👁🗨 Consortium News condamne le raid du FBI au domicile d'un de ses chroniqueurs
“Ce que le FBI et le gouvernement des États-Unis ont fait hier, c'est une attaque frontale non seulement contre la liberté d'expression, mais aussi contre la liberté de la presse”.
👁🗨Consortium News condamne le raid du FBI au domicile d'un de ses chroniqueurs
Par Consortium News, le 9 août 2024
Consortium News condamne fermement la descente du FBI au domicile de son chroniqueur Scott Ritter, jeudi, comme étant une sérieuse atteinte à la liberté de la presse.
Consortium News condamne dans les termes les plus vifs la descente du F.B.I. au domicile du chroniqueur de Consortium News, Scott Ritter.
Les agents fédéraux ont saisi l'équipement électronique de Ritter et de nombreuses boîtes contenant des dossiers papier à son domicile d'Albany, dans l'État de New York, jeudi, car ils soupçonnent l'ancien inspecteur en désarmement de l'ONU de violer la loi américaine sur le recensement des agents étrangers (U.S. Foreign Agents Registration Act).
Dans une vidéo publiée sur sa page Substack, M. Ritter a déclaré que, normalement, dans les cas de violation présumée de la FARA, les autorités envoient un courrier à la personne faisant l'objet de l'enquête pour l'en informer. Elles n'envoient pas de nombreux agents du F.B.I. à la porte, munis d'un mandat de perquisition et de saisie de preuves potentielles.
Le mandat, dont Ritter a publié une copie, ne prévoyait que la saisie d'appareils électroniques, mais les agents, qui, selon Ritter, ont agi de manière professionnelle, ont également saisi des cartons de dossiers des Nations unies datant de l'époque où il était inspecteur en désarmement de l'ONU en Irak dans les années 1990. Comme l'explique M. Ritter dans la vidéo, les documents de l'ONU ne sont jamais classifiés et n'ont rien à voir avec les allégations de la FARA à son encontre.
“Prétendre qu'il s'agit d'une procédure normale est absurde au plus haut point. Je ne suis pas un agent étranger. Je suis un journaliste. Et c'est ainsi que nous devons formuler toute cette affaire. Ce que le FBI a fait hier, ce que le gouvernement des États-Unis a fait hier, c'est une attaque frontale non seulement contre la liberté d'expression, mais aussi contre la liberté de la presse”, a déclaré M. Ritter dans la vidéo.
M. Ritter affirme qu'il est pris pour cible en raison de son travail en free-lance pour les médias russes. Dans le sillage du Russiagate, le ministère de la Justice des États-Unis a forcé en 2017 les entreprises de médias financées par le gouvernement russe à s'enregistrer en tant qu'agents étrangers. Mais seuls les principaux dirigeants de RT et de Sputnik sont tenus de s'enregistrer, et non les collaborateurs ou les journalistes free-lance tels que Ritter.
“Ils cherchent à intimider un journaliste avec un long passé journalistique, à dissuader ce journaliste, à savoir moi-même, de s'engager dans des activités telles que la recherche et la publication d'articles et de documents critiques à l'égard de la politique américaine en Ukraine, soutenant les objectifs de la Russie”, a-t-il déclaré.
“Juste un petit rappel. Les tribunaux américains ont déterminé qu'en vertu de la FARA, le rapprochement entre les idées d'un individu tel que moi et celles d'un gouvernement étranger, la Russie, ne joue aucun rôle dans la FARA”, a déclaré M. Ritter.
“Le fait que le gouvernement russe et moi-même ayons des points de vue convergents sur des questions cruciales du moment pourrait donc indiquer que nous sommes tous deux du bon côté de l'histoire, et non que je suis un agent du gouvernement russe.”, a-t-il déclaré.
En raison de ses opinions, M. Ritter a été placé sur une “liste de personnes à abattre” par le gouvernement ukrainien. La chaîne locale CBS News d'Albany, dans l'État de New York, apparemment informée par le F.B.I., a filmé des agents en train de récupérer des cartons au domicile de M. Ritter. Ce faisant, ils ont révélé l'adresse de son domicile et les numéros de sa plaque d'immatriculation.
Ritter a déclaré :
“Je suis journaliste. J'ai un droit constitutionnel à la liberté d'expression et à la liberté de la presse qui me permet de faire mon travail. Et me taire signifierait que j'ai permis au gouvernement des États-Unis d'intimider un journaliste pour qu'il cesse de parler. Cela n'arrivera tout simplement pas.
“Pourquoi le FBI ferait-il cela ? On ne peut poser cette question sans évoquer l'évidence. Ce que je dis et ce que je fais effraie certaines personnes à Washington, qu'il s'agisse du département d'État, de la CIA, de la Maison Blanche, du ministère de la Justice. Et cela effraie le gouvernement ukrainien ».
Consortium News appelle le ministère de la Justice à cesser immédiatement ses mesures d'intimidation à l'encontre de l'un de ses chroniqueurs, car celles-ci constituent une ingérence de l'État dans le fonctionnement des médias et une menace pour la liberté de la presse.
https://consortiumnews.com/2024/08/09/cn-condemns-fbi-raid-on-cn-columnists-home/
Scott Ritter étant l'un des rares journalistes indépendants et non subventionné, je ne suis hélas pas surprise
Juste après avoir jeté l'éponge pour Assange, voilà qu'une administration politisée par le deep state remue ses vieux os (après 2 ans de guerre en Ukraine) pour un de ses citoyens! Et pas n'importe lequel ! A quoi jouent-ils ?