👁🗨 Assange : La FIJ et la FEJ cosignent une lettre ouverte au président américain
La FIJ est gravement préoccupée par la santé d'Assange et par l'impact de son maintien en détention sur la liberté des médias et les droits de tous les journalistes dans le monde.
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👁🗨 Assange : La FIJ et la FEJ cosignent une lettre ouverte au président américain
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, est emprisonné au Royaume-Uni dans l'attente de son extradition vers les États-Unis, où il est accusé d'espionnage. S'il est reconnu coupable, il risque une peine de prison pouvant aller jusqu'à 175 ans. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et la Fédération européenne des journalistes (FEJ) ont cosigné, avec des législateurs européens, Stella, l'épouse de Julian Assange, et des organisations de défense de la liberté de la presse et des droits de l'homme, une lettre ouverte au président américain Joe Biden lui demandant de gracier Julian Assange.
La lettre a été publiée la semaine où Stella Assange représentera son mari, candidat au Prix Sakharov 2022 pour la liberté de l'esprit, à la séance plénière du Parlement européen à Strasbourg, en France.
Le président américain fait face à une pression croissante pour l’inciter à abandonner les poursuites contre Assange. Le 28 novembre 2022, les premiers médias à avoir publié les documents de WikiLeaks il y a 12 ans - The Guardian, le New York Times, Le Monde, Der Spiegel et El País - se sont réunis pour s'opposer publiquement à la persécution d'Assange, et demander instamment au gouvernement américain d'abandonner toutes les poursuites à son encontre. Ils ont publié une lettre ouverte, sous le titre "Publier n'est pas un crime", qui qualifie les poursuites d'attaque directe contre la liberté des médias.
Le 8 octobre 2022, le président de la FIJ, Dominique Pradalié, s'est jointe aux militants de la National Union of Journalists (NUJ) du Royaume-Uni et d'Irlande, formant une chaîne humaine autour du Palais de Westminster pour s'opposer à l'extradition d'Assange. La FIJ a soutenu la mobilisation mondiale et a appelé tous les syndicats de journalistes, les organisations de défense de la liberté de la presse et les journalistes à se mobiliser et à exprimer leur solidarité.
Le 17 juin 2021, suite à la décision du Royaume-Uni d'extrader Assange, la FIJ et son affilié australien, la Media Entertainment and Audiovisual Alliance (MEAA), ont appelé le gouvernement à faire pression pour que toutes les accusations portées contre Assange soient abandonnées.
La FIJ est gravement préoccupée par la santé d'Assange et par l'impact de son maintien en détention sur la liberté des médias et les droits de tous les journalistes dans le monde. Elle a lancé une campagne mondiale appelant le gouvernement américain à abandonner toutes les charges contre Assange, et sollicitent tous les syndicats de médias et les organisations de défense de la liberté de la presse et pour exhorter leurs gouvernements à obtenir la libération d'Assange.
"Indépendamment des opinions personnelles, son extradition aura un effet dissuasif, car tous les journalistes et travailleurs des médias seront en danger", déclare la FIJ. "Cette affaire crée un dangereux précédent, à savoir que les membres de médias, dans n'importe quel pays, peuvent désormais être pris pour cible par des gouvernements, partout dans le monde, pour répondre de la publication d'informations dans l'intérêt public", ajoute-t-elle.