👁🗨 De source palestinienne, les négociations se poursuivent sur la base d'une proposition sérieuse
Des sources palestiniennes informées dévoilent l'impression générale de la Résistance quant aux termes du cessez-le-feu proposé, estimant qu'il s'agit d'une base sérieuse pour les négociations.
👁🗨 De source palestinienne, les négociations se poursuivent sur la base d'une proposition sérieuse
Par Al Mayadeen English, le 2 mai 2024 à 18:03
Des sources palestiniennes informées ont révélé à Al Mayadeen
qu'“un développement clair est apparu dans le dernier projet d'accord, avec le recul des Israéliens sur leurs conditions concernant le retrait et le retour des réfugiés”.
Les sources ont précisé à Al Mayadeen que
“la question cruciale pour le Hamas, non finalisée dans le projet, est celle d'un accord de cessez-le-feu clair et explicite”.
Dans le même temps, elles ont affirmé que “le projet d'accord a néanmoins constitué une base sérieuse pour des négociations susceptibles de bientôt aboutir à un accord global”.
Al Mayadeen a obtenu une copie des principes de base de l'accord proposé entre l'occupation israélienne et la Résistance palestinienne, en attendant la réponse de la Résistance à l'accord proposé.
L'accord-cadre vise à libérer tous les otages israéliens détenus à Gaza, y compris les colons et les soldats de l'occupation, qu'ils soient vivants ou non, de toutes les périodes (avant et après le 7 octobre), et à revenir à un apaisement durable, y compris en prenant les mesures nécessaires pour parvenir à un cessez-le-feu.
Selon la version obtenue par Al Mayadeen auprès de sources au sein de la Résistance palestinienne, l'accord-cadre se compose de trois étapes.
Lignes directrices de l'accord tel que reçu par Al Mayadeen
Dans la première étape de l'accord d'échange de prisonniers, les forces d'occupation israéliennes se retireront vers l'est, loin des zones densément peuplées. Elles seront déplacées vers des zones proches de la barrière de séparation entre la bande de Gaza et les “48” territoires palestiniens occupés par Israël.
Les avions israéliens, de combat ou de reconnaissance, ne seront pas autorisés à survoler la bande de Gaza pendant une période de huit heures par jour. Toutefois, les jours d'échange de prisonniers, les avions israéliens ne survoleront pas la bande de Gaza pendant une période de 10 heures.
Le septième jour de l'accord et après la libération des femmes concernées par l'accord, les forces d'occupation israéliennes se retireront de la rue al-Rashid vers l'est, parallèlement à la route principale de la bande de Gaza, jusqu'à la rue Salah al-Din.
Le retrait des forces d'occupation devrait faciliter l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza et permettre aux civils non armés de rentrer chez eux.
Le 22e jour, après la libération d'un tiers des prisonniers israéliens, les forces d'occupation israéliennes se retireront du centre de la bande de Gaza jusqu'à une zone proche de la barrière de séparation.
Retour des personnes déplacées et entrée de l'aide
Ce processus permettra aux Palestiniens déplacés de force du nord de la bande de Gaza de rentrer chez eux.
L'entrée de quantités massives d'aide humanitaire, notamment de secours et de carburant, sera simplifiée à tous les stades de l'accord.
Libération de 33 prisonniers israéliens
Dans un premier temps, le Hamas libérera au moins 33 prisonniers, dont tous les prisonniers israéliens encore en vie. Ce groupe comprend des femmes militaires israéliennes, des civils, des enfants, des personnes âgées, des blessés et des malades.
En contrepartie, Israël libérera 20 enfants et femmes palestiniens pour chaque prisonnier israélien de sexe féminin ou masculin libéré. Les noms des détenus libérés seront définis d'un commun accord par les deux parties, dans des listes préétablies.
Dans le détail, le Hamas libérera tous les captifs israéliens vivants de plus de 50 ans, les captifs israéliens blessés et les captifs israéliens malades. Israël libérera donc 20 prisonniers palestiniens âgés de plus de 50 ans, blessés ou malades.
Le Hamas libérera également toutes les femmes israéliennes enrôlées dans l'armée qui servaient le 7 octobre 2023. En contrepartie, Israël libérera 40 détenus palestiniens pour chaque femme de service israélienne.
Il s'agit de 20 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité et de 20 prisonniers palestiniens condamnés à des peines plus courtes.
Le Hamas libérera également trois captifs le premier jour de l'accord, puis trois captifs tous les trois jours, parmi lesquels des femmes civiles et des soldats.
Israël libérera ensuite le nombre convenu de prisonniers palestiniens, conformément aux listes préétablies.
Le septième jour de l'accord, le Hamas soumettra une liste des noms des prisonniers qu'il détient encore. Ces prisonniers seront libérés le 34e jour de l'accord.
Arrêt des opérations militaires et pérennité de l'accord
Les opérations militaires seront interrompues pendant un certain nombre de jours, déterminé par le nombre de captifs israéliens restant en captivité.
La continuité du processus d'échange sera directement liée à l'engagement de la partie israélienne à respecter les clauses de l'accord, notamment l'arrêt des opérations militaires, le retrait des forces d'occupation et le retour des personnes déplacées.
L'une de ces clauses stipule que les détenus palestiniens libérés ne doivent pas être à nouveau arrêtés sur la base de charges pour lesquelles ils avaient été préalablement arrêtés.
Le 14e jour, un nombre convenu de militaires palestiniens blessés seront transférés vers des hôpitaux situés en dehors de la bande de Gaza, via le poste frontière de Rafah avec l'Égypte, afin d'y recevoir des soins médicaux appropriés.
Le 16e jour de l'accord, les parties seront tenues de participer à des pourparlers indirects en vue d'instaurer une paix durable dans la région.
Au cours de chaque étape, les Nations unies, leurs agences et les organisations internationales commenceront à distribuer et à fournir de l'aide aux Palestiniens dans l'ensemble de la bande de Gaza.
Reconstruction de Gaza
Au cours de la première phase, les travaux débuteront par les infrastructures détruites de la bande de Gaza. Un organisme de coordination commencera également à livrer l'équipement lourd nécessaire à la Défense civile palestinienne.
Faciliter l'entrée des matériaux nécessaires à l'établissement de camps temporaires pour accueillir les personnes déplacées qui ont perdu leur logement pendant la guerre fait également partie des clauses incluses dans l'accord.
Et la deuxième phase ?
La deuxième phase de l'accord s'étendra sur 42 jours, au cours desquels les deux parties devraient se mettre d'accord sur les actions nécessaires pour parvenir à une paix durable et à sa mise en œuvre.
Au cours de la deuxième phase, les dispositions nécessaires seront prises pour la reconstruction complète des logements, des installations civiles et des infrastructures civiles.
Dernière étape : l'échange des corps
La troisième phase de l'accord s'étendra également sur une période de 42 jours, au cours de laquelle les dépouilles des personnes tuées de part et d'autre seront échangées.
Un plan quinquennal de reconstruction de la bande de Gaza sera mis en œuvre et comprendra la construction d'unités d'habitation, d'installations publiques et d'infrastructures. La partie palestinienne s'abstiendra de reconstruire les installations et infrastructures militaires au cours de cette période.
En outre, la partie palestinienne n'importera pas d'équipements, de matières premières ou autres composants destinés à être utilisés à des fins militaires.
Selon le document obtenu par Al Mayadeen, le Qatar, l'Égypte et les États-Unis sont les garants déclarés de l'accord.
La question est: Comment imaginer une « paix juste et durable » tant que le problème essentiel de la poursuite du projet colonial et, la spoliation du peuple Palestinien de ses droits fondamentaux ne sera pas résolu!
Quelle absurdité d’envisager un plan quinquennal de reconstruction de plusieurs dizaines de milliards de dollars, toutes ces destructions, au fond, inutiles destinées à nourrir un esprit de vengeance et inculquer la peur, la haine et le ressentiment, ces massacres sordides , et ces illusions qu’entretient l’entité sioniste de se défaire de la sorte de l’esprit de résistance qui animera des générations de survivants de cet holocauste. Tout n’est qu’illusion, L’immense prison que constitue la bande de Gaza à été transformée en un immense champ de ruines et en un immonde charnier, bûcher des « valeurs » morales de la bonne conscience et de la légalité internationale.
La preuve est définitivement établie qu’il est absolument nécessaire de « dé-sioniser » la planète! Le sionisme est un véritable cancer qui cumule les tares des pires systèmes dont l’humanité a eu à souffrir au cours du XXe siècle…