đâđš âBienvenue en Enferâ : les Palestiniens libĂ©rĂ©s par IsraĂ«l montrent des signes de famine & de torture âsans prĂ©cĂ©dentâ
đâđš âBienvenue en Enferâ : les Palestiniens libĂ©rĂ©s par IsraĂ«l montrent des signes de famine & de torture âsans prĂ©cĂ©dentâ
Par Quds News Network, le 27 février 2025
Palestine occupée - Les prisonniers palestiniens libérés jeudi des prisons israéliennes dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu à Gaza présentent une fois de plus des signes de torture et de famine.
Plus de 600 Palestiniens ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s des prisons israĂ©liennes jeudi. Il s'agissait du dernier groupe Ă ĂȘtre libĂ©rĂ© pour la premiĂšre phase de l'accord de cessez-le-feu entre le Hamas et IsraĂ«l.
Les autoritĂ©s pĂ©nitentiaires israĂ©liennes ont contraint les dĂ©tenus palestiniens libĂ©rĂ©s Ă porter des t-shirts portant des inscription menaçantes destinĂ©es Ă les humilier. Le t-shirt blanc porte un texte en arabe qui dit : âIsraĂ«l traquera ses ennemis. Ni oubli ni pardonâ. De nombreux dĂ©tenus portaient le t-shirt Ă l'envers ou ont Ă©tĂ© vus en train de l'enlever et de le piĂ©tiner Ă leur arrivĂ©e.
Plusieurs Palestiniens ont été transportés en ambulance à l'hÎpital européen de Khan Younis, dans le sud de Gaza, en raison de la gravité de leurs blessures.
Le Croissant-Rouge palestinien a pris en charge un détenu palestinien blessé et dans le coma depuis des mois en Israël. Kazem Zawahreh a été transporté à l'hÎpital Al-Hussein de Beit Jala, prÚs de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie.
Alaa al-Bayari, un Palestinien libĂ©rĂ© Ă Gaza, a dĂ©clarĂ© Ă Al Jazeera qu'il a Ă©tĂ© tĂ©moin de âtortures, de passages Ă tabac, d'humiliations et de tout ce que vous pouvez vous imaginerâ pendant son sĂ©jour en prison en IsraĂ«l. Il a rencontrĂ© sa fille d'un an pour la premiĂšre fois.
âIl nous maintenaient nus, nous aspergeaient d'eau et utilisaient ensuite l'Ă©lectricitĂ©â , a-t-il dĂ©clarĂ©.
Yahya Shrida, un détenu palestinien libéré à Ramallah, a décrit les prisons israéliennes comme de véritables cimetiÚres.
âOn nous a sortis de lâenfer. C'est comme si on nous avait exhumĂ©s de nos propres tombes. Quel prisonnier a connu l'expĂ©rience d'une double libĂ©ration retardĂ©e ? â,
a-t-il déclaré à Reuters, faisant référence à la suspension par Israël de la libération du dernier groupe de détenus palestiniens.
âCe que nous avons vĂ©cu est insoutenable. C'est trĂšs dur Ă raconter, trĂšs dur Ă dĂ©crireâ.
Certains Palestiniens ont eu des membres amputés, d'autres ont souffert de graves blessures dues à la torture israélienne en détention.
Une vidĂ©o montre un membre de la famille qui pleure devant l'Ă©tat Ă©maciĂ© de leur proche libĂ©rĂ©, en disant : âRegardez comme il a changĂ©, Oh mon Dieu !â
Un autre détenu palestinien libéré a crié :
âLes prisonniers sont en rĂ©el danger... N'abandonnez pas le dossier des dĂ©tenus. C'est lâappel d'un dĂ©tenu libĂ©rĂ© de Gaza qui a endurĂ© des conditions extrĂȘmes dans les prisons israĂ©liennes et est libĂ©rĂ© aujourd'hui dans le cadre de l'accord en coursâ.
La plupart des détenus souffrent également de maladies de peau, et l'un d'entre eux a été hospitalisé une nuit en raison d'une fibrose pulmonaire. Des médicaments contre la gale ont été administrés à tous les détenus libérés pour traiter les infections généralisées.
Nael Al-Bargouthi, le détenu palestinien libéré dont la détention est la plus longue au monde, a également déclaré :
âL'occupation israĂ©lienne a maltraitĂ© tous les dĂ©tenus dans les prisons, nous a soumis Ă la torture et nous a traitĂ©s comme des criminels de guerre. Les dĂ©tenus palestiniens souffrent de sĂ©vĂšres fractures dues aux mauvais traitements et aux coups infligĂ©s par les forces d'occupation israĂ©liennesâ.
âChaque fois que des prisonniers sont libĂ©rĂ©s, nous voyons des corps qui tĂ©moignent du degrĂ© de crimes commis, y compris des tortures d'une ampleur sans prĂ©cĂ©dent depuis le 7 octobre, des crimes de famine, des crimes sanitaires systĂ©matiques et de cas de gale, en plus des sĂ©vices physiques graves subis avant leur libĂ©ration, qui se sont poursuivis pendant des jours selon de nombreux tĂ©moignages et ont parfois entraĂźnĂ© des fractures des cĂŽtesâ,
a déclaré l'Association des prisonniers palestiniens (PPS) dans un communiqué.
âL'Association des prisonniers confirme Ă nouveau que le terrorisme organisĂ© s'est exercĂ© contre les prisonniers libĂ©rĂ©s et leurs familles, par le biais de plusieurs pratiques qui ont Ă©tĂ© documentĂ©es, dont les pires sont les sĂ©vices physiques infligĂ©s aux prisonniers libĂ©rĂ©s et les menaces de mort adressĂ©es aux familles qui organiseraient une rĂ©union de bienvenue ou manifesteraient leur joie de les revoir.
âAprĂšs la libĂ©ration des sept groupes de la premiĂšre phase de l'accord d'Ă©change de prisonniers, qui comprenait 1 777 dĂ©tenus palestiniens des prisons israĂ©liennes, les dĂ©tenus libĂ©rĂ©s ont une fois de plus rĂ©vĂ©lĂ© l'ampleur des crimes de torture sans prĂ©cĂ©dentâ, a dĂ©clarĂ© le groupe.
âCes actes comprennent de graves abus de nature mĂ©dicale, la privation de nourriture et des passages Ă tabac d'une brutalitĂ© inouĂŻe qui se sont poursuivis jusqu'aux derniers jours de leur libĂ©ration. Ils s'inscrivent dans une longue sĂ©rie de crimes systĂ©matiques perpĂ©trĂ©s par l'occupant, s'intensifiant dangereusement depuis le dĂ©but de la campagne de gĂ©nocide. Ces crimes ont entraĂźnĂ© la mort de dizaines de dĂ©tenus pendant la pĂ©riode la plus sanglante de l'histoire du mouvement des prisonniersâ, a ajoutĂ© le PPS.
Cette semaine, deux détenus palestiniens de Gaza sont morts en détention israélienne aprÚs avoir été enlevés à Gaza lors de l'assaut israélien. Des actes de torture ont été relevés dans les centres de détention israéliens, entraßnant la mort d'au moins 60 détenus recensés depuis le 7 octobre 2023. Parmi eux, au moins 39 détenus de Gaza, le nombre le plus élevé de l'histoire, selon le PPS.

đâđš Un Palestinien libĂ©rĂ© raconte son enlĂšvement & les tortures infligĂ©es par des soldats israĂ©liens, notamment Ă l'acide
Par Quds News Network, le 26 février 2025
Gaza - Un détenu palestinien libéré de Gaza a raconté avoir été torturé par des soldats israéliens pendant sa détention, notamment avec de l'acide et d'autres produits chimiques.
Mohammed Abu Tawila a été enlevé à Gaza pendant l'assaut israélien et a été violemment battu, notamment au niveau des yeux.
Dans une interview accordée aux médias locaux, il a déclaré avoir été enlevé par des soldats dans un quartier proche du bureau des Affaires civiles de la ville de Gaza et emmené dans une maison appartenant à la famille al-Yazji. Là , on l'a torturé avec des substances chimiques, notamment de l'acide, du chlore, du liquide vaisselle, de la lessive, du savon et des désodorisants.
âIls les ont fait brĂ»ler sur mon corps pendant trois joursâ, a-t-il dĂ©clarĂ©.

Lorsque les soldats ont observé les réactions de son corps aux attaques à l'acide et aux autres agents chimiques, ils l'ont transféré en Cisjordanie occupée.
Les marques de la torture qu'il décrit sont visibles sur son dos, ses bras et son visage.
âMon Ćil a Ă©tĂ© touchĂ© pendant les sĂ©ances de torture. L'un d'eux n'arrĂȘtait pas de me frapper Ă l'Ćil avec des gants recouverts d'un matĂ©riau extrĂȘmement durâ,
a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'était ensuite évanoui sur les décombres aprÚs avoir été battu.
Il a racontĂ© les rĂ©actions de l'acide et les autres produits chimiques sur son Ćil blessĂ©. Un soldat lui a ensuite bandĂ© les yeux en serrant le morceau de tissu, afin que les produits chimiques continuent d'agir.
âBien sĂ»r, on a aussi Ă©tĂ© torturĂ©s dans les territoires occupĂ©s, que ce soit sous forme de coups, d'insultes ou d'humiliations, sans parler de la faim, et de devoir rester assis dans le froidâ.
Il a ajoutĂ© que l'armĂ©e israĂ©lienne ne lui a donnĂ© ni vĂȘtements ni couvertures pendant sa dĂ©tention, qui a durĂ© environ un mois et demi avant qu'il ne soit transfĂ©rĂ© Ă l'hĂŽpital de Ramla.
Il est restĂ© Ă l'hĂŽpital entre deux et trois semaines avant d'ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă la tristement cĂ©lĂšbre prison militaire d'Ofer.
âIls [les gardiens de prison israĂ©liens] lĂąchaient des chiens sur nous, faisaient irruption dans les cellules et nous frappaient, nous attachaient les mains et nous traĂźnaient dehors dans la cour de la prison. Ils nous donnaient aussi des coups de pied dans le visage, le faisant enfler jusquâau sangâ, a-t-il dĂ©clarĂ©.
âEt ils ne nous soignaient pas. Ils se contentaient de nous dire des choses comme : âĂa guĂ©rira tout seulââ.
Le dĂ©tenu libĂ©rĂ© a fait Ă©tat d'autres formes d'humiliation, notamment lorsque les gardiens de prison leur gĂąchaient la nourriture en y versant du shampoing ou mĂȘme en la jetant Ă la poubelle.
Torture en Israël
Les autorités israéliennes ont été accusées de torturer les détenus palestiniens. Ceux-ci sont notamment menottés et enchaßnés 24 heures sur 24, sept jours sur sept, y compris lorsqu'ils dorment, mangent ou vont aux toilettes.
Des tĂ©moignages font Ă©galement Ă©tat de passages Ă tabac rĂ©guliers par les gardiens, d'une surpopulation carcĂ©rale extrĂȘme, d'humiliations et d'une hygiĂšne inexistante.
En aoĂ»t 2024, l'organisation israĂ©lienne de dĂ©fense des droits de l'homme B'Tselem a accusĂ© les autoritĂ©s d'occupation israĂ©liennes de brutaliser systĂ©matiquement les Palestiniens dans des âcamps de tortureâ, les exposant Ă de multiples violences et Ă des abus sexuels.
Son rapport, intitulĂ© âBienvenue en Enferâ [Welcome to Hell], s'appuie sur 55 tĂ©moignages d'anciens dĂ©tenus de la bande de Gaza, de la Cisjordanie occupĂ©e, de JĂ©rusalem-Est et de citoyens israĂ©liens. L'Ă©crasante majoritĂ© de ces dĂ©tenus Ă©taient dĂ©tenus sans procĂšs.
Des actes de torture dans les centres de détention israéliens on entraßné la mort d'au moins 60 détenus recensés depuis le 7 octobre 2023.
Parmi eux, au moins 39 dĂ©tenus de Gaza, le nombre le plus Ă©levĂ© de l'histoire, faisant de cet Ă©pisode âla pĂ©riode la plus sanglante de l'histoire du mouvement des prisonniersâ, selon la Commission palestinienne des affaires des dĂ©tenus et la SociĂ©tĂ© palestinienne des prisonniers.
Cette semaine, deux détenus palestiniens de Gaza sont morts en détention israélienne, selon ces groupes. Les deux ne souffraient d'aucun problÚme de santé avant leur arrestation.
Comment des saloperies comme ma Hidalgo ou la Braun-pivet peuvent ignorer cela et illuminer les monuments de Paris avec la couleur orange pour focaliser lâopinion sur la famille Bibas uniquement ? 'Ni oubli, ni pardon' ?...A bon entendeur...