👁🗨 HTS impose à la résistance palestinienne de désarmer et fermer ses bases en Syrie
Israël pourrait chercher à contraindre le gouvernement libanais à prendre des mesures similaires contre les factions palestiniennes dans les camps de réfugiés au Liban.
👁🗨 HTS impose à la résistance palestinienne de désarmer et fermer ses bases en Syrie
Par la rédaction de The Cradle, le 13 décembre 2024
Les nouveaux dirigeants de Damas prennent des mesures pour empêcher les Palestiniens de se défendre ou de résister à Israël.
Des représentants de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), la nouvelle organisation extrémiste au pouvoir à Damas, ont informé les représentants des factions palestiniennes en Syrie qu'ils ne seraient plus autorisés à détenir d'armes, ni à disposer de camps d'entraînement ou de quartiers généraux militaires, a rapporté Ibrahim Amin, d'Al-Akhbar, le 13 décembre.
Ibrahim Amin ajoute que les factions doivent dissoudre leurs formations militaires dès que possible en échange d'un engagement politique et caritatif sous la bannière du nouvel État syrien.
Les factions palestiniennes, dont le Fatah, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), sont présentes en Syrie en tant qu'invitées du gouvernement depuis la Nakba de 1948.
Cette année-là, les milices sionistes d'avant l'État ont procédé à un nettoyage ethnique de quelque 750 000 Palestiniens du territoire devenu l'État d'Israël, faisant d'eux des réfugiés dans les pays voisins.
De nombreux réfugiés palestiniens se sont installés en Syrie dans le camp palestinien de Yarmouk, dans la banlieue sud de Damas. Le camp est devenu la capitale de la diaspora palestinienne.
Les factions palestiniennes ont formé des groupes de résistance armés et ont fourni de la main-d'œuvre à l'Armée de libération de la Palestine ( PLA), qui faisait office d'auxiliaire à l'armée syrienne.
M. Amin observe que le résultat concret de ces mesures prises par HTS, dirigé par l'ancien chef d'Al-Qaïda Abou Mohammad al-Julani, qui se fait désormais appeler par son vrai nom Ahmad al-Sharaa, se traduit par l'interdiction pour les Palestiniens d'utiliser la Syrie comme quartier général ou comme lieu de passage pour toute activité dirigée contre Israël.
En 2012, le prédécesseur d'HTS, Al-Nusra, a envahi et occupé Yarmouk, cherchant à en faire un point de passage pour conquérir Damas. Le camp a été en grande partie détruit au cours des années suivantes pendant les combats. L'État islamique a également occupé le camp et s'est battu contre l'armée syrienne et les factions palestiniennes qui s'y trouvaient.
Selon M. Amin, bien que le nouveau gouvernement syrien ne parle pas de nouer des relations avec Israël, ses représentants parlent de prendre des mesures pratiques pour empêcher toute résistance existante ou potentielle contre Israël à partir du territoire syrien.
Il écrit qu'Israël pourrait chercher à contraindre le gouvernement libanais à prendre des mesures similaires contre les factions palestiniennes dans les camps de réfugiés au Liban.
Ben voyons!
Nous n’en attendions pas moins! C’est la curée! L’Hallali! La malédiction sioniste dans toute son horreur! Pauvres de nous!…