👁‍🗨 Julian Assange apprendra demain si son appel est recevable

Mark Summers, avocat d’Assange, a fait valoir que la procédure engagée constitue une vengeance politique : “Il s'agit typiquement de représailles de l'État pour avoir exprimé des idées politiques”.

Des supporters devant la Cour royale de justice à Londres en février, lors de l'audience de deux jours dans l'affaire d'extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange (Jonathan Brady/PA) (PA Wire)

👁‍🗨 Julian Assange apprendra si son appel est recevable

Par Jess Glass, le 25 mars 2024

Deux juges rendront leur décision mardi.

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Julian Assange devrait apprendre si son dernier recours contre son extradition vers les États-Unis sera accepté par la High Court.

Le fondateur de WikiLeaks risque d'être extradé vers les États-Unis pour conspiration présumée en vue d'obtenir et de divulguer des informations relatives à la Défense nationale, suite à la publication de centaines de milliers de documents ayant fait l'objet d'une fuite et concernant les guerres d'Afghanistan et d'Irak.

Dans une décision rendue en janvier 2021, le juge de première instance de l'époque, Vanessa Baraitser, a déclaré que M. Assange ne devait pas être envoyé aux États-Unis, invoquant un risque réel et “oppressif” de suicide, tout en se prononçant défavorablement à son égard sur tous les autres aspects de la question.

Mais plus tard dans l'année, les autorités américaines ont gagné leur recours devant la High Court pour renverser ce blocage, ouvrant ainsi la voie à l'extradition de M. Assange.

Au cours d'une audience de deux jours en février, les avocats de M. Assange, âgé de 52 ans, ont sollicité la possibilité de contester le rejet par le juge initial d'autres parties de son dossier afin d'empêcher son extradition.

Dame Victoria Sharp et le juge Johnson doivent maintenant rendre leur décision écrite mardi.

À l'origine de la demande de recours de M. Assange, Mark Summers a fait valoir que les poursuites engagées par les États-Unis contre M. Assange constituent une vengeance politique, signifiant qu'il est illégal de l'extrader en vertu de la loi britannique.

Il a déclaré : “Il s'agit typiquement d'un exemple de représailles de l'État pour avoir exprimé des idées politiques”.

Mais Clair Dobbin, représentante des États-Unis, a déclaré que les tentatives d'extradition et la procédure judiciaire à l'encontre de M. Assange étaient fondées sur ses actions présumées, et non sur ses opinions politiques.

Elle a ajouté que la divulgation des documents aurait eu de “graves conséquences”, certaines des sources citées, qui avaient fourni des informations aux États-Unis, risquant d'être arrêtées, de perdre leurs biens, d'être menacées et harcelées.

Des dizaines de journalistes et de simples citoyens ont assisté à l'audience qui s'est déroulée à la Royal Courts of Justice, tandis que des milliers d'autres l'ont observée à distance.

Des centaines de soutiens de M. Assange ont manifesté devant le palais de justice du centre de Londres pendant les deux jours, brandissant des banderoles et invitant les automobilistes de passage à klaxonner.

La décision de mardi devrait être communiquée à 10h30 par écrit.

https://www.independent.co.uk/news/uk/crime/julian-assange-united-states-afghanistan-wikileaks-high-court-b2518250.html