đâđš Fin de partie pour Netanyahu & les ambitions de sa clique d'extrĂȘme droite
Biden a clairement montré que les souffrances des Palestiniens n'ont aucune importance à ses yeux. Mais quand des Européens blancs & des Américains sont tués, il n'a d'autre choix que de réagir.
đâđš Fin de partie pour Netanyahu & les ambitions de sa clique d'extrĂȘme droite
Par Mitchell Plitnick, le 5 avril 2024
Les Ă©vĂ©nements de ces derniers jours laissent penser que la fin de partie israĂ©lienne se profile Ă l'horizon. Les objectifs du gouvernement d'extrĂȘme droite de Netanyahou ne se limitent pas Ă Gaza : il veut s'emparer de toute la Palestine et dĂ©clencher une guerre avec le Hezbollah et l'Iran.
MalgrĂ© ce qu'il dit en public, le gouvernement Netanyahou sait que le Hamas ne peut ĂȘtre Ă©radiquĂ© par la force, et que toute tentative en ce sens ne fera que radicaliser un nombre bien plus important de personnes, tant en Palestine que dans le monde entier, contre IsraĂ«l. Ces personnes sâen prendront, de maniĂšre violente ou non, Ă IsraĂ«l dans les annĂ©es Ă venir. Seul un imbĂ©cile ne sâen rend pas compte. Et quels que soient les dirigeants israĂ©liens, ce ne sont pas des imbĂ©ciles. Quel est donc leur objectif final ?
Ils ont clairement démontré que la libération des otages détenus à Gaza n'était pas leur priorité. Si c'était le cas, ils auraient depuis longtemps conclu un cessez-le-feu pour obtenir la libération des otages, une voie qui s'est déjà avérée efficace, alors que l'assaut d'Israël a déjà entraßné la mort de dizaines d'otages.
Si les objectifs dĂ©clarĂ©s sont faux - et ils le sont manifestement -, on peut se demander quelle est la finalitĂ© rĂ©elle d'IsraĂ«l. Les actions israĂ©liennes ont-elles un objectif non avouĂ© ? Les Ă©vĂ©nements de ces derniers jours suggĂšrent que nous sommes peut-ĂȘtre en train de voir cette finalitĂ© se dessiner.
En l'espace de quelques jours, Israël a pénétré profondément sur le territoire du Liban pour assassiner de maniÚre ciblée un dirigeant du Hezbollah. Il a confisqué une grande partie des terres palestiniennes dans la vallée du Jourdain. Il a détruit le consulat iranien à Damas, tuant sept conseillers militaires iraniens, et il a mené une opération meurtriÚre visant les véhicules de la World Central Kitchen, tuant six travailleurs humanitaires internationaux et un travailleur humanitaire palestinien.
Ces Ă©vĂ©nements peuvent sembler disparates, reliĂ©s uniquement par les actions dâune armĂ©e israĂ©lienne qui a complĂštement dĂ©raillĂ©, mais qui continue Ă bĂ©nĂ©ficier du soutien et de l'impunitĂ© des Ătats-Unis et de l'Europe. Mais il se peut qu'il y ait davantage de liens entre eux.
L'extrĂȘme droite israĂ©lienne saisit une opportunitĂ©
Il est largement admis, et Ă juste titre, que le Premier ministre israĂ©lien Benjamin a tout intĂ©rĂȘt Ă prolonger les opĂ©rations Ă Gaza. On craint Ă©galement qu'IsraĂ«l n'essaie d'Ă©tendre le conflit au Hezbollah, voire Ă l'Iran, une extension des combats qui pourrait bien pousser les Ătats-Unis Ă s'en mĂȘler Ă©galement.
Les rĂ©cents incidents semblent indiquer qu'IsraĂ«l accĂ©lĂšre ses actions dans cette direction. Et c'est lĂ que nous devons nous pencher sur l'aile droite israĂ©lienne, plutĂŽt que de nous concentrer sur les intĂ©rĂȘts personnels sans envergure de Netanyahou.
Pendant des dĂ©cennies, l'extrĂȘme droite israĂ©lienne a ressenti les contraintes imposĂ©es par la dĂ©pendance d'IsraĂ«l Ă l'Ă©gard du soutien militaire et politique des Ătats-Unis, et par l'importance de ses Ă©changes commerciaux avec l'Europe. Ces derniĂšres annĂ©es, IsraĂ«l, sous la direction de Netanyahou, s'est efforcĂ© de diversifier ses partenaires commerciaux, et a mĂȘme cherchĂ© Ă conclure davantage de contrats d'armement et d'accords politiques avec d'autres pays. Mais il n'a pas Ă©tĂ© en mesure de remplacer les Ătats-Unis et l'Europe en tant que principaux mĂ©cĂšnes d'IsraĂ«l.
Mais aujourd'hui, l'extrĂȘme droite israĂ©lienne se trouve dans une position de pouvoir jamais approchĂ©e auparavant. Elle est au sommet de sa popularitĂ© en IsraĂ«l, en particulier auprĂšs de la jeune gĂ©nĂ©ration d'IsraĂ©liens. La fenĂȘtre d'Overton de la politique israĂ©lienne s'est dĂ©placĂ©e plus Ă droite que jamais, Ă tel point qu'un leader radical de colons comme Naftali Bennett Ă©tait considĂ©rĂ© comme occupant le centre politique, bien qu'un peu Ă sa droite.
Pourtant, avant le 7 octobre, l'extrĂȘme droite n'Ă©tait pas encore assez puissante en IsraĂ«l pour faire basculer le pays dans son camp fasciste. Ses tentatives se sont heurtĂ©e Ă une rĂ©action de colĂšre tenaces dans tout le pays - les manifestations frĂ©quentes que nous avons tous vues.
Mais l'attaque du Hamas a radicalement changé la donne. Pour les partisans de la ligne dure du Likoud, du Pouvoir juif et du Sionisme religieux, une occasion en or s'est présentée.
Le pays Ă©tait galvanisĂ© par la colĂšre, la haine et la peur. CâĂ©tait lâopportunitĂ© pour principaux dirigeants du gouvernement de faire tout ce qui Ă©tait en leur pouvoir pour dĂ©tourner la responsabilitĂ© des rĂ©sultats cataclysmiques de l'attaque du Hamas de leur propre incompĂ©tence, pourtant largement responsable du succĂšs sanglant des attaquants. Ils allaient agir de toutes les maniĂšres possibles pour canaliser la colĂšre et la soif de sang du pays vers Gaza, de peur qu'elle ne se retourne davantage en interne et que les IsraĂ©liens ne demandent des comptes Ă leurs dirigeants pour leurs Ă©checs.
Netanyahou serait Ă©videmment tout acquis Ă tout ce qui pourrait non seulement lui permettre de rester au pouvoir, mais aussi lui donner l'occasion de rĂ©tablir son pouvoir sur IsraĂ«l (bien qu'il ait rĂ©ussi Ă gĂącher cette occasion). Mais pour le groupe le plus important d'idĂ©ologues d'extrĂȘme droite, il s'agissait d'une occasion de mettre enfin Ă l'Ă©preuve leur âsolutionâ, Ă savoir une violence dĂ©bridĂ©e et Ă©crasante.
C'est ce raisonnement qui est Ă l'origine de l'assaut contre Gaza. Rendre Gaza inhabitable, anĂ©antir l'infrastructure civile de Gaza et tuer des dizaines de milliers de Palestiniens Ă Gaza n'est pas seulement l'expression de la violence ou de la rage. C'est la tentative de la droite israĂ©lienne de âgagnerâ la guerre de 1948. Une tentative pour ârĂ©soudreâ le âproblĂšme palestinienâ en Ă©radiquant le mouvement national palestinien.
Le Hamas en est venu Ă reprĂ©senter la rĂ©sistance armĂ©e Ă l'occupation israĂ©lienne, Ă la dĂ©possession et au dĂ©placement des Palestiniens. Comme toujours, il faut rappeler au monde qu'un peuple occupĂ© a droit Ă la rĂ©sistance armĂ©e, et que la question de savoir si le Hamas ou d'autres groupes ont toujours agi dans les limites de ce droit est une autre question. Gaza est l'endroit oĂč rĂ©side la population la plus rĂ©siliente du mouvement national palestinien, la rĂ©gion oĂč, quels que soient ce qu'IsraĂ«l lui ait infligĂ© au fil des dĂ©cennies, la dĂ©termination palestinienne demeure.
En dĂ©truisant Gaza et en resserrant son emprise - et, plus tard, en intensifiant la violence - sur la Cisjordanie, l'extrĂȘme droite israĂ©lienne entend mettre fin aux dĂ©bats sans fin sur la solution Ă deux Ătats en rendant la question sans objet. C'est bien sĂ»r ce que l'expansion des colonies et les diverses âmesures de sĂ©curitĂ©â tentent de rĂ©aliser depuis des annĂ©es, mais le 7 octobre a Ă©tĂ© l'occasion d'accĂ©lĂ©rer ce processus, comme l'extrĂȘme droite l'a toujours souhaitĂ©.
Quand les puissances mondiales regardent ailleurs
IsraĂ«l avait les coudĂ©es franches. le prĂ©sident amĂ©ricain soutenait pleinement ses actions, comme aucun prĂ©sident auparavant. La Russie est bien trop occupĂ©e en Ukraine pour aider les Palestiniens ou mĂȘme son alliĂ© syrien. L'Europe a suivi en grande partie l'exemple amĂ©ricain et connaĂźt dĂ©jĂ des divisions quant Ă son implication en Ukraine. La Chine ne s'implique pas aussi directement dans les conflits Ă©trangers. Tous ces Ă©lĂ©ments se sont combinĂ©s pour offrir Ă IsraĂ«l l'occasion la plus favorable jamais eue dâaller jusquâau bout, avec un minimum d'interfĂ©rence de la part des puissances extĂ©rieures.
Son ambition sâĂ©tend bien au-delĂ de Gaza. Il y a deux semaines, IsraĂ«l a volĂ© huit cent hectares de terres palestiniennes dans la vallĂ©e du Jourdain, en Cisjordanie. Le ministre des finances, Bezalel Smotrich, les a dĂ©clarĂ©es âterres d'Ătatâ, et ce le jour mĂȘme oĂč le secrĂ©taire d'Ătat amĂ©ricain Antony Blinken est arrivĂ© en IsraĂ«l pour s'entretenir avec M. Netanyahou.
Le moment choisi n'Ă©tait pas fortuit. Smotrich voulait voir si les Ătats-Unis rĂ©agiraient. Ils ne l'ont pas fait. En effet, les terres annexĂ©es font partie de la zone entourant la colonie de Ma'ale Adumim qui coupe la Cisjordanie en deux, rendant la crĂ©ation d'un Ătat palestinien viable encore plus complexe qu'auparavant. Alors que la solution des deux Ătats est depuis longtemps sans espoir, M. Biden continue Ă en parler comme dâun fantasme utile. Aujourd'hui, il vient de dĂ©montrer une fois de plus Ă quel point elle est illusoire.
Ce vol de terres va de pair avec l'escalade de la violence israélienne, les raids quotidiens et l'impunité accordée aux colons pour leurs pogroms dans les villages palestiniens, entraßnant l'abandon de bon nombre d'entre eux. Une nouvelle escalade en Cisjordanie est trÚs probable une fois qu'Israël en aura fini avec Gaza.
L'opportunisme régional israélien
Mais la droite opportuniste ne s'arrĂȘte pas Ă la Palestine. Ses incursions Ă l'intĂ©rieur du Liban ont suscitĂ© de vives inquiĂ©tudes, mĂȘme Ă Washington, qui craint une explosion rĂ©gionale. Jusqu'Ă prĂ©sent, le Hezbollah a voulu Ă©viter une escalade majeure avec IsraĂ«l. Mais il a refusĂ© de se redĂ©ployer au nord du fleuve Litani, comme l'y oblige la rĂ©solution 1701 du Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies aprĂšs la guerre de 2006, et il continue de tirer des roquettes, principalement sur des cibles militaires, dans le nord d'IsraĂ«l, en solidaritĂ© avec Gaza. LĂ aussi, le problĂšme disparaĂźtra dĂšs qu'IsraĂ«l mettra fin Ă sa campagne gĂ©nocidaire.
Pourtant, à mesure qu'Israël tue des combattants du Hezbollah et des civils libanais, le Hezbollah pourrait se sentir contraint d'engager un conflit plus musclé avec Israël. Les incursions israéliennes dans les régions du nord-est du Liban semblent destinées à déclencher l'affrontement entre Israël et Hezbollah.
L'objectif ultime d'amener le Hezbollah à combattre plus directement Israël est double : premiÚrement, éliminer la capacité du Hezbollah à affronter Israël et, deuxiÚmement, attirer enfin l'Iran dans un conflit direct. C'est trÚs probablement ce qui a motivé l'attaque du consulat iranien à Damas en début de semaine.
Cette idée ne semble pas avoir échappé à la Maison Blanche. Elle s'est montrée étonnamment prompte à désavouer toute connaissance ou implication dans l'attaque israélienne à Damas, mais elle ne l'a pas été autant à essayer de couvrir Israël dans cette affaire.
L'Iran, quant Ă lui, n'est pas prĂȘt Ă laisser les Ătats-Unis s'en tirer aussi Ă si bon compte. AprĂšs tout, Washington les accuse rĂ©guliĂšrement d'ĂȘtre responsables des actions de leurs alliĂ©s, que TĂ©hĂ©ran y soit pour quelque chose ou non. De mĂȘme, l'Iran tient les Ătats-Unis pour responsables et, Ă chaque fois qu'ils riposteront, ils risquent donc de s'en prendre aux forces amĂ©ricaines dans la rĂ©gion, Ă des citoyens ou Ă des sites israĂ©liens Ă l'Ă©tranger, voire aux deux Ă la fois.
Israël savait forcément que l'attaque contre Damas aboutirait à ce résultat. L'excuse invoquée pour justifier l'attaque du consulat, à savoir qu'il était utilisé à des fins militaires, n'est pas trÚs convaincante. Les consulats servent réguliÚrement de base aux militaires et aux services de renseignement pour leurs activités et leurs réunions, entre autres. Et ce n'est pas pour autant qu'ils sont des cibles légitimes.
Non, il s'agissait d'une provocation dĂ©libĂ©rĂ©e, destinĂ©e Ă susciter une rĂ©action iranienne et Ă pousser les Ătats-Unis Ă s'impliquer davantage dans une agression contre l'Iran.
D'aucuns pourraient trouver absurde que l'extrĂȘme droite israĂ©lienne, qui n'a pas fait preuve de grandes compĂ©tences en termes de rĂ©flexion stratĂ©gique, ni mĂȘme de professionnalisme au sein d'un gouvernement, puisse Ă©laborer de tels plans.
Mais l'analyse est juste. IsraĂ«l est cependant parvenu Ă cette situation non pas Ă dessein, mais plutĂŽt en tirant parti des occasions qui se prĂ©sentaient Ă lui. Le 7 octobre a Ă©tĂ© la clĂ©, offrant Ă la droite israĂ©lienne la chance dont elle a toujours rĂȘvĂ© - utiliser une force massive et dĂ©bridĂ©e pour rĂ©gler une fois pour toutes le conflit centenaire entre le sionisme et le nationalisme palestinien. Au fur et Ă mesure que l'offensive se poursuivait, l'occasion d'affronter l'ennemi jurĂ© de la rĂ©gion, l'Iran, s'est prĂ©sentĂ©e et reste prĂ©sente, bien que plus discrĂštement, car IsraĂ«l n'a pas l'avantage d'une force Ă©crasante contre un ennemi sans dĂ©fense, comme c'est le cas Ă Gaza.
Si Joe Biden a rĂ©agi vivement Ă l'assassinat des travailleurs humanitaires de la World Central Kitchen, on peut espĂ©rer que lui-mĂȘme, ou ceux qui le conseillent, reconnaissent le danger qu'IsraĂ«l reprĂ©sente Ă travers ses divers agissements. La rapiditĂ© avec laquelle Washington a niĂ© toute implication dans l'attentat de Damas pourrait laisser penser que quelqu'un Ă la Maison Blanche sait ce qui se trame. La demande de cessez-le-feu Ă Gaza formulĂ©e par Joe Biden pourrait, espĂ©rons-le, indiquer qu'il tente de contrer les efforts dĂ©ployĂ©s par IsraĂ«l pour entraĂźner les Ătats-Unis dans une guerre rĂ©gionale.
La tentative opportuniste de Netanyahou de dĂ©clencher une guerre plus Ă©tendue dans l'espoir de vaincre enfin les Palestiniens et l'Iran nâest pas un acte que d'autres dirigeants israĂ©liens auraient cautionnĂ©. Benny Gantz, Yair Lapid, et mĂȘme un personnage aussi Ă droite sur la question palestinienne que Gideon Sa'ar ne sont pas du genre Ă vouloir risquer des rĂ©percussions permanentes et majeures sur les relations entre les Ătats-Unis et IsraĂ«l, ainsi qu'une guerre rĂ©gionale qu'IsraĂ«l n'est absolument pas sĂ»r de gagner.
Mais M. Biden a également su saisir avec cynisme une opportunité, bien que potentiellement positive, en exploitant le dégoût de l'Europe et de l'opinion publique américaine face à l'assassinat gratuit de travailleurs humanitaires par Israël pour enfin proférer une véritable menace à l'encontre de M. Nétanyahou. D'ores et déjà , Israël a été contraint d'accepter d'ouvrir les frontiÚres de Gaza à l'aide humanitaire (on se demande comment Biden et Blinken concilient cet accord avec leurs affirmations ridicules selon lesquelles Israël ne violait pas le droit international en bloquant l'aide humanitaire).
Reste Ă savoir si M. Biden est rĂ©ellement disposĂ© Ă prĂ©server les intĂ©rĂȘts nationaux amĂ©ricains et Ă Ă©viter d'ĂȘtre entraĂźnĂ© dans la guerre rĂ©gionale souhaitĂ©e par les dirigeants actuels d'IsraĂ«l. On peut raisonnablement espĂ©rer que Washington en est conscient, ce qui a motivĂ© l'Ă©volution de ces derniĂšres semaines vers un rejet des torts sur Netanyahou et un appel aux IsraĂ©liens Ă l'Ă©vincer - un appel clairement pris en compte par Benny Gantz.
Joe Biden a clairement fait comprendre que les souffrances des Palestiniens n'avaient aucune importance Ă ses yeux. Mais lorsque des EuropĂ©ens blancs et des AmĂ©ricains d'origine canadienne sont tuĂ©s, il n'a d'autre choix que de rĂ©agir. On peut espĂ©rer qu'il en sera de mĂȘme pour maintenir les Ătats-Unis Ă l'Ă©cart d'une guerre rĂ©gionale qui ne saurait ĂȘtre dĂ©clenchĂ©e sans espoir qu'IsraĂ«l n'y entraĂźne les Ătats-Unis. La seule façon de l'arrĂȘter est de mettre fin au gĂ©nocide Ă Gaza.
https://mondoweiss.net/2024/04/netanyahus-endgame-and-the-israeli-far-rights-regional-ambitions/