đâđš Fred Hageneder: La bataille pour la Terre : Les stratĂ©gies dĂ©routantes de lâindustrie des combustibles fossiles â Partie 1
Tous les pollueurs climatiques â Big Oil et les gouvernements obĂ©issants â ont rapidement adoptĂ© cette devise comme nouveau slogan, mais ni âzĂ©ro netâ ni âdâici 2050â ne sont rĂ©alistes.
đâđš La bataille pour la Terre : Les stratĂ©gies dĂ©routantes de lâindustrie des combustibles fossiles â Partie 1
đ° Par Fred Hageneder, le 29 octobre 22
Le rĂ©cent ouvrage du climatologue de renom Michael E. Mann, intitulĂ© The New Climate War : the fight to take back our planet (La nouvelle guerre du climat : la lutte pour reprendre notre planĂšte), souligne avec force que les puissants groupes dâintĂ©rĂȘt de lâindustrie des combustibles fossiles continuent de verser des centaines de millions de dollars par an pour influencer secrĂštement les dĂ©bats sur les Ă©missions de gaz Ă effet de serre, la conservation et lâaction climatique. Seules les stratĂ©gies ont changĂ© : les mensonges et le dĂ©ni de rĂ©alitĂ© ont fait place Ă des formes plus subtiles de dĂ©sinformation et de tromperie. Et nous tombons tous dans le panneau, encore et encore.
LâĂ©cocentriste Fred Hageneder donne un rĂ©sumĂ© annotĂ© du message extrĂȘmement important de Mann.
Depuis la fin des annĂ©es 1970, lâindustrie des combustibles fossiles a su que les Ă©missions incontrĂŽlĂ©es de gaz Ă effet de serre allaient rĂ©chauffer lâatmosphĂšre et provoquer des perturbations massives du climat et des systĂšmes de survie de la planĂšte. Mais plutĂŽt que de rendre publiques les conclusions alarmantes de leurs propres scientifiques, les grandes compagnies pĂ©troliĂšres ont prĂ©fĂ©rĂ© dissimuler ces conclusions pendant des dĂ©cennies, sachant pertinemment que, dans lâespace dâune vie humaine, le dĂ©rĂšglement du climat mondial entraĂźnerait le recul des calottes polaires, lâĂ©lĂ©vation du niveau des mers, la disparition dâĂ©cosystĂšmes entiers, la destruction des habitats et lâĂ©cocide, [ainsi que] des problĂšmes croissants de disponibilitĂ© de nourriture et dâeau douce dans de nombreuses rĂ©gions du monde et dâinĂ©vitables migrations de masse. (1)
Figure 1 : Augmentation du CO2 dans lâatmosphĂšre et augmentation de la tempĂ©rature moyenne mondiale en fonction du temps. Document dâinformation interne dâExxon datant de 1982, tirĂ© de The Guardian (2). Les calculs prĂ©sentĂ©s dans le graphique prĂ©disaient assez prĂ©cisĂ©ment lâaugmentation de la tempĂ©rature moyenne mondiale.
Ainsi, ils savaient aussi que la régulation de la production et de la consommation mondiales de combustibles fossiles mettrait en péril leur activité principale.
Entre 2015 et 2018, une sĂ©rie de fuites ainsi quâun journalisme dâinvestigation approfondi ont mis fin Ă lâĂšre du dĂ©ni du dĂ©rĂšglement climatique de Big Oil (Les grandes compagnies pĂ©troliĂšres). (3) Et le mouvement climatique de 2019 a contribuĂ© Ă transmettre ces rĂ©vĂ©lations directement au public. Cela a conduit Ă une vague sans prĂ©cĂ©dent dâactions en justice qui visent Ă tenir lâindustrie pĂ©troliĂšre et gaziĂšre responsable de la destruction de la nature causĂ©e par les combustibles fossiles. Des Ătats amĂ©ricains comme New York, le Texas, le Massachusetts, le Minnesota, le Delaware et le Connecticut, ainsi que de nombreuses villes et communes, poursuivent les grandes compagnies pĂ©troliĂšres pour fraude, dĂ©faut de mise en garde des consommateurs contre un produit dangereux, pratiques commerciales trompeuses et allĂ©gations de publicitĂ© mensongĂšre. (4) Et des associations dâactionnaires poursuivent les grandes compagnies pĂ©troliĂšres pour avoir utilisĂ© les fonds des actionnaires pour des campagnes de dĂ©sinformation visant Ă promouvoir le dĂ©ni du changement climatique.
Les premiers succĂšs ont commencĂ© Ă apparaĂźtre : En mai 2021, un tribunal de La Haye a ordonnĂ© Ă Royal Dutch Shell de rĂ©duire ses Ă©missions mondiales de carbone de 45 % dâici Ă la fin de 2030. (5) En janvier de cette annĂ©e, un juge fĂ©dĂ©ral amĂ©ricain a annulĂ© la location de plus de 80 millions dâhectares de rĂ©serves de pĂ©trole et de gaz dans le Golfe du Mexique. (6) MĂȘme les grands investisseurs commencent Ă dĂ©velopper une aversion pour les combustibles fossiles â un mouvement de dĂ©sinvestissement a commencĂ© dans les secteurs bancaires et financiers. Bien avant lâĂ©clatement de la crise Ă©nergĂ©tique actuelle, les Ă©conomistes sâattendaient Ă ce que la bulle des combustibles fossiles Ă©clate au cours de la dĂ©cennie. Les gouvernements et les hommes politiques du monde entier sont conscients de la crise imminente et sâengagent pour la forme en faveur de lâaction climatique (bien que, la plupart du temps, ils ne font pratiquement rien, voir ci-dessous).
Mais Mann nous avertit Ă©galement que nous avons dâĂ©normes obstacles Ă surmonter. Pour lâinstant, les combustibles fossiles continuent de couler, lâexploration pĂ©troliĂšre et gaziĂšre se poursuit sans relĂąche et les subventions mondiales ont atteint des niveaux sans prĂ©cĂ©dent (7). Dos au mur, Big Oil investit plus que jamais dans lâillusion climatique ; on estime quâil sâagit de 500 millions de dollars par an (8), ce qui fait dire Ă Mann que câest « la campagne de relations publiques la mieux financĂ©e et la mieux organisĂ©e de lâhistoire ». (9) Cependant, « campagne de relations publiques » est un euphĂ©misme ; il sâagit dâune vĂ©ritable guerre de lâinformation. (10)
Les dĂ©buts de lâeffondrement climatique Ă©tant dĂ©sormais visibles pour tous, Big Oil ne peut plus sâen tirer par un simple dĂ©ni. La « nouvelle guerre climatique » menĂ©e par lâindustrie des combustibles fossiles a changĂ© de vitesse. Les nouvelles stratĂ©gies sont les suivantes :
DĂ©sinformation et tromperie
Distraction et diversion
Retard
Humeur apocalyptique et désespoir
Avec des dĂ©tails soigneusement rĂ©fĂ©rencĂ©s, le livre de Mann expose les programmes secrets. Et il suggĂšre diverses contre-mesures pour que nous ne restions pas soumis Ă ce lavage de cerveau et Ă cette manipulation. Alors, quoi que vous lisiez sur la protection du climat et de la nature, sur les combustibles fossiles et le secteur de lâĂ©nergie, sur les marchĂ©s libres comparĂ©s Ă la rĂ©glementation gouvernementale, sur la croissance Ă©conomique comparĂ©e Ă la dĂ©croissance (degrowth), sur les milliardaires et le mondialisme, faites attention aux stratĂ©gies mentionnĂ©es ci-dessus.
DĂ©sinformation et tromperie
Le pouvoir de la dĂ©sinformation est peut-ĂȘtre expliquĂ© de la meilleure façon dans un document interne du lobby des combustibles fossiles, le tristement cĂ©lĂšbre « mĂ©mo Luntz » de 2002 : « Si le public en vient Ă croire que les questions scientifiques ont Ă©tĂ© rĂ©glĂ©es, son opinion sur le rĂ©chauffement climatique changera en consĂ©quence ». En dâautres termes, ne laissez pas croire quâil existe un consensus scientifique sur le rĂ©chauffement climatique dâorigine humaine et ses dangers ! Faites croire au public que la science du climat est controversĂ©e et contestĂ©e ! Le mĂ©mo suggĂ©rait Ă©galement de minimiser le rĂ©chauffement climatique en le considĂ©rant comme une simple « thĂ©orie ». Et il conseillait Ă ses destinataires, les lobbyistes des combustibles fossiles et les politiciens rĂ©publicains, dâutiliser les termes les moins menaçants possibles, en prĂ©fĂ©rant par exemple le terme inoffensif de « changement climatique » Ă celui de « rĂ©chauffement planĂ©taire ».
En effet, tromper les gens commence par le langage, par le choix des mots. Et les implications du mĂ©mo Luntz sont durables. Par exemple, pendant deux dĂ©cennies, nous avons Ă©galement perdu le terme et donc la conscience des « gaz Ă effet de serre » en orientant de maniĂšre unilatĂ©rale les discussions sur le climat vers le dioxyde de carbone. Aujourdâhui encore, la plupart des gens ne savent pas que le CO2 ne reprĂ©sente quâenviron deux tiers des gaz Ă effet de serre. La deuxiĂšme substance prĂ©occupante est le mĂ©thane, qui, pour une quantitĂ© Ă©gale, est 86 fois plus nocif pour le climat que le CO2, et dont lâindustrie des combustibles fossiles Ă©met dâĂ©normes quantitĂ©s. Le mĂ©thane nâest entrĂ© dans le dĂ©bat public quâavec la confĂ©rence sur le climat de Glasgow (COP26) en novembre 2021 (plus dâinformations Ă ce sujet dans la quatriĂšme partie).
La plupart des nĂ©gateurs du changement climatique de ces derniĂšres dĂ©cennies se sont appuyĂ©s sur lâobscurcissement de la science. Big Oil trouve toujours des scientifiques marginaux prĂȘts Ă contester le consensus de la science climatique en Ă©change de « dons » extrĂȘmement gĂ©nĂ©reux. Puis les gros titres crient: « Les scientifiques doutent du changement climatique ».
Cette stratĂ©gie est en fait ancienne, puisquâelle a Ă©tĂ© utilisĂ©e par lâindustrie du tabac il y a plus dâun demi-siĂšcle. Les scientifiques de lâindustrie avaient eux-mĂȘmes dĂ©jĂ identifiĂ© les dangers du tabagisme pour la santĂ© en 1950. Mais au lieu dâavertir les gens, Big Tobacco (les grands fabricants de tabac) a diffusĂ© des messages contraires Ă lâaide dâĂ©tudes falsifiĂ©es et de publicitĂ©s Ă gros budget (pour lesquelles neuf fabricants de tabac ont finalement Ă©tĂ© reconnus coupables de fraude Ă grande Ă©chelle par un juge fĂ©dĂ©ral en 2006). (11) Un mĂ©mo interne de 1969 dĂ©clare : « Le doute est notre produit. »
Ensuite, dans les annĂ©es 1960, les fabricants de pesticides ont copiĂ© les rĂšgles du jeu de lâindustrie du tabac pour disperser les inquiĂ©tudes quant aux effets nocifs des pesticides. Puis est venue lâindustrie du sucre, qui sâest montrĂ©e particuliĂšrement impitoyable en attaquant et en dĂ©nonçant les scientifiques qui mettaient en garde contre les effets malsains de la consommation de sucre. Aujourdâhui, câest Big Oil qui se livre exactement au mĂȘme genre de tactiques : « couvrir, nier le problĂšme, financer des scientifiques qui remettent en cause la science. Le mĂȘme schĂ©ma. Et certains des mĂȘmes avocats reprĂ©sentent Ă la fois le tabac et Big Oil », dĂ©clare le procureur Sharon Eubanks ». (11) Ce mariage impie entre Big Tobacco et Big Oil apparaĂźt Ă©galement dans le trio avec Big Pharma (les grandes industries pharmaceutiques) (plus dâinformations Ă ce sujet dans la partie 8).
Aujourdâhui, de nombreux efforts dĂ©formant la rĂ©alitĂ© visent le Green New Deal (GND) (nouvel accord vert). Au cĆur du GND il y a la combinaison de deux prioritĂ©s trĂšs importantes : passer des Ă©nergies fossiles aux Ă©nergies renouvelables et amĂ©liorer la justice sociale de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Il sâagit non seulement de veiller Ă ce que les mĂ©nages Ă faible revenu ne supportent pas lâessentiel des coĂ»ts de la transition Ă©nergĂ©tique, mais aussi dâĂ©liminer lâinjustice sociale qui existe de toute façon depuis trop longtemps. Si la crise Ă©nergĂ©tique de 2022 donne lâimpression dâĂȘtre tout le contraire, cela montre Ă quel point le rĂ©seau âlibertarienâ dâextrĂȘme droite des 0,01% a une emprise sur les sociĂ©tĂ©s occidentales (nous y reviendrons dans la sixiĂšme partie).
La proposition amĂ©ricaine du Green New Deal (fĂ©vrier 2019 ; oui, elle est antĂ©rieure au concept de Building Back Better (reconstruire mieux) aprĂšs la crise corona !) est un cadre pour moderniser les infrastructures, lâindustrie et les systĂšmes de transport afin de rĂ©duire massivement la pollution de la nature et les Ă©missions de gaz Ă effet de serre dans tous les secteurs de lâĂ©conomie amĂ©ricaine et dâassocier [Ă ces modernisations] la sĂ©curitĂ© et la prospĂ©ritĂ© Ă©conomiques. (12) Dans sa formulation originale, le GND est destinĂ© à « garantir Ă tous les habitants des Ătats-Unis un emploi avec un salaire permettant de subvenir aux besoins de la famille, des congĂ©s adĂ©quats pour raisons familiales et mĂ©dicales, des congĂ©s payĂ©s et une retraite sĂ»re. » (H.Res. 109 ; p. 12, H). (13)
MalgrĂ© ces dĂ©clarations claires, les campagnes de dĂ©sinformation nĂ©gligent dĂ©libĂ©rĂ©ment lâaspect social du Green New Deal, alimentant les craintes des gens que les prix de lâĂ©nergie augmenteraient de façon prohibitive et que lâaction climatique ne serait quâune machine Ă fric pour les « riches » sur le dos des classes les plus pauvres. La crise Ă©nergĂ©tique de lâaprĂšs-Covid-19, contrĂŽlĂ©e par Big Oil, semble aujourdâhui confirmer ceci et fait le jeu de lâindustrie des combustibles fossiles (nous y reviendrons dans la partie 8).
La couverture mĂ©diatique du mouvement des gilets jaunes en France a Ă©tĂ© dĂ©tournĂ©e Ă cette fin. Le mouvement est nĂ© dâune frustration gĂ©nĂ©ralisĂ©e face Ă lâinjustice Ă©conomique dans le pays, Ă laquelle lâaugmentation de la taxe sur les carburants nâa fait quâajouter la touche finale. Cependant, les mĂ©dias de droite pro-pĂ©trole ont mis lâaccent sur lâĂ©lĂ©ment « carburant » et ont alimentĂ© les craintes du public que les mesures nationales en faveur dâune Ă©nergie plus verte ne puissent conduire quâĂ des injustices pour les gens ordinaires. (14) (Pour en savoir plus sur le dĂ©tournement des mouvements populaires, voir la partie 8).
Un autre type de campagne de dĂ©sinformation propage le message contradictoire selon lequel lâĂ©lĂ©ment social du Green New Deal est un programme socialiste/communiste cachĂ© visant Ă dĂ©truire lâAmĂ©rique et la sociĂ©tĂ© occidentale. Câest du moins le point de vue auquel on pourrait sâattendre de la part des donateurs de la droite ultra-conservatrice qui parrainent ces campagnes. Et des mouvements comme celui des gilets jaunes ont Ă nouveau Ă©tĂ© abusĂ©s pour envoyer le message aux politiciens : « Vous voyez Ă quel point les mesures climatiques sont dangereuses ? Ne faites pas cela ! La foule de gauche va se soulever et vous allez sombrer dans les sondages ! » Le prĂ©sident Trump a Ă©galement claironnĂ© cet argument fallacieux. (15)
Un troisiĂšme argument pour dĂ©tourner les Ă©lecteurs du Green New Deal est le mythe de la « pauvretĂ© Ă©nergĂ©tique ». Ici, les industriels versent soudain des larmes de crocodile pour les nations les plus pauvres du Sud global, qui auraient besoin de la poursuite de lâĂšre fossile pour se maintenir Ă flot. Le dernier dĂ©fenseur du « mythe de la pauvretĂ© Ă©nergĂ©tique » est Bill Gates. (16) Le rĂ©cit de la « pauvretĂ© Ă©nergĂ©tique » recĂšle un grand potentiel qui permet au front fossile dâaffirmer que lâabandon des combustibles fossiles est raciste et ignorant des problĂšmes des pays pauvres. â Le caractĂšre destructeur et colonialiste de lâindustrie pĂ©troliĂšre est une toute autre histoire (plus dâinformations Ă ce sujet dans la quatriĂšme partie).
Câest justement le Sud global qui souffre le plus des effets de la destruction du climat. MĂȘme la Banque mondiale avertit que « le changement climatique non freinĂ© fera basculer 132 millions de personnes dans la pauvretĂ© au cours des dix prochaines annĂ©es ». (17) En ce qui concerne le Nord riche : oui, la transition Ă©nergĂ©tique coĂ»terait beaucoup dâargent, mais beaucoup moins que la gestion du chaos climatique qui se dĂ©ploie. Et la transition Ă©nergĂ©tique peut facilement ĂȘtre payĂ©e par les 5,9 billions de dollars de subventions directes et indirectes (en 2020) que reçoit chaque annĂ©e lâindustrie des combustibles fossiles. (7)
A notre Ă©poque (post-Covid-19, post-COP26), la tromperie la plus dangereuse est peut-ĂȘtre «ZĂ©ro net dâici 2050« . Tous les pollueurs climatiques â Big Oil et les gouvernements obĂ©issants â ont rapidement adoptĂ© cette devise comme nouveau slogan, mais ni âzĂ©ro netâ ni âdâici 2050â ne sont rĂ©alistes. Nous ne disposons pas du luxe de pouvoir attendre trois dĂ©cennies (dâici 2050). Et la technologie vantĂ©e de la sĂ©questration du carbone, sur laquelle repose inĂ©vitablement le « net » de » zĂ©ro net », nâexiste pas. Le terme âZĂ©ro net 2050â ne fait que favoriser lâindustrie des combustibles fossiles en encourageant Ă repousser encore les mesures rĂ©elles de protection du climat. Il doit ĂȘtre changĂ© en « zĂ©ro 2035 » (plus dâinformations dans la partie 3).
Poursuivez votre lecture dans la partie 2 qui traite des manĆuvres de diversion et autres stratĂ©gies de manipulation. Cette partie se penche sur les autres stratĂ©gies choquantes utilisĂ©es pour affaiblir les mesures de conservation : La diversion et le dĂ©tournement, le retard, lâambiance de fin du monde et le dĂ©sespoir.
Sources:
https://www.europarl.europa.eu/cmsdata/162144/Presentation%20Geoffrey%20Supran.pdf
https://www.theguardian.com/environment/2022/jan/18/exxon-texas-courts-critics-climate-crimes
Voir aussi https://www.law.nyu.edu/centers/state-impact/issues/climate-action/suits-against-oil-companies https://insideclimatenews.org/news/04042018/climate-change-fossil-fuel-company-lawsuits-timeline-exxon-children-california-cities-attorney-general
https://www.nytimes.com/2022/01/27/climate/federal-court-drilling-gulf.html
Voir aussi https://e360.yale.edu/digest/fossil-fuels-received-5-9-trillion-in-subsidies-in-2020-report-finds
https://influencemap.org/report/Climate-Lobbying-by-the-Fossil-Fuel-Sector
https://www.zeit.de/2017/51/fake-news-klimawandel-energiekonzerne-desinformationskampagne
https://www.theguardian.com/environment/2021/jun/30/climate-crimes-oil-and-gas-environment
https://www.washingtonpost.com/politics/2019/02/11/whats-actually-green-new-deal-democrats/
https://s3.documentcloud.org/documents/5729033/Green-New-Deal-FINAL.pdf#page=8
https://www.gatesnotes.com/energy/two-videos-illuminate-energy-poverty-bjorn-lomborg