🚩 Caitlin Johnstone: Regardez Stella Assange mettre une raclée à John Bolton, criminel de guerre.

⚠️ M. Bolton pourrait en fait être poursuivi par la CPI: il fut l'un des principaux partisans de la guerre en Irak, que Julian a ensuite exposée. Il y a donc conflit d'intérêts." – Stella Assange

🚩 Regardez Stella Assange mettre une raclée à John Bolton, criminel de guerre.

📚 Par Caitlin Johnstone 🐦@caitoz, le 6 octobre 2022

Stella Assange vient de donner une raclée à l'un des persécuteurs de son mari, une raclée tellement incendiaire que j'ai l'impression d'avoir besoin d'une cigarette après l'avoir regardée.

Lors d'une apparition dans l'émission Piers Morgan Uncensored, l'épouse du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a expliqué la menace que la persécution de son mari fait peser sur la liberté de la presse dans le monde et les profondes souffrances que son emprisonnement lui a infligées. Comme une sorte de contrepoids bizarre à la famille d'un journaliste persécuté plaidant pour les droits humains fondamentaux, Morgan a invité John Bolton, l'homme qui était le conseiller à la sécurité nationale du président Trump lorsque Assange a été emprisonné en vertu d'un mandat d'arrêt américain. Si l'on y réfléchit, c'est un peu comme si l'on invitait une victime du trafic sexuel dans son émission et que l'on faisait venir Ghislaine Maxwell pour une perspective équilibrée.

Après que Morgan a présenté le sujet et que Mme Assange a exposé quelques faits concernant la situation critique de son mari, M. Bolton a pris la parole pour expliquer pourquoi il est bon et juste de persécuter un journaliste qui dit la vérité. Il a repris les arguments habituels du diffamateur, à savoir qu'Assange n'est pas un journaliste et qu'il a mis en danger des personnes dans le monde entier avec ses publications exposant les crimes de guerre des États-Unis, ajoutant que la peine de 175 ans à laquelle Assange risque d'être condamné en vertu de la loi sur l'espionnage était inadéquate et qu'il espérait qu'Assange "obtiendrait au moins 176 ans de prison pour ce qu'il a fait".

Stella a répondu en traitant Bolton de criminel de guerre, droit dans les yeux du sanguinaire.

"Bien sûr, l'ambassadeur Bolton est en quelque sorte l'ennemi juré idéologique de Julian", a froidement répondu Mme Assange. "Il a pendant son passage dans l'administration Bush, et plus tard dans l'administration Trump, cherché à saper le système juridique international, à faire en sorte que les États-Unis ne soient pas sous la juridiction de la Cour pénale internationale. Et s'ils l'étaient, M. Bolton pourrait en fait être poursuivi par la CPI : il était l'un des principaux partisans de la guerre en Irak, que Julian a ensuite exposée par ces fuites. Il y a donc un conflit d'intérêts"

"Eh bien, c'est ridicule !" Bolton a répondu en riant nerveusement à cette accusation. "J'ai une opinion, la femme d'Assange aussi ; je suppose que nous avons tous deux le droit de les exprimer. Vous savez, je pense que ce qu'elle craint, c'est de devoir être amenée aux États-Unis et de voir Assange être jugé. S'il est innocent, si elle peut au moins démontrer qu'il n'est pas coupable, il sera libéré. De quoi s'inquiète-t-elle ?"

Morgan a rétorqué que la préoccupation est probablement la chance d'un procès équitable, ce à quoi Bolton a répondu en demandant à Stella elle-même de dire qu'elle ne croyait pas que son mari puisse recevoir un procès équitable aux États-Unis.

"Qu'elle dise que Julian Assange ne pourrait pas avoir un procès équitable en Amérique; qu'elle le dise", a répondu Bolton.

"Eh bien non, il ne peut pas avoir un procès équitable en Amérique, parce qu'il est poursuivi en vertu de la loi sur l'espionnage et qu'il ne peut pas présenter une défense d'intérêt public", a répondu Mme Assange. "Il ne peut pas dire 'j'ai publié cette information parce que c'était dans l'intérêt du public', précisément parce que c'est en vertu de la loi sur l'espionnage. Et c'est la première fois qu'un éditeur est poursuivi en vertu de cette loi, chose dont les avocats constitutionnels des États-Unis ont prévenu qu'elle pourrait se produire au cours des 50 dernières années. Et le New York Times et le Washington Post disent que cette poursuite frappe au cœur du Premier amendement."

Bolton a répondu, sans fondement apparent, que le New York Times et le Washington Post avaient tort et que leur position sur l'affaire Assange était "dangereuse", et a bafouillé quelques absurdités sur le fait qu'Assange était un "hacker qui s'introduit par effraction dans des informations sécurisées."

"Même les États-Unis ne le prétendent pas", a répondu Assange, avec justesse.

Alan MacLeod @AlanRMacLeod

Find something in life you love doing as much as John Bolton loves trying to start wars.

Alan MacLeod 🐦@AlanRMacLeod: Trouvez quelque chose dans la vie que vous aimez faire autant que John Bolton aime essayer de déclencher des guerres. - 12:44 PM ∙ 5 octobre 2022

Ahh mec, c'est ça le truc. C'est tellement agaçant de voir ce véritable criminel de guerre invité sur les réseaux d'information grand public encore et encore, pour susciter le soutien à une agression militaire accrue dans chaque conflit dans lequel l'empire américain est impliqué au jour le jour, sans jamais être contesté ou appelé pour ce qu'il est. Que quelqu'un dise à la télévision qu'il est un criminel de guerre qui ne veut pas qu'on lui demande des comptes, ou qu'on mette en lumière ses crimes est un plaisir rare pour tous ceux qui ont observé ce monstre pendant toutes ces années.

C'est l'homme qui, 24 heures avant la rédaction de cet article, a publié un article intitulé "Poutine must go: Now Is The Time For Regime Change In Russia", le dernier en date de la campagne incessante de ce psychopathe pour déclencher la Troisième Guerre mondiale à chaque occasion possible. C'est tellement étrange et bizarre que des gens dont le travail réel consiste à travailler continuellement à créer autant de mort et de destruction dans le monde qu'ils le peuvent, soient élevés au premier plan de l'attention publique par les plateformes les plus importantes du monde.

Consortium News @Consortiumnews

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Consortium News 🐦@Consortiumnews - A venir sur #CNLive ! 8 octobre - 12h00 EDT Événement : HANDS OFF #ASSANGE en direct du DoJ * @YoBenCohen * @ChrisLynnHedges * @JohnKiriakou * @GarlandNixon * @kgosztola * @unjoe * @CredicoRandy * @dancohen3000 * Scott Ritter * Steven Donziger & plus ! WATCH👇 youtu.be/vrujX_LEoMY - 21:18 PM ∙ 4 oct. 2022

Candles4Assange 🔥🎗️🍀 @Candles4Assange

🇬🇧LONDON🎗️ #SurroundParliament 1pm @DEAcampaign #HumanChain4Assange w/ solidarity actions 12h or: 🇦🇺MELB 11h 🇦🇺BENDIGO 11h 🇺🇲DC 🇺🇲DENVER 🇺🇲TULSA 🇺🇲SEATTLE 🇳🇿WELLINGTON 🇧🇪HAMBURG 🇫🇷PARIS 14h 🇨🇦OTTAWA 🇨🇦TORONTO 🇨🇦VICTORIA 🇲🇽MEXICO 🇿🇦PRETORIA 🇧🇷RIO(Online) 16h 🇮🇹Transprt🇬🇧 JOIN US?

Et ce, alors que les partisans d'Assange se préparent à manifester pour sa liberté le 8 octobre. Au Royaume-Uni, une chaîne humaine massive autour du Parlement est prévue à 13 heures, heure de Londres, en signe de solidarité avec le journaliste le plus important du monde. De 12 heures à 15 heures, heure de Washington, une manifestation aura lieu devant le ministère américain de la Justice, avec des interventions de certains des plus éminents êtres humains au monde.

Si vous ne pouvez pas assister à la manifestation en direct, vous pouvez regarder l'événement de Londres en ligne ici et l'événement de Washington ici (mettez une alarme sur votre téléphone dès maintenant pour vous en souvenir). D'autres événements Assange seront également programmés à la même heure ou à peu près. Consultez ce fil Twitter pour en trouver un dans une ville proche de chez vous.

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