👁‍🗨 Heureux anniversaire, Président Poutine

La tâche de Poutine n'est pas encore achevée, car le scénario de l'OTAN reste inchangé : soumettre la Russie & aussi fou que cela puisse sembler, s'en servir comme tremplin pour démanteler la Chine.

Photo © : Domaine public

👁‍🗨 Heureux anniversaire, Président Poutine

Par Declan Hayes, le 7 octobre 2024

---

Si le président russe Poutine a de nombreuses raisons de célébrer tranquillement son 72è ce lundi 7 octobre, la principale d'entre elles réside dans sa fidélité à sa foi, à sa famille et à sa patrie. Si sa mère ou son frère aîné, mort en bas âge lors du blocus de Leningrad par la Finlande, pouvaient témoigner de l'autre rive du Styx, ils seraient à juste titre très fiers de la manière dont Vladimir Vladimirovitch Poutine leur est resté fidèle, ainsi qu'à Mère Russie.

L'effondrement de l'Union soviétique sous les yeux de Vladimir Vladimirovitch Poutine fut un spectacle affligeant. Les soldats de l'Armée rouge à Budapest vendaient leurs équipements pour quelques centimes aux passants, la vodka et la dépression réduisaient l'espérance de vie des hommes en Russie, les enseignants russes patriotes étaient payés avec des trognons de choux et les gangsters occidentaux, avec leurs complices locaux, volaient la Russie en aveugle. Poutine a inversé tout cela, et lui et ses collaborateurs peuvent être extrêmement fiers du travail accompli jusqu'à présent.

Non pas que ces ennemis aient disparu. Ils n'ont pas disparu et le vecteur principal méritant d'être examiné est bien la guerre tranquille que l'OTAN mène par l'intermédiaire du dictateur ukrainien Zelensky et des cinquièmes colonnes russes telles que les Pussy Riot, qui jouissent du même soutien considérable dans les bordels et les maisons closes d'Europe de l'Est que celui dont bénéficiait la Gestapo dans la France occupée.

Rien d'étonnant à ce que les critiques ukrainiens les plus virulents de Poutine aient, à l'instar des collaborateurs français d'Hitler, dégénéré en simples tueurs à gages, puisqu'ils ne valaient pas beaucoup mieux au départ. Ce qui est, à première vue, bien plus notable, ce sont les attaques incessantes contre tout ce qui est russe, du grand Dostoïevski au tout aussi grand Masha & Michka, ce qui n'a aucun sens jusqu'à ce que nous lisions aujourd'hui même que des enfants ukrainiens sont encore brutalisés pour avoir parlé leur langue maternelle russe, cette même langue maternelle qu'ils partagent avec le dictateur ukrainien déguisé et bien trop de musiciens, d'artistes et d'auteurs célèbres pour que nous puissions les énumérer ici.

Bien que ces attaques, dans le contexte de la guerre en Ukraine, puissent sembler insignifiantes, elles ne le sont pas tant que ça. Leur but, lorsqu'elles sont confrontées à la promotion des Pussy Riot, de Zelensky et d'autres dégénérés de la société civile d'Asie centrale, est de rabaisser, de dénigrer et de marginaliser l'ensemble de la Russie. Bien que tout cela puisse nous sembler insensé, un personnage comme Herr Hitler aurait compris son rôle essentiel pour aider l'OTAN à diviser physiquement et spirituellement la Russie et à la conquérir, ce qui, comme le montrent ces liens de l'OTAN ici, ici, ici et ici, reste le but ultime de l'Ukraine après Poutine.

Mais il semble que Poutine n'ira nulle part de sitôt, du moins pas avant d'avoir accompli sa mission de consolidation de la Russie à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Le conflit ukrainien est prioritaire. Si la récente prise de la ville forteresse de Vuhledar par la Russie est de bon augure, il en va de même des récentes déclarations du dictateur ukrainien Zelensky et du coureur de jupons britannique Boris Johnson.

Zelensky ayant imploré les entreprises américaines d'investir dans le réseau énergétique ukrainien lors de son récent voyage aux États-Unis, l'armée de l'air russe va devoir réduire cette infrastructure en poussière pour montrer qu'investir dans l'Ukraine de Zelensky ne rapporte pas. En ce qui concerne les Dr Folamour du pays de la livre sterling comme Boris Johnson, qui exigent que l'OTAN aide ses mandataires ukrainiens à bombarder Moscou et Saint-Pétersbourg, Poutine doit montrer à ces charlatans qu'une telle fanfaronnade fait courir des risques personnels à des généraux de salon aussi obèses qu’eux.

Quoi qu'il en soit, si la Russie veut survivre, Poutine doit montrer à l'OTAN et à ses mandataires ukrainiens que leurs rêves de conquête n'en valent pas la chandelle et, si les juntes roumaine ou polonaise ou, que le ciel nous vienne en aide, la non-entité qu'est le Premier ministre du Danemark, ont des problèmes avec cela, qu'il en soit ainsi et que les cartes retombent où elles le pourront.

Bien que Poutine ait incontestablement des détracteurs, la plupart de ces critiques ne sont rien de plus que des miaulements de chat. Prenez, par exemple, cet article de la BBC, dans lequel Mariana Katzarova nous parle de la “répression systématique” de Poutine en matière de droits de l'homme depuis l'invasion de l'Ukraine. Un beau travail de démolition de Poutine, jusqu'à ce que l'on consulte le Wikipedia de Katzarova, qui nous apprend que cette brasseuse d'affaires bulgare gagne sa vie en écrivant ce genre de torchon, et qu'elle n'en sait pas plus sur la dynamique interne de la Russie que vous ou moi sur la tribu Yaifo de la province du Sepik oriental en Papouasie-Nouvelle-Guinée qui, pour lui rendre justice, est bien plus intègre et honnête qu'un marchand de tapis tel que Katzarova.

Bien que l'OTAN fasse également monter les enchères à la frontière de la Russie avec le Japon, ces feux de brousse frontaliers ne pourront être évités que si l'OTAN est écrasée en Ukraine, de sorte que les 14 pays qui bordent la Russie reçoivent cinq sur cinq le message que l'ours russe reste une menace redoutable.

Une fois ses frontières sécurisées, M. Poutine pourra alors se concentrer sur la tâche non moins importante d'assurer l'avenir économique de la Russie en concluant des accords commerciaux avec les pays, grands et petits, qui résistent aux griffes sournoises de l'OTAN. Parmi ces pays, les plus importants sont la Corée du Nord et la Chine. Israël a également renforcé la coopération de la Russie avec l'Iran, comparé à il y a seulement une quinzaine de jours.

La clé d'une telle coopération est que chaque participant sache et convienne de l'étendue et du degré de sa coopération. Heureusement pour Poutine et pour la Russie, l'aventurisme ukrainien de l'OTAN a facilité la coopération entre la Russie et une multitude d'autres pays d'Asie et d'Afrique.

Cela étant, la tâche de Poutine n'est pas encore terminé, car le scénario de l'OTAN reste inchangé : soumettre la Russie et, aussi fou que cela puisse paraître, s’en servir comme tremplin pour démanteler la Chine. Lorsqu'on replace la Russie dans le contexte global de l'OTAN, on comprend à quel point Poutine se doit d'être prudent et à quel point il représente une épine de taille dans le pied de l'OTAN. Néanmoins, dans le contexte plus large de l'histoire russe et, en fait, européenne, Vladimir Vladimirovitch Poutine et ceux qui travaillent le plus près de lui peuvent être immensément fiers, car ils ont su faire honneur aux légendes éternelles de la Russie, et ont brillamment réussi leur mission. Voilà de quoi réjouir le septuagénaire Poutine.

https://strategic-culture.su/news/2024/10/07/happy-birthday-president-putin/