đâđš Carnaval mondial pour Assange : une journĂ©e de masques, de dĂ©filĂ©s, de flash mobs, de musique et de danse
"Julian enfermĂ© dans une cellule, câest comme Beethoven sans piano.â
đâđš Carnaval mondial pour Assange : une journĂ©e de masques, de dĂ©filĂ©s, de flash mobs, de musique et de danse
Par la rédaction Pressenza Italia, le 12 février 2023
AprĂšs le marathon du 15 octobre 22 et les Ă©vĂ©nements du 10 dĂ©cembre dernier, JournĂ©e internationale des droits de lâhomme, le Carnaval mondial pour Assange est la troisiĂšme initiative organisĂ©e par 24hAssange. LâĂ©vĂšnement a durĂ© toute la journĂ©e du samedi 11 fĂ©vrier, dans un crescendo dâanimations de rue, de vidĂ©os et dâinterviews.
Une cinquantaine dâĂ©vĂšnements ont eu lieu, bien que beaucoup nâaient pas pu sâorganiser en raison de contraintes techniques ou de temps.
A Mexico City, un cortĂšge sâest arrĂȘtĂ© devant les ambassades des Ătats-Unis et du Royaume-Uni.
Dans de nombreuses villes, des militants ont organisĂ© une foule Ă©clair autour de lâappel-performance « Apportez votre chaise » conçue par lâartiste Davide Dormino, grimpant sur des chaises et brandissant des pancartes portant les mots « Learn, Challenge, Act, Now » (Apprendre, dĂ©fier, agir, maintenant), les mots lancĂ©s par Julian Assange dans un discours prononcĂ© depuis le balcon de lâambassade dâĂquateur Ă Londres.
LâĂ©mission en direct a commencĂ© avec Beppe Giulietti, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration nationale de la presse italienne, qui a rappelĂ© la carte de presse attribuĂ©e Ă Assange, face Ă ceux qui lui refusaient avec mĂ©pris le titre de journaliste, et lâimportance de sâengager dans une question qui ne concerne pas un seul prisonnier persĂ©cutĂ©, mais la libertĂ© de chacun de nous. Un concept qui a traversĂ© toute la journĂ©e, dĂ©clinĂ© de plusieurs façons, mais toujours prĂ©sent.
Puis les connexions entre les diffĂ©rents lieux ont commencĂ©, tout dâabord avec Faenza ; en Catalogne, oĂč un total de 22 Ă©vĂ©nements ont Ă©tĂ© organisĂ©s, combinant la dĂ©fense dâAssange avec la question profondĂ©ment ressentie de lâindĂ©pendance et la dĂ©nonciation de la persĂ©cution subie par tant de militants.
Outre Bologne, CĂŽme, LiĂšge et Namur, le point fort du dĂ©but de lâaprĂšs-midi a Ă©tĂ© Naples avec sa Parade pour Assange, une marche trĂšs suivie qui a dĂ©filĂ© dans les rues du marchĂ© de Pignasecca au son de la musique de la Banda Basaglia. Masques, musique, danse et trois arrĂȘts durant lesquels les trois personnalitĂ©s identifiĂ©es comme responsables de la persĂ©cution et de la dĂ©tention dâAssange ont Ă©tĂ© appelĂ©es Ă la barre par un juge en perruque blanche : les prĂ©sidents Joe Biden et Donald Trump et Mike Pompeo, ancien directeur de la CIA, reprĂ©sentĂ©s sur de grandes pancartes. Le juge lit les actes dâaccusation et les condamne aux moqueries de la foule, le tout en prĂ©sence inerte et silencieuse du roi Charles dâAngleterre.
Un autre moment intense et amusant a Ă©tĂ© la garnison Ă Rome devant lâambassade dâAustralie, oĂč les manifestants ont remis une lettre Ă la silhouette de « lâhomme invisible », câest-Ă -dire le Premier ministre Anthony Albanese, accusĂ© de nâavoir rien fait de substantiel pour Assange, malgrĂ© des promesses grandiloquentes de contacts et de pression sur les autoritĂ©s amĂ©ricaines.
AprĂšs le webinaire organisĂ© par Laura Tussi et Fabrizio Cracolici, avec la participation de Giorgio Cremaschi, Maurizio Acerbo et Paolo Ferrero, lâĂ©vĂ©nement sâest dĂ©placĂ© Ă Londres, oĂč sâest dĂ©roulĂ© un dĂ©filĂ© colorĂ© et crĂ©atif, similaire Ă celui de Naples. Parmi les participants se trouvaient des personnes originaires dâautres pays, dont certaines ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es Ă lâaĂ©roport avec des excuses absurdes : apparemment, leur combinaison orange Ă©tait interprĂ©tĂ©e comme un dangereux symbole terroriste.
Le cortĂšge sâest ensuite terminĂ© dans une salle comble, oĂč Jeremy Corbyn et Stella Assange, entre autres, ont pris la parole.
Ce fut ensuite le tour de Cagliari, avec un prĂ©sidium sur la saisissante Scalinata Bastione Saint Remy, et de lĂ , lâArgentine, Madrid et Barcelone.
La journĂ©e sâest terminĂ©e par les discours de Deepa Driver, qui a suivi le procĂšs dâAssange en tant quâobservateur juridique, et de lâanimateur radio, comĂ©dien et militant Randy Credico, qui a trĂšs bien rĂ©sumĂ© la situation dâAssange :
« Julian enfermĂ© dans une cellule, câest comme Beethoven sans piano.â
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