đâđš Inciter au gĂ©nocide relĂšve du crime, pas du dĂ©bat
Qu'on arrĂȘte se discourir sur le prĂ©tendu droit international. Il n'existe pas, surtout quand l'incitation au gĂ©nocide est planĂ©taire, affichĂ©e et impunie.
đâđš Inciter au gĂ©nocide relĂšve du crime, pas du dĂ©bat
Par Story Ember leGaĂŻe, le 8 juillet 2025
L'incitation au génocide ignore le décompte des victimes. Elle fait fi des fosses communes. Elle n'a que faire des chars, elle se contente de micros.
Selon l'article III de la Convention sur le génocide, l'incitation directe et publique à commettre un génocide constitue un crime en soi. Elle n'est ni conditionnelle, ni contingente, ni rétroactive.
Si vous appelez Ă l'extermination, vous ĂȘtes coupable. Que les meurtres aient lieu ou non. Qu'ils prennent fin ou non.
Alors, Ă quand les poursuites judiciaires ? Ă quand les actes d'accusation contre ces responsables israĂ©liens qui ont qualifiĂ© les Palestiniens d'âanimaux humainsâ, de âserpentsâ, de âparasitesâ ou encore d'âenfants des tĂ©nĂšbresâ ? Ă quand la justice pour les appels quotidiens Ă raser Gaza, Ă affamer les enfants, Ă larguer des bombes nuclĂ©aires ou Ă recourir au viol comme punition collective ?
Ce génocide n'est pas seulement en cours, on l'incite en temps réel.
Et qu'en est-il du silence des ONG, des tribunaux et des instances de défense des droits humains ? Sont-ils en train d'échouer ? Ils couvrent les génocidaires.
Comment prétendre défendre le droit international et ignorer ses violations les plus cyniques ? Comment brandir le Rwanda, la Bosnie ou le Darfour, puis occulter la Palestine ?
La vérité, la voici : tous ces avocats qui refusent de le nommer, les tribunaux qui tergiversent et les bureaux de l'ONU dans le flou sont complices. Pas seulement de génocide. De l'incitation au génocide.
Et la complicité ne se limite pas aux responsables gouvernementaux. Ni aux seuls commandants militaires. C'est généralisé.
Dans les Ă©ditoriaux traitant les Palestiniens de âcancerâ. Dans les tweets viraux appelant Ă ce que Gaza soit ârayĂ©e de la carteâ. Dans les talk-shows raillant la famine massive. Dans les dĂ©bats universitaires qui remettent en cause la lĂ©gitimitĂ© de l'existence des Palestiniens. Dans les campagnes de dons, les fils Telegram, les communiquĂ©s de presse et les rubriques de commentaires.
L'incitation au gĂ©nocide nâest pas une opinion. Ce n'est pas de la libertĂ© d'expression. Ce n'est pas un âdiscoursâ. C'est un crime passible de poursuites. En vertu du droit international. Avant, pendant et aprĂšs un gĂ©nocide.
Alors, oĂč sont les accusations ?
OĂč sont les plaintes dĂ©posĂ©es par les avocats des droits humains, les spĂ©cialistes du gĂ©nocide, les institutions juridiques et les syndicats d'avocats ?
Nulle part.
Si vous vous dites dĂ©fenseur des droits humains et que vous assistez Ă cette vague d'incitation au gĂ©nocide sans Ă©mettre la moindre accusation, c'est que vous n'ĂȘtes qu'un imposteur.
Si votre ONG prĂ©tend dĂ©fendre le droit international et ne rĂ©agit pas Ă l'incitation quotidienne au massacre, vous n'ĂȘtes qu'un imposteur.
Si vos institutions refusent de saisir la justice alors que plus de 20 000 enfants palestiniens sont morts sous les dĂ©combres, câest que vous faites partie du systĂšme responsable de ces crimes.
Des violations de la Convention sur le génocide sont commises jour aprÚs jour. Et tout silence est complice.
Pas besoin d'attendre la fin du gĂ©nocide pour porter plainte pour incitation. Inutile de compter les morts pour nommer ce qui est illĂ©gal. Il faut juste du courage. Et la plupart de ces soi-disant âexpertsâ n'en ont pas.
Qu'on arrĂȘte se discourir sur le prĂ©tendu droit international. Il n'existe pas, surtout quand l'incitation au gĂ©nocide est planĂ©taire, affichĂ©e et impunie.
Traduit par Spirit of Free Speech
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