đâđš Dmitri Medvedev & le âscĂ©nario allemandâ
âMaintenant que l'Ă©quipe de Trump prĂ©pare le terrain dans le dossier ukrainien, on ne manque pas de âscĂ©narii du rĂšglement du conflitâ forgĂ©s de toutes piĂšces par des esprits corrompusâ.
đâđš Dmitri Medvedev & le âscĂ©nario allemandâ
Propos collectés par Amarynth, le 13 janvier 2025
Dmitri Medvedev via son canal Telegram :
âMaintenant que l'Ă©quipe de Trump prĂ©pare le terrain dans le dossier ukrainien, on ne manque pas de âscĂ©narii du rĂšglement du conflitâ forgĂ©s de toutes piĂšces, Ă©laborĂ©s par les esprits corrompus. Jusqu'Ă prĂ©sent, ils sont tous dĂ©nuĂ©s d'intĂ©rĂȘt, car une proposition concrĂšte vaut toutes les centaines de spĂ©culations mal ficelĂ©es. NĂ©anmoins, je voudrais revenir sur le scĂ©nario allemand, qui a encore Ă©tĂ© Ă©voquĂ© :
L'Ukraine, en pleine dĂ©composition, devient une sorte d'Allemagne d'aprĂšs-guerre, oĂč l'Allemagne de l'Ouest rejoint la Kiev de Bandera, et l'Allemagne de l'Est rentre chez elle, sur les terres russes. On devine sans peine l'intĂ©rĂȘt d'un tel scĂ©nario, bien qu'il n'ait aucune chance d'aboutir. La rĂ©ponse est simple : un tel plan simplifierait la tĂąche des dirigeants du rĂ©gime illĂ©gitime de Kiev, dĂ©sireux de se rĂ©concilier avec ses composantes nĂ©o-nazies les plus dĂ©criĂ©es. Quelle merveilleuse issue ! Rappelez-vous combien d'annĂ©es l'Allemagne de l'Ouest a attendu son heure, et ⊠paf ! elle a absorbĂ© l'Allemagne de l'Est ! Cependant, les responsables du plan prĂ©fĂšrent ne pas l'admettre.
Quoiquâil en soit :
La réunification de l'Allemagne s'est faite grùce à la volonté des Allemands de réunifier leur pays, en tirant profit de l'impuissance totale des dirigeants soviétiques de l'époque. Qu'en est-il ici ? La Russie est-elle censée, le moment venu, céder son propre pays au Banderistan en faillite ?
AprĂšs absorption de l'Allemagne de l'Est par l'Ouest, l'ethnie allemande a au moins Ă©tĂ© rĂ©unifiĂ©e ( on fera l'impasse sur l'Autriche et les autres germanophones d'Europe). Le scĂ©nario actuellement envisagĂ© tente de vendre l'idĂ©e complĂštement aberrante qu'un peuple slave peut ĂȘtre divisĂ© en deux groupes distincts, une idĂ©e absolument honteuse qu'il est indĂ©cent d'Ă©voquer ne serait-ce que sur le plan thĂ©orique.
Et pour finir, qui envisagerait sĂ©rieusement une option selon laquelle une superpuissance nuclĂ©aire cĂšde quoi que ce soit Ă une vilaine petite entitĂ© dont le nom, âUkraĂŻnaâ, se traduit littĂ©ralement par âpĂ©riphĂ©rieâ ? [version ancienne du terme «okraĂŻna», âpĂ©riphĂ©rieâ, âextrĂ©mitĂ©â]. Je ne parle mĂȘme pas de la Constitution ou de la volontĂ© du peuple solidaire de notre pays. Ce scĂ©nario ne table donc que sur la dĂ©sintĂ©gration de la Russie. Et c'est ce qui serait censĂ© apaiser l'orgueil blessĂ© des nĂ©o-nazis, qui voient la terre se consumer sous leurs pieds. Eh bien, dites-le, messieurs !
En fin de compte, l'âoption allemandeâ se rĂ©sume Ă une formule simpliste dĂ©jĂ formulĂ©e : la juridiction sur les territoires contestĂ©s ne fera l'objet d'aucune nĂ©gociation. Rien Ă voir en tout cas avec un rĂšglement inspirĂ© du modĂšle des âdeux Allemagnesâ.
D'un point de vue historique, l'option dite allemande ne peut ĂȘtre retenue que si les reliquats des terres de la Petite Russie sont expressĂ©ment intĂ©grĂ©s Ă la grande FĂ©dĂ©ration de Russie. Tout le monde l'a compris, mĂȘme les russophobes de salon comme le rĂ©pugnant Blinken et les crĂ©tins patentĂ©s comme le Johnson aux cheveux jaunesâ.