👁‍🗨 “Il n’est pas prêt de revenir au Brésil” : Un soldat israélien accusé de crimes de guerre à Gaza fuit le pays & rentre en Israël

Parmi les soldats cités, des “officiers & commandants en opérations à Gaza”, des individus ayant la double nationalité, “dont 12 de France, 12 des USA, 4 du Canada, 3 du Royaume-Uni, 2 des Pays-Bas”.

Yuval Vagdani, le soldat israélien recherché au Brésil pour crimes de guerre à Gaza.

👁‍🗨 “Il n’est pas prêt de revenir au Brésil” : Un soldat israélien accusé de crimes de guerre à Gaza fuit le pays & rentre en Israël

Par Quds News Network, le 8 janvier 2025

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Suivi par : Comment éviter d'être arrêté : les médias israéliens publient un guide pour les soldats impliqués dans les crimes de guerre à Gaza

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Palestine occupée - Yuval Vagdani, le soldat israélien recherché au Brésil pour crimes de guerre à Gaza, d'où il s'est enfui avec l'aide du ministère des Affaires étrangères, a atterri en Israël.

Mercredi, la famille a accepté de publier son nom après son atterrissage en Israël. Après avoir quitté le Brésil, il a rejoint l'Argentine et a continué vers les États-Unis avant de revenir en Israël, selon le journal israélien Ynet.

“Nous sommes tous heureux qu'il soit rentré sain et sauf”, a déclaré Itzik, le père de Yuval.

“Il ne retournera plus jamais au Brésil”, a ajouté son père. “Il apprendra des erreurs passées. L'essentiel est qu'il soit maintenant rentré en Israël et nous sommes tous heureux que tout soit derrière nous”.

Samedi, un tribunal fédéral brésilien a ordonné à la police d'enquêter sur Vagdani pour “crimes de guerre” à Gaza, alors qu'il se trouvait au Brésil en vacances.

Cette décision a été prise après que la Fondation Hind Rajab (HRF) a annoncé avoir déposé une plainte contre le soldat.

https://x.com/HindRFoundation/status/1875285561327735107

Dimanche, le soldat israélien aurait fui le pays. Dans un communiqué, la HRF a accusé Israël d'avoir orchestré son départ pour faire obstruction à la justice, ajoutant qu'“il y a aussi des indications que des preuves ont été détruites”.

Le ministère des Affaires étrangères d'Israël a annoncé qu'il a aidé l'ancien soldat à quitter le Brésil à bord d'un vol commercial, après que ce qu'il a décrit comme des “éléments anti-israéliens” aient fait pression pour l'ouverture d'une enquête la semaine dernière. Le ministère a également mis en garde les soldats et les officiers israéliens contre le partage de photos ou de vidéos de leur implication à Gaza sur les réseaux sociaux, selon le Washington Post.

La HRF a fourni 500 pages de preuves, y compris des vidéos et des images montrant Yuval Vagdani en train de placer des explosifs en novembre 2024, utilisés pour détruire des infrastructures et des bâtiments à Gaza.

Elle a déclaré “qu'il a participé à des destructions massives de maisons civiles à Gaza au cours d'une campagne systématique de dévastation”.

“Nous appelons les autorités brésiliennes à assumer leurs responsabilités, à protéger leur procédure judiciaire et à veiller à ce que prévale la justice”, a ajouté le communiqué.

Yuval aurait dit à sa famille qu'il ne téléchargerait plus de vidéos depuis Gaza.

“Il s'agit d'un moment historique”, a déclaré Dyab Abou Jahjah, président du groupe. “Cela crée un précédent puissant pour demander des comptes aux criminels de guerre”.

Pendant ce temps, Riad Abu Badwia, professeur de droit international, a expliqué que le Brésil, en tant que signataire du Statut de Rome, a autorité légale pour poursuivre les individus impliqués dans des crimes de guerre.

La décision du tribunal brésilien pourrait inciter d'autres pays à suivre son exemple et ouvrir la voie à une plus grande responsabilisation internationale des officiels de l'armée israélienne, a ajouté M. Abu Badwia.

En octobre 2024, la HRF a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) contre 1 000 soldats israéliens pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide à Gaza.

La Fondation a déclaré que la plainte

s'“appuie sur plus de 8 000 éléments de preuve vérifiables - y compris des vidéos, des enregistrements audio, des rapports médico-légaux et de la documentation sur les réseaux sociaux - qui démontrent l'implication directe des soldats dans ces atrocités”.

Elle a noté que les soldats sont nommément désignés et qu'ils étaient tous

“présents à Gaza lors de l'assaut génocidaire, et les preuves révèlent leur participation à des violations du droit international”.

Elle a ajouté qu'elle a fourni des preuves de leur participation aux

“destructions d'infrastructures civiles, à l'occupation illégale et au pillage, à la participation au blocus de Gaza, au ciblage de civils, à l'utilisation de tactiques de guerre inhumaines”,

qui constituent des violations au regard du droit international.

Les soldats cités incluent des “officiers haut gradés et des commandants responsables de la planification et de l'exécution des opérations militaires à Gaza”, des individus ayant la double nationalité, “dont 12 de France, 12 des États-Unis, 4 du Canada, 3 du Royaume-Uni, 2 des Pays-Bas”, et des soldats “qui se sont ouvertement vantés de leurs crimes de guerre sur les réseaux sociaux”, a précisé l'organisation.

En décembre, l'armée israélienne aurait mis en garde des dizaines de soldats contre les voyages à l'étranger, après qu'une trentaine de soldats ayant servi dans le génocide de Gaza ont fait l'objet de plaintes pour crimes de guerre. Les soldats ont été identifiés à partir de vidéos et d'images qu'ils ont eux-mêmes mises en ligne et prises pendant leur service à Gaza.

https://qudsnen.co/he-will-never-return-to-brazil-again-israeli-soldier-accused-of-gaza-war-crimes-lands-in-israel/

👁‍🗨 Comment éviter d'être arrêté : les médias israéliens publient un guide pour les soldats impliqués dans les crimes de guerre à Gaza.

Par Quds News Network, le 7 janvier 2025

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Palestine occupée - Les médias israéliens ont publié un guide à l'intention des soldats sur la manière d'éviter une arrestation lors d'un voyage à l'étranger, dans un contexte de pression croissante sur certains pays pour qu'ils arrêtent les soldats impliqués dans des crimes de guerre à Gaza.

Intitulé “Voici comment agir en cas d'arrestation à l'étranger et ce qu'il faut vérifier avant le vol”, ce guide a été publié par le site d'information israélien Ynet. Il contient des conseils de Nick Kaufman, avocat de la Défense à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.

Selon lui, “tout Israélien détenu - qu'il s'agisse d'un civil ou d'un soldat - a droit à une assistance consulaire”.

“Les soldats qui mettent en ligne des vidéos fournissent aux organisations hostiles des preuves potentielles pour étayer les soupçons dont ils font l'objet”.

Décrivant les vidéos de soldats israéliens chantant des “chansons racistes” au “contenu apparemment mineur”, il conseille aux soldats d’“éviter de poster des photos ou des vidéos de leurs services, en particulier des contenus montrant des bâtiments détruits, même s'il y a une justification militaire”.

Le guide conseille également aux soldats et aux officiers de l'armée de consulter un expert en droit pénal international avant de voyager où que ce soit, car “même des pays amis comme le Royaume-Uni, la France et l'Espagne” peuvent procéder à des arrestations.

Il ajoute que les compagnies d'assurance ne couvrent pas “les arrestations à l'étranger liées à des actes criminels présumés”.

Le journal israélien Haaretz a également rapporté dimanche que les responsables israéliens commencent à se mettre en contact avec des cabinets d'avocats locaux au niveau international afin de fournir une assistance juridique immédiate aux responsables israéliens poursuivis pour leurs agissements à Gaza et qu'ils ont déjà mis en garde les soldats et les réservistes contre les voyages à l'étranger.

Les responsables juridiques israéliens s'efforcent de prévenir les enquêtes ou les arrestations, selon Haaretz, bien que beaucoup notent que les déclarations des membres du gouvernement nuisent aux initiatives visant à défendre les soldats.

En outre, l'avocat général des Armées, le ministère des Affaires étrangères israélien, le Conseil de sécurité nationale et l'agence du renseignement du Shin Bet ont formé un groupe de travail pour analyser les risques encourus par les soldats qui voyagent à l'étranger et surveillent les enquêtes.

Ces mesures font suite à l'ordre donné samedi par un tribunal brésilien à la police d'enquêter sur un ancien soldat israélien, en vacances au Brésil, pour crimes de guerre à Gaza, sur la base d'une plainte déposée par la Fondation Hind Rajab (HRF), un groupe pro-palestinien basé en Belgique qui mène une action juridique contre les crimes de guerre commis par des soldats israéliens à Gaza.

Israël aurait toutefois aidé le soldat à fuir le pays.

https://qudsnen.co/how-to-avoid-arrest-israeli-media-publishes-guide-for-soldiers-involved-in-gaza-war-crimes/