đâđš Julian Assange parmi les symboles de l'exposition DI.CHIARA.ACTION
âLâart est ce mouvement qui exalte et nie en mĂȘme tempsâŠLa crĂ©ation est exigence d'unitĂ© et refus du monde. Mais elle refuse le monde pour ce qui lui manque et au nom de ce que, parfois, il est.â
đâđš Julian Assange parmi les symboles de l'exposition DI.CHIARA.ACTION
Par Franco Martina, le 10 décembre 2023 - English version below
âLâart est ce mouvement qui exalte et nie en mĂȘme tempsâŠLa crĂ©ation est exigence d'unitĂ© et refus du monde. Mais elle refuse le monde pour ce qui lui manque et au nom de ce que, parfois, il est.â
Parmi les nombreux tableaux exposĂ©s Ă la Casa Ortega se trouve l'exposition âDI.CHIARA.AZIONE. - La bande dessinĂ©e au service des droits de l'hommeâ. L'exposition prĂ©sente des oeuvres en bandes dessinĂ©es, dont celle du journaliste Julian Assange, co-fondateur de Wikileaks, qui a publiĂ© des dossiers et des informations sur les opĂ©rations des grandes puissances, Ă commencer par les Ătats-Unis, qui lui ont valu d'ĂȘtre poursuivi en justice et dĂ©tenu dans une prison britannique de haute sĂ©curitĂ©, dans l'attente d'une Ă©ventuelle extradition. Des mouvements d'opinion, des prises de position, l'attribution de la citoyennetĂ© d'honneur le soutiennent et rĂ©affirment les principes de la libertĂ© de la presse. Mais le risque qu'il purge une peine aux Etats-Unis pĂšse comme une âĂ©pĂ©e de DamoclĂšsâ. L'auteur du tableau, Lelio Bonaccorso, a reprĂ©sentĂ© Assange portant une chemise rouge avec l'inscription âVĂ©ritĂ©, vĂ©ritĂ©â, une corde au cou avec des Ă©toiles et des rayures et l'inscription âFree Assangeâ, puis une rĂ©fĂ©rence Ă l'article 2 de la Constitution au sujet des droits et un Qr Code pour une Ă©tude plus approfondie. Un visage, un sujet et un chemin vers la libertĂ© que les Ă©tudiants et les autres devraient suivre. L'association Strange Clouds a ouvert une fenĂȘtre et un dialogue sur le thĂšme des droits, accompagnĂ© de ce trait efficace qui apporte une valeur ajoutĂ©e aux signes, aux mots, aux regards sous toutes les latitudes. Et Ă la Casa Ortega, qui accueille les Ćuvres d'un artiste exilĂ© par le gouvernement franquiste, on respire un air de libertĂ©.
COMMUNIQUĂ DE PRĂSENTATION
à l'occasion du 75e anniversaire de la signature de la Déclaration universelle des droits de l'homme, dimanche 10 décembre à 18 heures à la Casa Ortega de Matera (via San Nicola del Sole-Sasso Barisano), l'exposition DI.CHIARA.AZIONE. - La bande dessinée pour les droits de l'homme.
âLâartâ, a dit Camus, âest ce mouvement qui exalte et nie en mĂȘme temps. [...] La crĂ©ation est exigence d'unitĂ© et refus du monde. Mais elle refuse le monde pour ce qui lui manque et au nom de ce que, parfois, il est.â
C'est ce que semblent faire, explique une note, certains des noms les plus intĂ©ressants de la bande dessinĂ©e internationale contemporaine en dĂ©nonçant les nombreuses violations des droits de l'homme. Les auteurs se font l'Ă©cho des voix inaudibles des victimes de certaines des violences les plus atroces que le monde contemporain a Ă©tĂ© et est capable de produire. Le 10 dĂ©cembre 1948, les Nations unies signaient Ă Paris la DĂ©claration universelle des droits de l'homme, premier document Ă âconsacrer universellement, en insistant sur la dignitĂ© de la personne, les droits fondamentaux sans lesquels l'ĂȘtre humain ne peut vivre en tant que telâ. Peu de choses semblent avoir changĂ© depuis.
Des viols de femmes algĂ©riennes par l'armĂ©e française pendant la guerre de 1954/62 au systĂšme d'esclavage de la Kafala au Liban, en passant par la prison de Guantanamo et les violations du droit international Ă l'encontre du peuple palestinien, les Ćuvres exposĂ©es, crĂ©Ă©es pour l'occasion, racontent un monde en perpĂ©tuel mutation, mais toujours identique. Il y a pourtant des avancĂ©es en matiĂšre de droits de l'homme et de leur application, mais elles doivent ĂȘtre reconnues, dĂ©fendues et doivent ĂȘtre le point de dĂ©part pour en revendiquer d'autres.
L'exposition, rĂ©alisĂ©e par Strane Nuvole APS en collaboration avec la CoopĂ©rative Synchronos, est la premiĂšre d'une sĂ©rie d'actions incluses dans un projet qui se poursuivra en 2024, conçu par Roberto Ditaranto (directeur artistique de Strane Nuvole APS) et dĂ©veloppĂ© en collaboration avec Gianluca Costantini (dessinateur et activiste) et Laura Petruccioli (personne de contact du projet Art et Droits de l'Homme d'Amnesty International Italie). Ă la fin des initiatives, l'annĂ©e prochaine, les Ćuvres crĂ©Ă©es seront vendues lors d'une vente aux enchĂšres en ligne grĂące Ă laquelle Strane Nuvole APS collectera des fonds qui seront reversĂ©s Ă Amnesty International Italia. L'exposition, qui sera ouverte au public Ă la Casa Ortega, via San Nicola del Sole (Sasso Barisano), jusqu'au 28 janvier 2024, fait partie du programme d'activitĂ©s associatives de Strane Nuvole intitulĂ© âMatera a Fumettiâ, qui se poursuivra jusqu'Ă la fin de l'annĂ©e 2023. âMatera a Fumettiâ bĂ©nĂ©ficie du patronage et du soutien financier de la municipalitĂ© de Matera.
âArt is that movement which exalts and denies at the same time...Creation is a demand for unity and a refusal of the world. But it refuses the world for what it lacks and in the name of what, sometimes, it is.â
đâđš Julian Assange among the symbols of the DI.CHIARA.ACTION exhibition
By Franco Martina, December 10, 2023
Among the many paintings on show at Casa Ortega is the exhibition âDI.CHIARA.AZIONE. - Comics in the service of human rightsâ. The exhibition features comic strip artworks, including that of journalist Julian Assange, co-founder of Wikileaks, who published files and information on the operations of major powers, starting with the United States, which earned him prosecution and detention in a high-security British prison, pending possible extradition. Opinion movements, position statements and the award of honorary citizenship supported him and reaffirmed the principles of press freedom. But the risk of him serving a sentence in the United States hangs over him like a âsword of Damoclesâ. The author of the painting, Lelio Bonaccorso, depicted Assange wearing a red shirt with the inscription âTruth, truthâ, a rope around his neck with stars and stripes and the inscription âFree Assangeâ, then a reference to Article 2 of the Constitution about rights and a Qr Code for further study. A face, a subject and a path to freedom that students and others should follow. The Strange Clouds association has opened a window and a dialogue on the theme of rights, accompanied by this effective feature that adds value to signs, words and looks at all latitudes. And at Casa Ortega, home to works by an artist exiled by Franco's government, we breathe an air of freedom.
PRESS RELEASE
To mark the 75th anniversary of the signing of the Universal Declaration of Human Rights, the exhibition DI.CHIARA.AZIONE. - Comics for human rights.
âArtâ, said Camus, âis that movement which exalts and denies at the same time. [...] Creation is a demand for unity and a refusal of the world. But it refuses the world for what it lacks and in the name of what, sometimes, it isâ.
This is what some of the most interesting names in contemporary international comics seem to be doing, explains a note, by denouncing the many violations of human rights. The authors echo the unheard voices of the victims of some of the most atrocious violence the contemporary world has been and is capable of producing. On December 10, 1948, in Paris, the United Nations signed the Universal Declaration of Human Rights, the first document to "enshrine universally, with emphasis on the dignity of the human person, the fundamental rights without which human beings cannot live as such". Little seems to have changed since then.
From the rape of Algerian women by the French army during the 1954/62 war, to the Kafala system of slavery in Lebanon, Guantanamo prison and violations of international law against the Palestinian people, the works on display, created for the occasion, tell the story of a world in perpetual mutation, but still the same. There have been advances in human rights and their application, but these must be recognized and defended, and must be the starting point for demanding others.
The exhibition, produced by Strane Nuvole APS in collaboration with the Synchronos Cooperative, is the first in a series of actions included in a project that will continue until 2024, conceived by Roberto Ditaranto (artistic director of Strane Nuvole APS) and developed in collaboration with Gianluca Costantini (cartoonist and activist) and Laura Petruccioli (contact person for Amnesty International Italy's Art and Human Rights project). At the end of the initiatives, next year, the works created will be sold in an online auction through which Strane Nuvole APS will raise funds to be donated to Amnesty International Italia. The exhibition, which will be open to the public at Casa Ortega, via San Nicola del Sole (Sasso Barisano), until January 28, 2024, is part of Strane Nuvole's program of associative activities entitled âMatera a Fumettiâ, which will run until the end of 2023. âMatera a Fumettiâ enjoys the patronage and economic support of the Municipality of Matera.
https://giornalemio.it/cultura/julian-assange-tra-i-simboli-della-mostra-di-chiara-azione/