👁🗨 Israël bombarde le Sud-Liban avec du phosphore blanc, interdit par les instances internationales.
Cet agent chimique hautement toxique s'enflamme au contact de l'oxygène, et a eu des effets dévastateurs sur les civils lors de précédentes bombardements israéliens contre le Liban & la bande de Gaza.
👁🗨 Israël bombarde le Sud-Liban avec du phosphore blanc, interdit par les instances internationales.
Par News Desk, le 17 octobre 2023
Les affrontements se sont intensifiés à la frontière libanaise entre l'armée israélienne et les forces du Hezbollah.
Israël a continué à cibler les villages frontaliers libanais ce 17 octobre, tirant des dizaines d'obus au phosphore blanc internationalement prohibés sur la ville d'Al-Dhahira, et des obus d'artillerie le long de la frontière.
Plus d'une douzaine d'obus ont frappé la ville de Kfar Kila, dans le sud du Liban, le 16 octobre, comme le montre une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par Al-Jadeed.
“Aucune victime n'a été recensée jusqu'à présent à la suite des bombardements israéliens sur les régions du sud”, a déclaré le correspondant d'Al-Jadeed.
Depuis le début des affrontements à la frontière libanaise au début du mois, Israël a illégalement visé des villes et des villages du Sud-Liban avec des bombes au phosphore blanc à de nombreuses reprises. Cet agent chimique illégal a également été utilisé dans les bombardements en cours à Gaza.
Cet agent chimique hautement toxique est réputé pour sa capacité à s'enflammer au contact de l'oxygène, et a eu des effets dévastateurs sur les civils lors des précédentes campagnes de bombardement israéliennes contre le Liban et la bande de Gaza.
Plus tôt dans la journée de mardi, un missile antichar en provenance du Liban a pris pour cible la colonie israélienne de Metulla, située à la frontière.
Selon l'armée israélienne, quatre militants ont tenté d'infiltrer la frontière entre Liban et Israël mardi, avant d'être abattus. Ces derniers jours, des militants palestiniens basés dans le sud du Liban ont tenté de s'infiltrer dans les colonies israéliennes situées à la frontière.
Les tirs croisés entre le Hezbollah et les troupes israéliennes à la frontière sud du Liban se sont considérablement intensifiés depuis le début de l'opération Al-Aqsa Flood et le lancement ultérieur de la campagne aérienne meurtrière d'Israël contre la bande de Gaza.
Depuis plus d'une semaine, le groupe de résistance a attaqué de nombreux avant-postes et positions israéliens, notamment dans les fermes de Shebaa occupées et ailleurs sur la frontière, faisant des victimes entre autres dans les rangs de l'armée israélienne.
Tel Aviv a répondu par des tirs d'artillerie et des bombardements intenses. Le vendredi 13 octobre, le photojournaliste libanais Issam Abdullah a été tué lors d'une attaque israélienne.
Le 16 octobre, la page médias du Hezbollah a diffusé des images montrant un char israélien pris pour cible sur le site militaire d'Al-Jardah. Le système de surveillance du site d'Al-Jardah avait été attaqué par des combattants du Hezbollah un peu plus tôt.
Lundi matin, Israël a annoncé son intention d'évacuer 28 colonies situées à la frontière nord en prévision d'une escalade potentielle avec le Hezbollah.
La situation tendue à la frontière a fait craindre que le Hezbollah n'entre de plain-pied dans la guerre entre la résistance de Gaza et Israël. Les observateurs pensent qu'une invasion terrestre dans la bande de Gaza et une tentative israélienne de démanteler complètement la résistance pourraient inciter la résistance libanaise et le reste de l'axe de la résistance à intervenir sans réserve.
“Nous n'avons aucun intérêt à une guerre dans le nord ; nous ne voulons pas aggraver la situation”, a déclaré dimanche le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant. “Si le Hezbollah choisit la voie de la guerre, il paiera un très lourd tribut... Mais s'il se contient, nous respecterons la situation et maintiendrons les choses en l'état malgré les tirs des deux côtés de la frontière”, a-t-il ajouté.
Le ministre iranien des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a récemment averti que Téhéran serait contraint d'intervenir si rien n'était fait pour mettre fin à l'acharnement d'Israël contre les civils à Gaza.
“Si nous ne défendons pas Gaza aujourd'hui, nous devrons demain faire face aux bombes au phosphore du régime dans nos propres hôpitaux”, a déclaré M. Amir-Abdollahian aux médias iraniens le 16 octobre.