👁🗨 Il est temps de détruire la machine
(À ceux qui sentent le feu leur brûler les doigts quand on leur dit d'attendre.)
👁🗨 Il est temps de détruire la machine
Par Story Ember leGaïe, le 30 avril 2025
Arrive un moment où vos os ne se contentent plus de vibrer ils hurlent. Comme des câbles d'acier prêts à se rompre. Comme une vérité qui refuse de se taire.
Un frémissement sous la peau qui dit :
Assez.
Quand regarder équivaut à trahir. Quand le silence fige dans la gorge la pourriture. Quand le mot “paix” sonne creux sur l'échafaudage de la violence. Quand on réalise que le monde n'est pas brisé, qu'il a été construit ainsi. Coulé dans la cruauté. Boulonné au profit. Baudrillé de drapeaux et de publicités pour dissimuler les dents acérées.
C'est ce moment-là.
La rupture.
La fracture sacrée et terrifiante
où vous réalisez que
La machine doit être détruite.
Pas mise en pause.
Pas rationalisée.
Pas docilement implorée.
Détruite.
Car cette machine, ce dieu rouillé et vorace fait d'engrenages et de souffrance, n'a pas été conçue pour servir la vie. Elle est conçue pour l'exploiter. Pour transformer des corps bruns en profit. Pour faire des enfants des dommages collatéraux. Pour ensevelir l'espoir sous des pipelines. Pour graver la guerre dans des contrats et la nommer politique.
Elle barre le ciel aux apatrides, transfère la souffrance dans des tableaux Excel, change le sang en devises. Et elle tourne, oh, elle tourne sur des nappes de pétrole et des frappes de drones, des promesses imbibées de silence, des bulletins de vote et des balles, des accords bipartites pour des tombes anonymes.
Elle se nourrit de votre passivité.
Mais vous — N'avez jamais été destinés à vous taire. N'êtes pas nés pour paver sa route de votre chair tendre. N'êtes pas là pour que vos rêves huilent ses rouage.
Vous êtes la clé. La révolte. La juste rébellion.
Vous êtes le cri dans ses circuits, l'esprit dans ses rouages. Vous êtes là pour vous ficher entre ses dents jusqu'à ce votre résistance l'achève.
Et oui — ils viendront vous chercher. Avec leurs sourires du dimanche, leurs manoeuvres hypocrites. Ils vous ronronneront "l'ordre" quand leurs gouvernements déchaîneront l'enfer sur Gaza, quand les frontières fleuriront d'épines barbelées, quand les mères pleureront face aux murs des centres de détention.
Ils vous conjureront au nom du savoir-vivre
alors qu'ils sacrifient les vôtres dans les flammes.
Laissez-les implorer. Laissez leur hypocrisie les étouffer
Parce qu'on n'efface pas les Palestiniens à coups de politesses. Parce que l'océan ne berce pas les réfugiés de bienveillance. Parce que la faim ne prévient pas lorsqu'elle s'abat sur un village. Parce que l'empire ne cède pas de son plein gré.
Alors brisez-le.
Brisez l'illusion qu'obéir est un devoir. Brisez les règles répriment votre rage. Brisez ces miroirs illusoires qui masquent la réalité. Brisez cette "paix" qui fait mourir votre peuple en silence
Nous ne sommes pas là nous voir concéder un peu d'espace. Nous sommes ici pour le prendre. Pour le revendiquer. Pour le devenir.
Et si notre liberté empeste la fumée, si elle porte un keffieh et brandit une pierre si elle terrifie les artisans de cette machine,
alors qu'il en soit ainsi.
Qu'elle tombe.
Qu'elle se brise.
Qu'elle brûle,
jusqu'à ce que les cendres redeviennent terre,
et de cette terre,
nous nous soulèveront.
Traduit par Spirit of Free Speech