👁🗨 Biden en plein naufrage à propos de l'attentat de Moscou & des fake news du RussiaGate
Alors que l'OTAN cherche de nouveaux membres dans les coins les plus reculés du monde, la stupidité à couper le souffle de Biden va enfin exposer l'OTAN pour ce qu'elle est : un tigre de papier.
👁🗨 Biden en plein naufrage à propos de l'attentat de Moscou & des fake news du RussiaGate
Par Martin Jay, le 2 avril 2024
Sommes-nous tous en train de nous préparer à l'inévitable : le retour de Trump à la Maison Blanche ? Il semblerait que ce soit précisément ce que fait l'administration Biden récemment. L'attaque terroriste de Moscou a occupé le devant de la scène mondiale ces derniers jours, mais aucun journaliste occidental ne semble capable de qualifier l'avertissement des États-Unis concernant ISIS pour ce qu'il était : de l'imposture.
Et non seulement l'avertissement était fallacieux, mais aussi le vitriol de mauvais goût de Washington, qui n'a d'égal que le rejet suspicieux et expéditif du rôle de Kiev dans l'attentat.
Le mauvais goût semble être la marque de fabrique de l'administration Biden, suivie de près d'une politique étrangère désastreuse. Si les Américains ne savaient pas auparavant que les États-Unis étaient incapables de contrôler deux guerres par procuration sur deux fronts distincts, ils sont désormais au courant. Alors que les cargaisons d'aide qui tombent sur les Palestiniens - parfois même en les tuant - constituent un témoignage en soi, on s'aperçoit que M. Biden est passéiste dans presque tout ce qu'il entreprend. Même le RussiaGate [“cette affaire n’est, du début à la fin, qu’une série de boules puantes lancées par l’équipe de campagne de Hillary Clinton, et dont la presse fut le promoteur crédule” — éditorial du Wall Street Journal du 5 novembre 2021] a été ressucité et réanimé par les attachés de presse de Biden, qui préparent désormais le public américain à une défaite de Biden en décembre. La plus grande crainte pour Biden est l'attaque “hack and leak” [piratage et fuite] qui a poussé de nombreux Démocrates à franchir les limites d'Hillary Clinton lorsque ses courriels ont révélé à quel point elle était une personnalité politique totalement hypocrite. Qui pourrait oublier ce commentaire “Il y a des terroristes là-bas [en Syrie], mais ils sont de notre côté”, en parlant des premiers jours de la crise syrienne débutée en 2011 ?
Pour M. Biden, les Russes ont sûrement beaucoup de choses à divulguer à tout moment, la corruption en Ukraine étant en tête de liste. Mais une question cruciale se pose : Poutine a-t-il besoin de s'inquiéter de l'“ingérence électorale” ? Cette expression ridicule, inventée par les Américains et dirigée contre Moscou, est utilisée de manière à faire croire à l'humble observateur qu'il s'agit d'une vilaine invention russe, alors que les Américains ont pratiquement inventé le concept, et en usent à leur guise depuis 70 ans en Amérique latine.
En réalité, Poutine n'a pas besoin d'intervenir. Il bénéficie d'un ticket gagnant-gagnant car, si Biden est réélu, le président américain, alors sénile, sera battu en Ukraine, et le peuple américain verra non seulement toutes les histoires de corruption émerger de ce pays, mais aussi le lien entre l'ingérence électorale de l'administration Obama en 2014 pour renverser un dirigeant aligné sur la Russie et la guerre d'aujourd'hui. L'histoire des “fake news” fabriquées de toutes pièces depuis le jour de l'invasion russe ne tiendra plus la route une fois que les forces russes auront renversé le gouvernement Zelensky et que l'Occident sera humilié au-delà de ses cauchemars les plus fous, et devra signer tout ce qu'on lui proposera.
Cela explique en partie pourquoi la presse de l'OTAN - et la plupart des gouvernements européens - se déchaîne sur la nécessité de renforcer les capacités militaires de l'Europe. Il s'agit là d'une ruse destinée à faire diversion lorsque Kiev tombera et que les élites occidentales seront prêtes à faire entendre leur son de cloche. Les Russes arrivent. Nous vous l'avions dit.
Et pourtant, Joe Biden a cessé de dire que “Poutine est en train de perdre en Ukraine” car ses infortunés attachés de presse ont finalement compris que cette affirmation était en quelque sorte contradictoire avec “Les Russes s'empareront d'autres pays européens une fois qu'ils auront pris l'Ukraine”. L'incohérence et l'erreur de calcul sont vraiment les caractéristiques de la guerre en Ukraine et des bourdes de l'Occident, dès le premier jour.
Il semble maintenant, alors que l'OTAN cherche de nouveaux membres dans les coins les plus reculés du monde, que la stupidité à couper le souffle de Biden en Ukraine va enfin exposer l'OTAN pour ce qu'elle est : un tigre de papier. Quel est l'intérêt de soudoyer des journalistes occidentaux pour signer les mensonges diffusés gratuitement par l'OTAN, les diagrammes qui énumèrent le nombre de chars ou de positions que l'OTAN occupe collectivement et comparent ensuite ce chiffre à celui de la Russie, alors que personne à l'Ouest n'a les tripes de sacrifier ne serait-ce qu'un seul soldat sur le champ de bataille ? Les Américains ne tarderont pas à comprendre que l'argent de leurs impôts est dépensé dans une machine de guerre qui enrichit les riches et maintient les pauvres dans la misère, à l'instar des nombreux Américains qui constatent que les prix de nombreux produits dans les supermarchés ont augmenté de près de 50 % au cours du mandat de M. Biden.
Les Russes ne viendront jamais. Mais Trump lui, si, et il pourrait bien faire cesser la guerre en Ukraine dès son premier jour à la tête de l'État. La situation est tellement désespérée que les Américains commencent à se réjouir du climat électoral, tandis que le camp Biden s'inquiéter de la Russie et qu’au beau milieu de cette pagaille, Robert Francis Kennedy divise les électeurs démocrates ... Quelqu'un comme Trump, si versatile et égocentrique dans tout ce qu'il entreprend, pourrait être la solution pour mettre un terme à la folie des années Biden. John Bolton, son ancien conseiller à la Sécurité nationale qui voulait qu'il bombarde l'Iran, a déclaré que
“Tout [à propos de Trump] est épisodique, anecdotique, transactionnel. Et tout est subordonné à la question de savoir en quoi cela profitera à Donald Trump”.
Est-ce la seule chose sensée que cet imbécile ait jamais dite ?