He said this about the persecution of Assange, which on the contrary is almost a given in a country that has made manipulation and public lying its way of life, and it doesn't matter that in some cerebral convolution there is a puritan neuron that repels the bitter chalice of this behavior that claims to demand respect for the rules only to violate them as soon as the conditions and opportunity present themselves. How can you be anti-American when you've gone through the whole of American history like the shadow of the Banco [one of the most resounding bankruptcies of the post-war period in 1982, giving rise to one of the biggest scandals involving the Mafia and the Vatican bank], starting with the extermination of the Indian tribe that had saved the colonists from extinction by starvation, by teaching them how to raise turkeys, continuing with some forty invasions and a genocide, and succeeding in being considered the country that abolished slavery, when it was the last of the white nations to do so and for reasons completely unrelated to the question . .. "If I could save the Union without freeing a single slave, I would," Lincoln declared at the start of the Civil War, when his real thought was thus expressed: "I can conceive of no greater calamity than the assimilation of the negro into our social and political life as an equal." These are the same people who today, in order to destroy the fabric of human relations in Western societies, talk of inclusivity, when it's nothing more than abusive actions of simple and stupid questioning of a real or supposed marginality.
All American wars began with a lie (the first adventure was the invasion of Cuba, justified by the sinking of the battleship Maine, which the Americans executed by sacrificing 255 innocent sailors) and ended with more lies. And I think the climax was reached during the Second World War, when a war against Nazism was feigned, whereas the real conflict was directed against the Soviet Union. But I don't want to go through all the steps of 200 years of misleading narratives and subterfuge here, but we can no longer hear the anti-American refrain: whenever anyone dares to point out the painfully obvious fact that the United States and its leaders have consistently acted in ways diametrically opposed to the values America claims to represent, then the dramatic events or persecutions are said to be un-American. On the contrary, the latter are so American that the country has equipped itself with an instrument like the FBI, dedicated precisely to destroying those who do not obey. Paradoxically, this political police force, which is also used (with little success, incidentally) to combat common delinquency in such a way as not to reveal its true nature, could be an emblem of America, because its historic leader, Edgar Hoover, a homosexual, made the accusation of real or merely supposed homosexuality the ideal method for getting rid of enemies of the system. Exactly as today with the Lgb inquisition, etc. A leopard doesn't change its coat.
So please, Assange isn't a victim of anti-American behavior, he's a victim of the real America, deprived of its traditional trappings and the formidable shield of hypocrisy.
https://ilsimplicissimus2.com/2023/07/21/assange-e-la-vera-america/