👁🗨 En Syrie, ce sont les fous qui contrôlent l'asile
Si la nouvelle Syrie persiste dans cette voie, HTS risque de ne pas durer. Le peuple syrien n'acceptera pas une administration composée d'extrémistes incapable de reconstruire une nation unifiée.
👁🗨 En Syrie, ce sont les fous qui contrôlent l'asile
Par Fuad Walid Itayim, le 31 janvier 2025
Alors que la poussière retombe sur la Syrie, une nouvelle réalité émerge : les vainqueurs ne sont pas des libérateurs, mais d'anciens seigneurs de guerre d'Al-Qaïda, relookés en costume, serrant la main des dirigeants du monde entier et remodelant l'État à leur image sectaire.
Pendant des années, beaucoup ont spéculé sur ce à quoi ressemblerait la Syrie - un pays caractérisé par une profonde diversité religieuse et culturelle - si l'opposition armée, dominée par les extrémistes, parvenait à renverser le gouvernement de Bachar el-Assad.
Au début de la guerre, même les plus fervents détracteurs d'Assad ont commencé à comprendre la triste réalité : l'alternative au régime autoritaire de Bashar al-Assad serait bien pire. Aujourd'hui, avec l'effondrement du gouvernement d'Assad, ce sombre scénario s'est réalisé et la Syrie est témoin des conséquences de ce changement radical de pouvoir.
Le 29 janvier, le département des opérations militaires du gouvernement de facto en Syrie a annoncé qu'Ahmad al-Sharaa - précédemment connu sous son nom de guerre Abu Mohammad al-Julani - assumerait la présidence du pays pendant une “phase de transition”.
L'annonce comprenait la suspension de la constitution du pays et la dissolution de l'ancien parti Baas au pouvoir, de l'Assemblée du peuple, de l'ancienne armée nationale, des services de sécurité et de toutes les factions armées - y compris le Hayat Tahrir al-Sham (HTS) de Ahmad al-Sharaa, l'ancienne filiale d'Al-Qaïda en Syrie.
Ahmad al-Hayes, également connu sous le nom d'Abu Hatem Shaqra, chef de la faction Ahrar al-Sharqiya de l'Armée nationale syrienne (ANS) soutenue par la Turquie - une organisation responsable de nombreux crimes de guerre- a prononcé un discours lors de cette soi-disant “Conférence de la Victoire”.
Le monde n'a plus qu'à se demander qui sont les personnages clés qui dirigent aujourd'hui la Syrie, et ce que cela implique pour l'avenir du pays.
Pour comprendre les événements d'aujourd'hui, il est nécessaire de revenir une décennie en arrière. En 2015, la ville d'Idlib, dans le nord-ouest du pays, est tombée aux mains du Front Nusra, que le responsable américain Brett McGurk a qualifié de “plus grand sanctuaire d'Al-Qaïda” au monde. Alors que d'autres régions de la Syrie ont vu différentes organisations terroristes aller et venir, perdre et gagner du terrain, et finalement être vaincues par l'Armée arabe syrienne (AAS) et ses alliés au fil des ans - Idlib est restée sous le contrôle de Front Nusra.
En 2015, Front Nusra a été rebaptisé Jaish al-Fatah. L'année suivante, il a été rebaptisé Jabhat Fateh al-Sham, et a rompu ses relations avec Al-Qaïda pour tenter de gagner en légitimité. C'est en 2017 qu'il s'est finalement fait connaître sous le nom de HTS.
Tout cela s'est fait avec le soutien du Qatar et avec l'aide du religieux wahhabite saoudien Abdullah al-Muhaysni, basé en Syrie, qui a envoyé des adolescents en mission suicide et a été responsable du recrutement de milliers et de milliers de militants extrémistes. Il se promène aujourd'hui librement à travers la Syrie, où il tient de nombreux discours.
HTS a mis en place une administration politique dans le gouvernorat « libéré » d'Idlib et a commencé à se gouverner - créant le prototype du régime qui dirige aujourd'hui la majorité du pays, y compris Damas.
En décembre 2024, l'impensable s'est produit. Après une offensive éclair de 11 jours, les combattants menés par HTS ont pris d'assaut Damas, renversant le gouvernement d'Assad. Avec le soutien de l'étranger, notamment de la Turquie et, plus récemment, de l'Ukraine, et grâce à une stratégie mensongère, l'ancienne branche d'Al-Qaïda a réussi ce qu'aucune faction avant elle n'avait réussi à faire : prendre le contrôle de la capitale de la Syrie et revendiquer le pouvoir sur le pays.
Un gouvernement nommé et dirigé par une telle organisation ne peut qu'être composé d'un large éventail de personnages douteux. Voici quelques-unes des personnalités les plus en vue à la tête de la nouvelle Syrie.
Le nouveau chef d'État de la Syrie, Ahmad al-Sharaa
Dans une vie antérieure, le chef de HTS, Ahmad al-Sharaa, a brièvement étudié la communication et les médias, puis a rejoint la faculté de médecine de l'université de Damas avant de rejoindre Al-Qaida en Irak (AQI) après l'invasion américaine de 2003.
Son CV tristement célèbre comprend le statut d'ancien adjoint du chef de l'État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, à l'époque où le sinistre groupe terroriste était connu sous le nom d'État islamique d'Irak (ISIS). Envoyé par Baghdadi en 2011 pour entrer en guerre contre le gouvernement d'Assad en Syrie, Ahmad al-Sharaa a participé au lancement d'attentats-suicides meurtriers contre des membres des forces de sécurité et contre des civils, avant de fonder Front Nusra en 2012.
Front Nusra, branche officielle d'Al-Qaïda au Levant, a terrorisé les populations syrienne et libanaise pendant des années sous la direction d’al-Sharaa. À l'époque où il était en Irak, al-Sharaa a d'abord été associé au précurseur de l'État islamique, AQI - lui-même responsable de nombreux attentats aveugles, notamment de bombardements de sites religieux et de meurtres de civils et de fidèles - dans le but de déclencher une guerre confessionnelle.
Après sa libération de Camp Bucca géré par les États-Unis en 2008, où il a été détenu aux côtés de Baghdadi et de nombreux futurs dirigeants de l'État islamique, al-Sharaa a servi d'émir à Mossoul pour ISIS - une période marquée par de nombreux meurtres et d'enlèvements de Chrétiens et de Yazidis.
Après la prise de Damas, et donc de la Syrie en décembre 2024, la justice irakienne a émis un mandat d'arrêt contre al-Sharaa. Selon des sources citées par l'agence de presse Shafaq, des détenus en Irak auraient avoué des crimes qui l'impliquent personnellement. Pourtant, M. Sharaa rencontre aujourd'hui des dirigeants internationaux, y compris des responsables américains et européens. Après sa rencontre avec une délégation de Washington à Damas le mois dernier, la désignation d'al-Sharaa au titre de terroriste par les États-Unis et la prime de 10 millions de dollars pour sa capture ont été rapidement levées.
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Le nouveau dirigeant syrien non élu a récemment rencontré le président de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, le Premier ministre intérimaire libanais, Najib Mikati, et l'émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al-Thani, premier chef d'État à rencontrer l'ancien dirigeant de Front Nusra. Sa rencontre avec M. Mikati a été un choc et une déception pour de nombreux Libanais qui se souviennent des crimes commis par Front Nusra contre le pays, tels que les attentats suicides meurtriers, les enlèvements et les exécutions de soldats libanais, ainsi que l'infiltration et l'occupation du territoire libanais près de la frontière syrienne.
Des extrémistes à la tête de la nouvelle armée syrienne
Les soi-disant forces armées syriennes comprennent désormais des commandants non syriens, dont beaucoup sont des vétérans d'Al-Qaïda et de l'État islamique. M. al-Sharaa a déclaré que les militants étrangers “doivent être félicités” parce qu'ils “font partie du mouvement qui a conduit à la chute d'Assad”. Il a également déclaré que les combattants étrangers qui restent en Syrie pourront potentiellement se voir accorder la citoyenneté syrienne.
Abdulaziz Dawood Khudaberdi, un militant chinois ouïghour du Parti islamique du Turkistan (TIP), a été nommé brigadier général.
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Le TIP est une organisation militante ouïghoure qui a combattu sous le commandement de HTS pendant des années. Ses combattants sont entrés illégalement en Syrie après 2011, comme les dizaines de milliers d'autres combattants étrangers de nombreuses nations différentes venus dans le pays pour combattre l'ancien gouvernement.
Le TIP a appelé à la création d'un État islamique dans certaines parties de la Chine et de l'Asie centrale, et est considéré par Pékin comme une menace sérieuse pour ses intérêts et sa sécurité. Deux autres combattants ouïghours, Mawlan Tarsoun Abdussamad et Abdulsalam Yasin Ahmad, ont été nommés colonels.
Omar Mohammed Jaftashi, citoyen turc, et Abdul Rahman Hussein al-Khatib, citoyen jordanien, ont également été nommés généraux de brigade.
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En outre, le combattant tadjik Saifiddin Tojiboev, recherché dans son pays d'origine, le Tadjikistan, pour appartenance à des organisations terroristes et recrutement de militants extrémistes, selon une source anonyme des forces de l'ordre tadjikes citée par Radio Free Europe (RFE), a été nommé colonel.
Abdul Jashari, un extrémiste albanais, a été nommé colonel. Omar Mohammed Jaftashi, un citoyen turc, est promu brigadier-général. Et la liste est encore longue.
Le ministre de la Justice syrien, Shadi Mohammad al-Waisi
Shadi Mohammad al-Waisi, nommé ministre de la Justice en décembre, était auparavant juge au sein de Front Nusra et est titulaire d'un diplôme en charia islamique. Il poursuit actuellement un master en études islamiques. En 2011, il a participé à la création de l'autorité de la charia dans le district de Daharat Awad à Alep, où il a exercé les fonctions de juge avant de prendre part à la création de l'autorité quadripartite de la charia à Alep en 2012.
Al-Waisi a continué à monter en grade, occupant les fonctions de juge pénal militaire, de juge d'appel et de procureur général. Il a également dirigé de nombreux tribunaux à Alep pendant les années de domination violente de Front Nusra dans la ville antique.
Récemment, des vidéos authentifiées ont montré al-Waisi en train de superviser l'exécution publique de femmes accusées de prostitution et d'adultère en 2015, ce qui n'a pas suscité de condamnation adéquate et est passé largement inaperçu dans les médias grand public.
Un fonctionnaire du nouveau gouvernement a déclaré à l'organisme de vérification des informations Verify-Sy que les images
“documentent l'application de la loi à un moment et dans un lieu donnés, où les procédures ont été menées conformément aux lois en vigueur à l'époque”, et qu'elles illustrent “une étape aujourd’hui dépassée, à la lumière des réformes juridiques des procédures actuelles, ce qui ne permet pas de généraliser ou d'utiliser ces faits pour décrire l'étape actuelle, compte tenu des circonstances et des informations spécifiques”.
Bien entendu, le ministre de la Justice ne sera pas traduit en justice pour ses crimes.
Le ministre syrien de la Défense, Murhaf Abu Qasra
Murhaf Abu Qasra, également connu sous le nom d'Abu Hassan 600, a été nommé ministre de la Défense après la chute du gouvernement d'Assad. Il est titulaire d'une licence en ingénierie agricole, a été l'un des principaux dirigeants de l'aile militaire de HTS pendant plusieurs années, et a été responsable de l'unité de drones du groupe, connue sous le nom de Brigades Shaheen.
Depuis qu'il a pris ses fonctions de ministre de la Défense, des rapports ont fait état de l'implication d'Abu Qasra dans de nombreux crimes et atrocités : 20 meurtres prémédités, 15 vols à main armée, 12 amputations, 150 exécutions de Chiites, de Chrétiens et d'athées, 15 cas de lapidation à mort et 10 cas de viols de femmes captives (HTS, sous ses divers visages au fil des ans, a fait sa part de captives - et a même kidnappé des nonnes).
Dans cette étrange vidéo, on voit M. 600 sourire et se tenir à côté d'un personnage à l’allure médiévale, tenant une épée et criant une expression péjorative désignant les Alaouites, “Nusayriyah”.
Anas Hassan Khattab, chef du renseignement syrien
Anas Hassan Khattab, cofondateur de Front Nusra aux côtés d'al-Sharaa et du nouveau ministre des Affaires étrangères de Syrie, Asaad Hassan al-Shaibani, a été nommé à la tête du renseignement syrien. Il a étudié l'architecture à l'université de Damas avant de partir pour l'Irak en 2008, où il s'est rendu pour “lutter contre l'occupation américaine”, selon Syrie TV.
Khattab, également connu sous le nom d'Abu Ahmed Hudood, a été placé sur la liste noire des terroristes par le Conseil de sécurité des Nations unies en septembre 2014 en raison de ses liens étroits avec Al-Qaïda, en particulier AQI.
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Selon la liste, il a été plusieurs années durant impliqué “dans le financement, la planification, la facilitation, la préparation ou la perpétration d'actes ou d'activités par Front Nusra, en liaison avec lui, sous son nom, pour son compte ou en son soutien” et “en apportant par ailleurs son concours à des actes ou activités de Front Nusra”.
Khattab a également été condamné par le département du Trésor des États-Unis en 2012 pour ses liens avec Al-Qaida. Le nouveau chef du renseignement de la Syrie a exercé les fonctions d'émir administratif de Front Nusra dès le début de l'année 2014, et a fait partie de son Conseil de la Choura [le parlement d'un État islamique, le conseil d'administration d'un parti ou d'une institution religieuse, et dans le cadre religieux musulman, un concile de juges musulmans] dès le milieu de l'année 2013. Il a également été chargé de sélectionner les gardes du corps personnels d'al-Sharaa.
Ces dernières années, Khattab a supervisé les opérations de sécurité générale à Idlib. Son implication dans la collecte de renseignements remonte à la période où HTS a affermi son contrôle sur le nord de la Syrie avec le soutien de la Turquie.
À cette époque, il gérait la surveillance des réseaux clandestins le long des frontières des zones contrôlées par HTS. Selon un rapport d'enquête réalisé par Enab Baladi l'année dernière, al-Sharaa s'est appuyé sur Khattab pour “les dossiers de sécurité interne et l'élimination des opposants”.
Aisha al-Debs, responsable de la Condition féminine
Dans le cadre des initiatives visant à favoriser l'inclusion, Aisha al-Debs a été nommée responsable de la condition féminine. Elle est titulaire d'une maîtrise en administration des affaires de l'université de Damas. Bien qu'on ne sache pas grand-chose sur elle, Aisha al-Debs, qui possède la double nationalité turque et syrienne et a vécu en Turquie pendant dix ans, a déclaré franchement, lors d'une récente interview avec TRT, comment elle compte s'acquitter de sa tâche :
“Je ne laisserai aucune latitude à ceux qui ne partagent pas mes idées”.
Elle a ajouté que la Syrie “souffrait auparavant de programmes de formation mis en place par des organisations étrangères” qui nuisaient aux femmes et aux enfants et entraînaient des taux de divorce plus élevés. Mme Debs a ajouté que les femmes sont “les premières responsables de leur famille, de leur mari et de leurs priorités”.
Elle a également déclaré que la nouvelle administration de la Syrie a pour objectif de “créer un modèle adapté à la réalité et aux spécificités des femmes syriennes”, qui serait fondé sur la charia islamique.
Carnage confessionnel et zéro “démocratie”
Les diplomates occidentaux et les délégations étrangères se sont empressés de s'engager auprès de HTS - qui a vanté son souci d'inclusivité et du respect des droits des minorités. Pourtant, la réalité sur le terrain est radicalement différente. Les exécutions, les purges confessionnelles ainsi que la profanation des sites religieux sont devenues monnaie courante.
Au cours du premier mois du règne de HTS, 150 Alaouites ont été tués, des centaines de personnes arrêtées et torturées, et les Chrétiens ont été expulsés de la ville de Maaloula. Des arbres de Noël ont été brûlés sur la place publique et des vidéos ont circulé montrant des Alaouites se faire humilier et contraints d'aboyer comme des chiens.
Al Sharaa et d'autres responsables ont promis d'unifier la Syrie, s'engageant à protéger les minorités et à sanctionner les acteurs “individualistes” pour toute transgression envers les Chrétiens, les Alaouites, les Chiites et d'autres, mais de nombreuses sources indiquent que c'est l’inverse qui est en train de se produire.
“Nous connaissons l'affiliation idéologique de HTS et ce qu'il a fait dans le passé, mais nous entendons et voyons aussi le désir de modération et d'entente avec d'autres acteurs majeurs. Nous sommes venus en Syrie la main tendue, et avec avec des attentes très claires vis-à-vis de la nouvelle administration, et cette dernière sera jugée sur ses actes”,
a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, lors de sa visite en Syrie le 3 janvier, où elle a rencontré al-Sharaa et des responsables du nouveau gouvernement.
Si la nouvelle Syrie persiste dans cette voie, le gouvernement dirigé par HTS risque de ne pas durer. Le peuple syrien n'acceptera pas, dans ces circonstances, une administration composée d'extrémistes, compte tenu de son évidente incapacité à reconstruire une nation unifiée et diversifiée.
Certains ont déjà commencé à prendre les armes, notamment d'anciens membres et soutiens de l'ancienne armée syrienne. On a également signalé que des chrétiens se sont défendus contre HTS.
En attendant, la Syrie reste l'otage d'un gouvernement issu d'Al-Qaida, avec lequel l'Occident s'engage de manière plus qu'inquiétante.
https://thecradle.co/articles/in-syria-the-lunatics-are-running-the-asylum
Une épouvantable brochette de psychopathes! L’équipe idéale pour dépecer et anéantir un pays, bref, en parfaite congruence avec les plans Oded Ynion et ceux des neo-cons US. RIP la Syrie!….