👁🗨 Des manifestants israéliens organisent un simulacre de funérailles pour les prisonniers tués à Gaza
La vague de protestations ressemble “plus à une insurrection qu'une grève” & en dépit de possibles actions en justice pour y mettre fin, la dynamique des protestations de rue semble incontrôlables.
👁🗨 Des manifestants israéliens organisent un simulacre de funérailles pour les prisonniers tués à Gaza
ByAl Mayadeen English, Source : Médias israéliens, le 5 Sep 2024 à 23:19
Les médias israéliens rapportent que 27 cercueils ont été portés par des familles de prisonniers détenus à Gaza lors d'une manifestation visant à demander à Netanyahu de conclure un accord d'échange de prisonniers.
Les tensions continuent de s'intensifier en Israël, alors que des manifestations de grande ampleur ont lieu pour réclamer des élections anticipées et pour demander au Premier ministre Benjamin Netanyahu de conclure un accord d'échange de prisonniers avec la Résistance palestinienne à Gaza.
La chaîne israélienne Channel 12 a rapporté jeudi que les familles de prisonniers israéliens qui manifestaient avaient placé 27 cercueils sur la place Habima, une place publique centrale de Tel Aviv, symbolisant le nombre de captifs tués à Gaza jusqu'à présent.
Par ailleurs, des affrontements ont éclaté entre la police israélienne et des manifestants réclamant un échange de prisonniers après que ces derniers ont tenté de bloquer l'autoroute Ayalon à Tel-Aviv.
Mardi, des manifestants israéliens ont franchi les barrières autour de la résidence de M. Netanyahu à Césarée, alors que le Premier ministre donnait une conférence de presse sur l'évolution de la situation, notamment sur les six captifs israéliens retrouvés morts à Rafah en début de semaine dernière.
Pendant ce temps, à Tel Aviv, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour la deuxième nuit consécutive, exprimant leur indignation face à la mauvaise gestion de la situation des captifs par le régime et appelant à un accord immédiat.
De nombreux manifestants tiennent Netanyahu pour responsable de la mort des six captifs, arguant que leurs vies auraient pu être sauvées si un accord avait été conclu plus tôt.
Nasser Lahham, chef du bureau d'Al Mayadeen en Palestine occupée, a décrit la vague actuelle de protestations comme étant “plus une insurrection qu'une grève”, notant qu'en dépit d'éventuelles actions en justice visant à mettre fin aux grèves, la dynamique des protestations de rue semble incontrôlable.