👁‍🗨 Julian Assange en savait trop, et ils l'ont enfermé. Mais quand tout sera révélé, 98% de Washington tombera.

Si Assange est extradé, cela signifiera non seulement sa mort certaine, mais aussi de votre droit à savoir la vérité & de la liberté. Car tant qu’Assange n'est pas libre, aucun d'entre nous ne l'est.

👁‍🗨 Julian Assange en savait trop, et ils l'ont enfermé. Mais quand tout sera révélé, 98% de Washington tombera.

Par Gordon Dimmack, le 25 août 2023

Pour tout citoyen des États-Unis d'Amérique lisant cet article, je tiens à préciser une chose : rien de ce que je vais dire ne s'applique à vous.

Les Américains m'ont toujours bien traité. En fait, lorsque j'ai passé du temps Outre-Atlantique il y a quelques années, et que la famille chez laquelle je séjournais avait besoin d'aide, j'ai vu des Américains ordinaires se mobiliser pour aider leur famille, leurs voisins et leurs amis.

D'après mon expérience, les Américains sont des gens bons, honnêtes et bienveillants. J'ai beaucoup d'amis en Amérique, et il ne fait aucun doute que certains d'entre eux liront ces lignes. Je l'espère vraiment.

Les personnes auxquelles je m'adresse dans cet article sont celles qui sont au pouvoir aux États-Unis, et dont Julian Assange dirait qu'elles sont "ces éléments déplorables qui haïssent la vérité, la liberté et la justice".

Cet article s'adresse à vous.

Tout le monde vous déteste, Amérique. Tout le monde. Absolument tous les pays de la planète vous détestent.

Pas seulement les prétendus ennemis que sont la Russie et la Chine, ou les pays du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Amérique du Sud que vous sanctionnez et bombardez pour les soumettre afin de vous emparer de leurs ressources, et ce depuis des décennies, tout en éliminant chaque personne, dans d'autres nations souveraines ou sur le territoire national, qui représenterait une menace pour votre hégémonie sur cette planète. Non seulement ces pays, mais aussi tous vos alliés vous détestent.

Les Français vous détestent, Amérique. Ils vous détestent vraiment. Les Français vous détestent, putain. Tout comme les Allemands, les Italiens et les Néerlandais. Le reste de l'Europe vous déteste aussi, surtout ceux qui savent que vous avez fait sauter Nordstream et que vous êtes responsable de la désindustrialisation de leur continent.

Les Britanniques vous détestent assurément. Même ma mère vous déteste, et c'est une des plus belles personnes qui, du haut de ses 80 ans, ne souhaite pourtant de mal à personne.

Tout le monde vous déteste, y compris vos alliés.

D’ailleurs, vous n'avez pas vraiment d'alliés.

Toute la saga Epstein/Maxwell de trafic d'enfants, où aucun de leurs clients riches et puissants n'a été nommé en public, et encore moins poursuivi pour cette flagrante opération de chantage piégeuse menée par les services de renseignement américains et israéliens, a révélé au monde cette réalité.

Vous n'avez pas d'alliés, vous disposez de vos États vassaux que vous tenez en laisse grâce au chantage. Si un pays ne cède pas à vos caprices, quels qu'ils soient, vous sortez un dossier et menacez de publier les bandes vidéo sur Internet ou les photos dans les journaux, voire faites sauter un gazoduc essentiel pour un pays et un continent.

Ne vous y trompez pas, les États-Unis d'Amérique bombardent et sanctionnent leurs ennemis, et font chanter leurs partenaires.

Les pays de cette planète n'adhèrent pas à une alliance militaire avec les États-Unis par crainte de ce que la Chine ou la Russie feraient s'ils ne le faisaient pas, ils adhèrent à une alliance avec l'Amérique par crainte de ce que les États-Unis feraient s'ils ne le faisaient pas !

Et au Royaume-Uni, où Julian Assange est détenu en prison sans avoir été condamné pour aucun crime, la situation n'est pas différente.

Au Royaume-Uni, Julian Assange est détenu en prison dans l'attente de son extradition vers les États-Unis pour avoir publié la vérité sur leurs crimes de guerre, y compris l'assassinat de journalistes et les dissimulations qui s'en sont suivies. Le Crown Prosecution Service britannique refuse de publier l'intégralité des communications entre ses bureaux et les États-Unis pendant la période où Julian Assange s'est réfugié dans l'ambassade d'Équateur. (Notez que c’est Sir Keir Starmer qui était à la tête du Crown Prosecution Service à l’époque).

La raison invoquée pour ne pas communiquer ces informations est que cela "aurait un effet dissuasif sur les extraditions dans le monde entier".

Lorsque la journaliste Stefania Maurizi a fait appel de ce refus de la liberté d'information, le chef du CPS a de nouveau refusé l'accès à ces informations, affirmant que "l'effet dissuasif" sur les extraditions dans le monde était pire aujourd'hui qu'en 2017, mais sans préciser la véritable cause de ce refus :

Deux questions me sont venues à l'esprit lorsque j'ai vu ce document. Premièrement, comment un pays peut-il se targuer d'être une démocratie en se montrant aussi opaque sur une question qui revêt manifestement une telle importance pour le grand public et l'intérêt collectif ?

Et ensuite, quelle autre raison peut motiver ce refus de nous dire ce que les États-Unis ont affirmé au CPS, à savoir cet "effet dissuasif" sur les extraditions dans le monde entier, et que les États-Unis d'Amérique font chanter leur plus proche allié ? Ou, pire encore, qu'ils le menacent d'une guerre totale s'ils refusent d'extrader un journaliste dont le seul crime est d'avoir publié la vérité ?

Si les États-Unis peuvent faire cela, s'ils peuvent criminaliser le bon journalisme et franchir les frontières d'un pays tiers pour punir toute personne exposant la vérité sur leurs crimes et leurs activités criminelles, non seulement ils détruisent la démocratie dans le monde entier, mais ils franchissent aussi les limites vers ce qu’on appelle le fascisme.

Pour que le Royaume-Uni envisage d'extrader un journaliste vers un lieu de torture et de mort aux mains des fascistes parce qu'il a fait du bon journalisme, il faut que ces fascistes les menacent de divulguer des informations si explosives qu'elles pourraient mettre la nation entière à genoux.

Et si ces déplorables entités du gouvernement américain qui haïssent la vérité, la liberté et la justice se comportent ainsi à l'étranger, faisant chanter leurs alliés les plus proches pour qu'ils torturent ceux qui disent la vérité, que pensez-vous qu'ils fassent avec les politiciens et l'élite dirigeante de leur propre nation ?

N'oubliez pas que le président Bill Clinton a voyagé 26 fois dans l'avion de Jeffrey Epstein. Que pensez-vous qu'il faisait lors de ces voyages ? Et pourquoi aucun journaliste ne l'a jamais sérieusement interrogé à ce sujet ?

Une personne n'accède-t-elle à un poste de pouvoir aux États-Unis que si la communauté du renseignement dispose d'un moyen de pression sur elle ?

N'oubliez pas que ce sont ces mêmes personnes qui ne veulent en aucun cas divulguer les dossiers de JFK, même s'ils promettent de le faire en campagne électorale. Non pas que le monde ne sache pas déjà qui l'a tué, bien sûr. Ce sont les mêmes personnes qui ont essayé de pousser Martin Luther King au suicide. Nombreux sont ceux qui affirment que ces personnages ont fini par s'acquitter eux-mêmes de cette tâche. Ce sont les mêmes personnes qui ont menti à propos du golfe du Tonkin, des bébés en couveuse et des armes de destruction massive, afin de déclencher des guerres qui ont coûté la vie à des millions de personnes.

Pour justifier l'échec des attentats du 11 septembre, ils ont expliqué qu'ils surveillaient tous les pirates de l'air (ceux qui ont percuté trois immeubles à New York avec deux avions) de longue date quand ils se trouvaient sur sol étranger, mais qu'ils avaient cessé de les surveiller au moment où ils sont entrés aux États-Unis, et qu'ils n'en ont parlé à personne, et surtout pas au FBI.

Telle est leur version officielle !

Compte tenu de ces antécédents en matière de mensonges, pensez-vous que les États-Unis devraient être les arbitres de la vérité dans le monde ? Pensez-vous que l'on puisse leur faire confiance pour dire la vérité sur quelque sujet que ce soit ?

Les déplorables éléments du gouvernement américain qui haïssent la vérité, la liberté et la justice ont tellement menti depuis si longtemps que je pense qu'Assange a raison : lorsque tout sera révélé, 98 % de Washington tombera.

Cependant, si Julian Assange est extradé chez les fascistes américains, cela signifiera non seulement sa mort certaine, mais aussi la mort de votre droit à connaître la vérité. Ce sera la mort de la démocratie occidentale, et la mort de la souveraineté du Royaume-Uni. Ce sera la mort de la liberté.

Car tant que Julian Assange ne sera pas libre, aucun d'entre nous ne le sera.

When all is exposed, 98% of Washington will fall