đâđš IsraĂ«l Ă©tend son invasion du sud de la Syrie tandis quâHTS dĂ©clare ne vouloir âaucun conflit avec Tel-Avivâ
âLa justification de la prĂ©sence d'IsraĂ«l reposait sur la prĂ©sence du Hezbollah et des milices iraniennes, et cette justification n'est plus d'actualitĂ©. Le peuple syrien a besoin d'un rĂ©pitâ.
đâđš IsraĂ«l Ă©tend son invasion du sud de la Syrie tandis quâHTS dĂ©clare ne vouloir âaucun conflit avec Tel-Avivâ
Par la rédaction de The Cradle, le 17 décembre 2024
HTS a collaborĂ© avec IsraĂ«l pendant les premiĂšres annĂ©es de la guerre en Syrie, Ă l'Ă©poque oĂč il Ă©tait connu sous le nom de Front Nusra d'Al-QaĂŻda.
Les forces militaires israéliennes ont intensifié leur occupation du sud de la Syrie aprÚs que les troupes d'invasion aient continué à pénétrer dans le pays, alors que les nouveaux dirigeants syriens ont juré que le pays ne permettrait pas d'attaquer Israël.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux le 17 décembre montrent des chars israéliens se déplaçant dans le village syrien de Saïda, sur le plateau du Golan occupé, à la frontiÚre administrative entre les gouvernorats de Deraa et de Quneitra.
Un correspondant de Sputnik a rapporté plus tÎt dans la journée de mardi
qu'âun hĂ©licoptĂšre israĂ©lien a atterri prĂšs d'un site militaire prĂšs de la capitale syrienne Damas lundi soir et a quittĂ© la zone au bout d'environ 20 minutesâ.
L'armée israélienne s'est engagée plus avant dans la province de Damas lundi, aprÚs avoir progressé vers l'autoroute internationale Beyrouth-Damas et pris le contrÎle du bassin du Yarmouk, ressource d'eau douce essentielle du pays.
Tard dans la journée de dimanche et jusqu'aux premiÚres heures de lundi, les avions de combat israéliens ont mené la série de frappes aériennes la plus violente et la plus massive qu'ait connue la Syrie jusqu'à présent.
Abu Mohammad al-Julani de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui se fait désormais appeler Ahmad al-Sharaa, a déclaré au Times dans une interview publiée plus tard lundi que la nouvelle Syrie ne sera pas hostile à Israël.
M. Julani a appelé Tel-Aviv à se retirer du pays et à cesser ses frappes aériennes. L'ancien dirigeant d'Al-Qaïda a déclaré :
âLa justification de la prĂ©sence d'IsraĂ«l reposait sur la prĂ©sence du Hezbollah et des milices iraniennes, et cette justification n'est plus d'actualitĂ©.
âNous sommes attachĂ©s Ă l'accord de 1974 et sommes prĂȘts Ă renvoyer les [observateurs] de l'ONU. Nous ne voulons pas de conflit, que ce soit avec IsraĂ«l ou qui que ce soit d'autre, et nous ne laisserons pas la Syrie servir de rampe de lancement aux attaques. Le peuple syrien a besoin d'une pause, les frappes doivent cesser et IsraĂ«l doit se replier sur ses positions initialesâ. M. Julani a ajoutĂ© : âLe peuple syrien a besoin d'un rĂ©pitâ.
AprÚs la chute de Damas aux mains de groupes extrémistes le 8 décembre, et la progression des troupes israéliennes dans le gouvernorat de Quneitra, dans le sud de la Syrie, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que l'accord frontalier de 1974, qui a officiellement mis fin à la guerre israélo-arabe de 1973, était désormais caduc.
Le 15 décembre, le bureau de M. Netanyahu a annoncé que son gouvernement avait approuvé à l'unanimité un plan visant à encourager la croissance démographique et la colonisation sur les hauteurs du Golan syrien occupé.
La semaine derniĂšre, Netanyahu a dĂ©clarĂ© que le plateau syrien du Golan - illĂ©galement occupĂ© en 1967 - âfait partie ... d'IsraĂ«l pour l'Ă©ternitĂ©â.
Il existe des preuves documentées au fil des ans concernant la collaboration des groupes extrémistes en Syrie avec Israël, en particulier lors des batailles de 2014 à Quneitra, lorsque les combattants du Front Nusra - le groupe d'Al-Qaïda devenu HTS - ont bénéficié de la protection aérienne des avions de combat israéliens et étaient soignés dans des hÎpitaux israéliens sur le plateau du Golan occupé.