👁🗨 Des raids aériens américains frappent des camps & acteurs de l'EI en Syrie
Le ministre des Affaires étrangères syrien dénonce l'ingérence régionale & internationale en Syrie, “manifeste et alerte sur les intentions de diviser la région & d'en redessiner la carte politique.
👁🗨 Des raids aériens américains frappent des camps & acteurs de l'EI en Syrie
By Al Mayadeen English, le 8 déc 2024 à 23:25
Le CENTCOM affirme que les forces américaines ont mené plus de 75 frappes aériennes contre les camps de l'État islamique dans le centre de la Syrie pour dégrader les capacités du groupe et empêcher sa résurgence dans un contexte d'instabilité régionale.
Le Commandement central américain (CENTCOM) a annoncé dans un communiqué avoir mené le 8 décembre des dizaines de frappes aériennes de précision contre des camps et des agents de l'État islamique dans le centre de la Syrie.
Les attaques, comme le revendique le communiqué, ont ciblé plus de 75 sites
“en utilisant de multiples moyens de l'US Air Force, y compris des B-52, des F-15 et des A-10” pour perturber et dégrader, “avec les alliés et les partenaires dans la région”
les capacités d'État islamique et empêcher le groupe de se reconstituer au cœur de l'instabilité en cours.
Le CENTCOM a confirmé qu'aucune victime civile n'a été signalée. Le commandant du CENTCOM, le général Michael Erik Kurilla, a souligné :
“Nous ne permettrons pas à État islamique de se reconstituer et de profiter de la situation actuelle en Syrie”, ajoutant que “toutes les organisations en Syrie doivent savoir que nous les tiendrons pour responsables si elles s'associent à État islamique ou le soutiennent de quelque manière que ce soit”.
Le département d'État américain exhorte à un “règlement politique” en Syrie
Un porte-parole du département d'État américain a déclaré vendredi qu'il
“est temps de négocier la fin de la crise en Syrie via la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), qui appelle à un règlement politique”.
Le porte-parole a également déclaré que Washington continue de presser ses alliés et partenaires de protéger les civils, y compris les minorités en Syrie, décrivant Hay'at Tahrir al-Sham (HTS) comme une organisation terroriste étrangère.
De leur côté, la Syrie, l'Iran et l'Irak, représentés par leurs ministres des Affaires étrangères, se sont réunis en conférence de presse à Bagdad, au terme d'une réunion tripartite programmée, principalement pour discuter de la récente crise en Syrie.
Le ministre des Affaires étrangères irakien, Fuad Hussein, a annoncé que l'Irak envisage de réunir un certain nombre de pays pour discuter de la crise syrienne, affirmant que les démarches, avec ses homologues iranien et syrien, se poursuivent afin d'organiser et de coopérer sur des initiatives diplomatiques concernant ce dossier.
M. Hussein a également annoncé que l'Irak appellerait à une réunion ministérielle de la Ligue des États arabes, déclarant que toutes les actions diplomatiques seraient mises en œuvre pour résoudre la crise syrienne.
Les ministres des Affaires étrangères turc, saoudien, jordanien, émirati et égyptien ont également été contactés, selon M. Hussein, afin de parvenir à des compromis avec les représentants de ces pays, dont certains sont membres du processus d'Astana.
Pour sa part, Bassam al-Sabbagh, ministre des Affaires étrangères de Syrie, a exposé les aspects de l'ingérence régionale et internationale dans les évènements en Syrie, soulignant qu'ils sont
“exposés et manifestes, et a alerté en outre sur leurs intentions de créer de nouvelles divisions dans la région et d'en redessiner la carte politique”.
Le ministre des Affaires étrangères iranien Abbass Araghchi a confirmé que l'objectif principal de la réunion est de “soutenir la Syrie, son gouvernement et son peuple, pour faire face aux groupes terroristes”.
Araghchi a poursuivi, déclarant que cette rencontre a pour but d'insister sur les menaces des groupes armés qui ne se limiteront pas à la Syrie, mais auront un impact sur les pays de la région.
“Si nous voulons préserver notre sécurité, nous devons défendre la sécurité des pays voisins et contribuer à la lutte contre le fléau du terrorisme”, a-t-il déclaré.
déjà vu : attaque de camions vides pour sauver les apparences
Je pencherais pour une opération poudre aux yeux destinée à faire réfléchir les tribus arabes autour de l'euphrate qui auraient tendance à chercher la protection de l'Iran...Mais aussi pour affirmer le droit de Washington à conserver sa présence dans sa zone pour la rente pétrolière et sa position clé à défendre Israël. L'état islamique n'a rien à faire la dedans....🤪