đâđš Il tombe plus de bombes quâil nâentre de quoi manger Ă Gaza, selon lâUNICEF
âToutes les limites de l'endurance humaine ont Ă©tĂ© pulvĂ©risĂ©es. Des enfants sont tuĂ©s simplement parce qu'ils essaient de rĂ©cupĂ©rer une boĂźte de conserveâ.
đâđš Il tombe plus de bombes quâil nâentre de quoi manger Ă Gaza, selon lâUNICEF
Par Quds News Network, le 15 juin 2025
Gaza - Le porte-parole de l'UNICEF, James Elder, a averti que les familles palestiniennes de Gaza luttent pour assurer ne serait-ce qu'un seul repas par jour Ă leurs enfants en raison du blocus israĂ©lien, tandis que les bombes et les missiles tombent sur le territoire assiĂ©gĂ© Ă un rythme bien plus soutenu que n'arrivent les vivres, qualifiant la situation humanitaire de âdĂ©sastreuse, effroyable et dĂ©sespĂ©rĂ©eâ.
S'exprimant depuis Khan Younis, dans le sud de Gaza, durant une mission officielle, M. Elder a déclaré à l'agence Anadolu que les espoirs briÚvement suscités par les discussions sur un cessez-le-feu se sont tous envolés.
âIl y a eu une brĂšve augmentation de l'aide et une lĂ©gĂšre amĂ©lioration de l'approvisionnement en eau et en nourritureâ, a-t-il dĂ©clarĂ©. âMais cet optimisme a Ă©tĂ© de courte durĂ©e face au blocus catastrophique imposĂ© Ă l'aide humanitaireâ.
Les familles de Gaza, a-t-il déclaré, endurent des nuits interminables sous les frappes aériennes et souffrent chaque jour de la faim et des explosions.
âToutes les limites de l'endurance humaine ont Ă©tĂ© pulvĂ©risĂ©esâ, a dĂ©clarĂ© M. Elder. âDes mĂšres passent des jours sans manger pour pouvoir offrir un seul repas Ă leurs enfantsâ.
De nombreuses familles vivent depuis plus de six mois dans des tentes sous les tirs incessants des chars et sont aujourd'hui contraintes de se déplacer une nouvelle fois. Gaza est confrontée à cette réalité dévastatrice depuis plus de 600 jours a déclaré M. Elder.
Il n'y a pas eu de célébration de l'Aïd à Gaza depuis deux ans.
âAu lieu de se rĂ©jouir, les familles se rĂ©unissent en silence pour se souvenir de ceux qu'elles ont perdus, submergĂ©es par le chagrin et le sentiment d'abandonâ, confie-t-il. âIl n'y a plus de maisons, plus d'abris, rien d'autre que la mort. Les gens ont passĂ© leur vie Ă construire des maisons et Ă cultiver leurs jardins, et aujourd'hui, tout a disparuâ.
Il est pratiquement impossible d'estimer le nombre d'enfants morts de faim chaque jour ou chaque semaine dans de telles conditions, a averti M. Elder, qui a ajouté que les enfants souffrant de malnutrition meurent de maladies pourtant faciles à soigner.
âLa malnutrition sĂ©vĂšre expose dix fois plus un enfant Ă la mort pour une cause mineure. C'est un cercle vicieux mortel : la faim, l'eau insalubre et le manque de soins de santĂ© Ă©lĂ©mentairesâ.
MĂȘme l'accĂšs aux hĂŽpitaux est devenu dangereux pour les enfants malades ou mal nourris, a-t-il dĂ©clarĂ©, car les 19 hĂŽpitaux encore partiellement opĂ©rationnels, dont seulement huit sont publics, manquent de fournitures mĂ©dicales indispensables. Gaza comptait auparavant 38 hĂŽpitaux, aujourd'hui rĂ©duits Ă un rĂ©seau prĂ©caire comprenant neuf hĂŽpitaux de campagne.
M. Elder estime que seulement 10 % de l'aide humanitaire nécessaire parvient à Gaza.
âIl tombe plus de bombes et de missiles sur Gaza quâil n'entre de quoi mangerâ, a-t-il soulignĂ©.
Il s'est Ă©galement dit prĂ©occupĂ© par le systĂšme de distribution de l'aide gĂ©rĂ© par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), soutenue par les Ătats-Unis et IsraĂ«l. Qualifiant ce systĂšme de âmilitarisĂ©â et de dangereusement limitĂ©e n termes de portĂ©e, M. Elder a dĂ©clarĂ© :
âDes enfants sont tuĂ©s simplement parce qu'ils essaient de rĂ©cupĂ©rer une boĂźte de conserveâ.
Ce systÚme, a-t-il averti, est délibérément conçu pour forcer les habitants du nord de Gaza à se diriger vers le sud, et il menace de démanteler le réseau de distribution plus efficace que nous avons mis en place durant le cessez-le-feu, qui comprenait 400 points d'aide humanitaire dans toute la région.
Le 2 mars, Israël a annoncé la fermeture des principaux checkpoints de Gaza, coupant l'approvisionnement en nourriture, en médicaments et en aide humanitaire, aggravant ainsi la crise humanitaire qui touche 2,3 millions de Palestiniens, selon des rapports d'organisations de défense des droits de l'homme qui ont accusé Israël de recourir à la famine comme arme de guerre contre les Palestiniens.
Un rapport de l'IPC (Integrated Food Security Phase Classification) publié le mois dernier a averti que prÚs d'un quart de la population civile sera confrontée à une insécurité alimentaire catastrophique (phase 5 de l'IPC) dans les mois à venir.
AprĂšs plus de 80 jours de blocus total, de famine et une indignation internationale croissante, une aide alimentaire trĂšs limitĂ©e aurait Ă©tĂ© distribuĂ©e depuis le 27 mai par la GHF, une organisation entachĂ©e de scandales et soutenue par les Ătats-Unis et IsraĂ«l, créée pour contourner l'infrastructure d'aide humanitaire mise en place par l'ONU dans la bande de Gaza.
La plupart des organisations humanitaires, y compris l'ONU, ont pris leurs distances avec la GHF, arguant que ce groupe viole les principes humanitaires en limitant l'aide au sud et au centre de Gaza, en imposant aux Palestiniens de parcourir de longues distances pour recevoir des vivres et en ne fournissant qu'une aide limitée,pour ne citer que quelques critiques.
L'ONU a confirmé qu'Israël bloque toujours l'acheminement des vivres aux Palestiniens affamés, seuls quelques camions d'aide ayant atteint Gaza.
Médecins Sans FrontiÚres (MSF) a averti que
âmilitariser ainsi l'aide humanitaire constitue un crime contre l'humanitĂ©â.
Traduit par Spirit of Free Speech
https://qudsnen.co/more-bombs-than-food-entering-gaza-warns-unicef/
Et inlassablement, tous les jours, les reprĂ©sentants de lâonu font le mĂȘme discours...'ca ressemble Ă un gĂ©nocide' et puis on passe Ă autre chose sinon on est antisĂ©mite !!!! RĂ©unir lâAssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale, pour exclure IsraĂ«l du banc des nations ? Et aussi reconnaĂźtre lâEtat Palestinien Ă part entiĂšre (depuis 1948 !!!!) ça vous ferait mal au cul ?
Discourir, on apprend ça Ă lâuniversitĂ© mais ĂȘtre droit dans ses bottes câest innĂ© ! Et ça, un technocrate ne peut le comprendre.