đâđš Julian Macfarlane: Fin de partie pour l'Ukraine.
MĂȘme quand les vrais extrĂ©mistes auront disparu, l'hĂ©ritage de haine perdurera, comme dit Helmholtz Smith chez Larry Johnson & les tensions resteront. Reste Ă voir comment les Russes vont gĂ©rer cela.
đâđš Fin de partie pour l'Ukraine.
đ° Par Julian Macfarlane , le 22 dĂ©cembre 2022
MĂȘme quand les vrais extrĂ©mistes auront disparu, l'hĂ©ritage de la haine perdurera, comme dit Helmholtz Smith sur le site de Larry Johnson, & les tensions resteront. Reste Ă voir comment les Russes vont gĂ©rer cela.
Alex Mercouris a-t-il raison de dire que les Russes se prĂ©parent Ă une vĂ©ritable guerre d'usure Ă la Ulysses Grant, âsans capitulationâ ?
"Sans capitulation", on peut le voir. Mais oĂč est la guerre ?
Bakhmut est toujours un spectacle de sang et de mort - comme la semaine derniĂšre. Mais ce n'est pas la guerre.
Les Russes, bien sûr, disent que ce n'est pas une guerre au sens conventionnel du terme - c'est une "SMO" [Opération Militaire Spéciale]. Quel que soit le nom que vous lui donnez, si rien de nouveau ne semble se produire dans un conflit de ce type, mais qu'un camp perd, perd, perd, morceau par morceau, cela signifie que la fin de partie est proche. Vérifiez vos munitions. Bakhmut, comme le note Brian Berletic, n'a guÚre d'importance stratégique en soi - juste un abattoir.
Au Canada, le fanboy de Zelensky, Justin Trudeau, a mis en place un nouveau programme appelĂ© "suppression volontaire", dans le cadre duquel les adolescents perturbĂ©s par leurs boutons et leur manque de sexe, incapables de faire face Ă la dĂ©pression peuvent mettre fin Ă leur vie avec de l'aide. En Ukraine, c'est la "suppression involontaire". Et câest tout aussi fou.
Cette carte est de l'excellent Slavyangrad, qui poste sur Telegram.
OK... DEUX cartes !
Pas besoin de lire le russe. Une image vaut mille mots.
La grande carte de droite vous montre la "ligne de contact" - avec l'Ukraine libérée en rouge et les zones tenues par l'UAF en vert. L'Ukraine est trÚs vaste, et la ligne de contact est fine et longue, et ponctuée tout le long de petites explosions, qui symbolisent la mort d'Ukrainiens (occidentaux pour la plupart).
Vous verrez également que la zone contestée (en vert) correspond à ce qui était l'Ukraine orientale jusqu'en 2014/15 et qui appartient à l'ethnie russe. Gardez à l'esprit que les Russes n'envahissent pas l'Ukraine occidentale, mais qu'ils restaurent plutÎt l'Ukraine orientale.
Le petit graphique zoomĂ© Ă gauche vous montre une partie de la ligne de contact oĂč se trouvent des villes fortifiĂ©es comme Bakhmut - bang, bang, bang.
Ce qui compte, cependant, ce n'est pas Bakhmut, mais les villes adjacentes et proches. C'est une chaßne de perles sanglantes et l'UAF perd des troupes et du matériel tout le long de cette ligne.
Cette ligne est ce que certains appellent le "hachoir Ă viande russe".
Des hommes qui meurent pour rien
Tous ces hommes meurent pour rien. Gonzalo Lira
Cette citation fait partie d'une discussion Ă©tonnamment instructive entre Lira, Mercouris, Berletic et Christoforou sur le Duran, qui est une source importante. Consultez-la.
Les estimations des pertes dans cette guerre civile ukrainienne varient énormément.
Mais si vous voulez savoir ce qui se passe, vous devez regarder les chiffres fournis par les Russes, qui sont gĂ©nĂ©ralement honnĂȘtes - ne serait-ce que parce que les Russes n'ont aucun moyen de cacher la vĂ©ritĂ© sur leurs pertes - qui, heureusement pour eux, n'Ă©taient que d'environ 6 000 tuĂ©s et blessĂ©s au combat en septembre et peut-ĂȘtre 7 000 maintenant - blessĂ©s Ă environ 10:1 grĂące Ă un bon soutien mĂ©dical sur le champ de bataille. Les Russes ont une audience mĂ©diatique dynamique et gĂ©nĂ©ralement sceptique, avec une faible tolĂ©rance pour les mensonges.
Les Ukrainiens ? Leurs médias sont une usine de propagande contrÎlée par le gouvernement qui se contredit constamment. Et l'audience a été décérébrée pendant les 8 derniÚres années. Les pertes, le régime de Zelensky veut les garder moindres, pour pouvoir dire qu'il gagne. Mais conséquentes pour obtenir de l'argent, et la sympathie de l'Oncle Sam. La taille compte. Un peu comme la bite de Zelensky - sa taille varie selon la personne avec qui il est.
Pourtant, il est clair que les UAF ont subi d'énormes pertes, tout comme les Confédérés dans les derniÚres années de la guerre civile américaine.
En septembre, les estimations conservatrices de l'UAF étaient d'environ 60 000 tués, soit dix fois le taux russe, avec au moins 150 000 blessés. Le chiffre le plus probable est de 100.000 tués et 300.000 blessés.
Pepe Escobar estime à 400 000 le nombre de tués, ce qui est tout à fait possible également.
Les estimations sont compliquées par le fait que le soutien médical ukrainien est débordé et compromis - réduisant le taux de survie (probablement) à seulement 2:1 ou 3:1, ce qui signifie que si seulement un soldat russe sur dix meurt des suites de l'opération, 3 à 5 soldats des FAU mourront aprÚs coup.
Quel que soit le point de vue, de telles pertes sont insoutenables, et ont conduit les FAU Ă enrĂŽler tout ce qui peut marcher ou ramper, des adolescents aux personnes ĂągĂ©es. Si les chimpanzĂ©s pouvaient ĂȘtre entraĂźnĂ©s Ă tirer au fusil, ils videraient les zoos. BientĂŽt, il y aura des brigades en fauteuil roulant. Les tranchĂ©es auront besoin de rampes.
Zelensky jette des hommes non formĂ©s et mal Ă©quipĂ©s dans la bataille pour y ĂȘtre tuĂ©s. Ils ne peuvent pas se battre - seulement mourir. L'Occident le rĂ©compense avec des milliards de dollars et met son visage sur Time. Chez lui, il dit : "Les Russes perdent beaucoup plus que nous". A l'Ă©tranger, il dit : "Les Russes nous massacrent !".
Car les dirigeants occidentaux et les cĂ©lĂ©britĂ©s se prĂ©cipitent pour s'extasier sur lui. Ils font la queue pour embrasser l'anneau, si ce n'est le cul du âCaptain Ukraineâ.
Le bien est récompensé au paradis. Le mal est récompensé à Hollywood. S'il y a jamais eu un criminel de guerre, "Volo" correspond. Sera-t-il aussi à la hauteur d'un noeud coulant ? Probablement pas.
L'ironie est qu'aprĂšs que les Russes aient brisĂ© les reins de l'UAF au printemps, ce conflit aurait pu - et aurait dĂ» - ĂȘtre nĂ©gociĂ© sur la base des accords de Minsk 2.
Bien que Minsk n'ait jamais signifié quoi que ce soit pour l'Occident. Angela Merkel a laissé échapper que son gouvernement a accepté Minsk sans avoir l'intention d'en appliquer les dispositions - mais seulement de gagner du temps pour armer les Ukrainiens, afin de créer la deuxiÚme armée la plus performante d'Europe aprÚs la Russie. Ce n'est pas que ce n'était pas évident aprÚs la premiÚre année.
Youpi. C'est la guerre par procuration.
Ce n'est pas une guerre entre l'Ukraine occidentale et l'Ukraine orientale. Ni entre l'Ukraine et la Russie - c'est une guerre entre l'Est et l'Ouest. Une guerre mondiale.
Les Ukrainiens ne sont que de la chair Ă canon. Pensez-y avant d'acheter un Big Mac.
Qui va gagner ? Question de leadership.
L'Ouest a Biden. L'Est a Poutine et Xi qui, au moins, n'ont pas Ă porter de couches.
L'effondrement de l'Ukraine occidentale
Voilà qui nous ramÚne aux idées de Mercouris, et à celles de Gfoeller et Rundell sur la guerre civile américaine et Ulysses S Grant.
Poutine est le Grant de la Russie.
Grant Ă©tait un gĂ©nie de la stratĂ©gie, mais il n'a pas pu accomplir ce qu'il a fait sans ĂȘtre Ă©galement un gĂ©nie de l'organisation.
Poutine est Ă©galement un polytechnicien.
Poutine Ă©value la stratĂ©gie telle qu'elle est mise en Ćuvre dans le contexte, et l'adapte en fonction de l'Ă©volution des circonstances.
Il reconfigure ensuite ses Ă©quipes, en faisant appel, si nĂ©cessaire, Ă de nouveaux dirigeants capables de mettre en Ćuvre de nouvelles approches, en modifiant la structure de commandement de maniĂšre Ă ce que les dirigeants possĂ©dant les compĂ©tences adĂ©quates soient en place. Tout est alignĂ© et coordonnĂ© avec souplesse. C'est la boucle OODA de John Boyd Ă grande Ă©chelle.
Et c'est exactement ce qu'a fait Grant, ce qui lui a permis de gagner la guerre civile en deux ans seulement.
La différence, cependant, est que Poutine prend son temps en Ukraine, réalisant que ce n'est qu'un champ de bataille. La Confédération n'avait pas d'alliés militaires. Mais l'Ukraine est une façade pour une énorme alliance militaire de nations. Pourtant, le délai pour une véritable résolution sera probablement d'au moins deux ans.
Minsk a donnĂ© Ă l'Occident le temps de se prĂ©parer. Mais il a Ă©galement donnĂ© Ă Poutine le temps de se prĂ©parer. Et il l'a fait comme Grant l'aurait fait si la Grande-Bretagne et la France avaient soutenu le Sud - en se mĂ©nageant autant d'options que possible - au cas oĂč. Il s'est avĂ©rĂ© qu'il avait besoin - et a besoin - de ces options.
Les similitudes abondent.
Le Sud était grand - ce qui lui donnait un avantage logistique avec ses chemins de fer. Grant a donc commencé à attaquer les chemins de fer.
L'Ukraine est également grande. La logistique est la clé de tout.
L'UAF dĂ©pend des chemins de fer, qui sont pour la plupart Ă©lectriques. Les frappes russes sur les infrastructures Ă©lectriques empĂȘchent l'UAF de dĂ©placer ses troupes et d'approvisionner ses forces.
Pendant la guerre civile, le moral des gars en gris s'est effondré au fur et à mesure que les pertes augmentaient, avec le manque de mobilité. Le moral s'est effondré chez nous aussi.
La mĂȘme chose se produit en Ukraine.
Deux femmes ukrainiennes au cafĂ© aujourd'hui. L'une avec un sac Ă main tryzaub, l'autre avec des boucles d'oreilles en forme de runes SS. Elles parlent russe (c'est ce que m'a dit un bricoleur russo-ukrainien qui a emmĂ©nagĂ© ici dans les annĂ©es 90), anglais et hĂ©breu. Oui, une femme juive avec des runes SS comme bijoux. Elles se sont arrĂȘtĂ©es et se sont mal garĂ©es, Ă bord dâune Audi Q8, donc elles s'en sortent bien. Elles parlaient fort, et la moitiĂ© de la place Ă©coutait. On sent un climat de panique. Elles rĂ©pĂ©taient sans cesse "Tuez tous les Russes", " Tous les Russes doivent mourir", etc. Et aussi "Quand la guerre s'arrĂȘtera, l'argent s'arrĂȘtera." Elles croient vraiment que la guerre va bientĂŽt s'arrĂȘter. Il y a quelques mois, de tels Ă©migrĂ©s auraient Ă©tĂ© encensĂ©s par les patrons. Mais la plupart deviennent un peu nerveux.
Oldhippie. Posté sur Moon of Alabama.
Ces femmes sont plutĂŽt heureuses. Elles ne sont pas en Ukraine, pour commencer. Pas de souffrance pour elles. Tant que la guerre continue, l'argent continue d'affluer. Elles sont riches et n'ont Ă se soucier que du stationnement de l'Audi.
Mais les gens qui les entourent ne sont pas aussi bien lotis. Alors qu'auparavant, ces gens accueillaient ces femmes comme des victimes, ils les accusent aujourd'hui d'ĂȘtre responsables de la baisse du niveau de vie. Et il y a aussi cette histoire de parking.
Quand la narration Ă©choue
Toute politique est peut-ĂȘtre locale. Mais toutes les guerres sont personnelles.
L'une des raisons pour lesquelles le rĂ©gime Zelensky ne veut pas abandonner Bakhmut est qu'il est devenu le symbole de sa "victoire". "Nous sommes en train de gagner", dit âVoloâ. Pour lui, c'est personnel. Son portefeuille est lĂ oĂč la plupart des gens ont un cĆur.
Les morts s'y opposeraient - sauf, bien sûr, qu'ils sont morts.
Les vivants voient leur fils, leur frÚre, leur cousin ou leur meilleur ami mort ou mutilé, et se demandent:
"On y gagne quoi ?".
Cette derniĂšre semaine, des frappes massives de drones et de missiles ont "dĂ©sĂ©nergisĂ©" encore plus l'Ukraine. Mais Zelensky dit Ă ses partisans, au pays, que ses dĂ©fenses aĂ©riennes, dont il se plaint Ă©galement Ă l'Occident, sont inadĂ©quates, mais abattent 90 % des missiles. OĂč sont passĂ©s la lumiĂšre, le chauffage, l'eau et les transports ? Pourquoi des enfants et leurs chiots meurent-ils dans les dĂ©bris des missiles ukrainiens qui ont manquĂ© leur cible ? Aussi, pourquoi les maires demandent-ils aux gens d'Ă©vacuer leurs maisons.
"Pour aller oĂč ?â
L'Europe ne veut pas de vous.
De toute façon, si vous ĂȘtes un homme, vous ne pouvez pas aller en Pologne ou en Allemagne Ă moins d'avoir assez d'argent pour payer le pot-de-vin appropriĂ©. Pas d'argent ? Zelensky veut ton corps, une autre bĂ»che pour le feu de la guerre, et plus d'argent dans son portefeuille.
Obtenir de l'argent est difficile.
Le PIB ukrainien a baissé de prÚs de 40 %, le chÎmage explose, techniquement autour de 10 % - mais bien plus, de l'ordre de 20 % - en gardant à l'esprit que les conscrits sont considérés comme employés.
Alors que ce SMO est personnel pour les Ukrainiens et le devient pour les EuropĂ©ens qui commencent aussi Ă en souffrir, ce n'est qu'un divertissement pour les Ătats-Unis, une distraction commode pour oublier d'autres problĂšmes. En fait, les problĂšmes Ă©trangers n'apparaissent mĂȘme pas dans un rĂ©cent sondage Gallup, comme le dit Kevin Zuesse.
Mais.... si votre Ă©quipe perd match aprĂšs match, saison aprĂšs saison, qui veut encore payer le prix d'un billet pour la voir jouer ?
Le match de cette semaine s'est mal terminĂ©. Les pom-pom girls des mĂ©dias continuent de tituber. Les hot-dogs sont en rupture de stock. C'est le moment d'aller se saouler dans un bar, et de se plaindre des tricheries de l'autre Ă©quipe. Mais votre Ă©quipe va ĂȘtre dissoute - et on s'en fout.
Les guerres tuent les illusions personnelles.
Tout comme Grant a tuĂ© le rĂȘve du Vieux Sud, cauchemar pour les Noirs, Poutine est en train de tuer le rĂȘve de l'Ukraine occidentale, cauchemar des Russes ethniques.
Comme l'indique l'anecdote de Old Hippie, les riches Ukrainiens occidentaux anti-russes qui ont profité de Maiden partent pour l'Europe ou ailleurs, et il ne reste plus que des gens ordinaires qui ne se sont jamais beaucoup préoccupés de politique, mais seulement de leur travail, de leur famille, et de leurs enfants. Ce sont eux qui ont voté pour Zelensky parce qu'il avait promis la paix. Ce sont encore eux qui formeront la base d'une nouvelle Ukraine occidentale lorsque "Volo" déménagera à Beverly Hills.
En ce moment, les Russes consolident leurs succĂšs le long de la ligne de contact, fortifiant des positions Ă partir desquelles ils pourront lancer des offensives, tout en attirant l'UAF. Ă Kharkov, on rapporte que l'UAF rassemble une force d'environ 20 000 hommes, peut-ĂȘtre en vue d'une offensive. Certains pensent qu'ils pourraient utiliser ces forces pour attaquer Belgorod - qui fait partie de la Russie - mais il s'agit d'une force trop petite pour dĂ©fier toute la force de l'armĂ©e russe. Plus vraisemblablement, les troupes seront utilisĂ©es pour attaquer les forces russes dans les positions oĂč elles se sont repliĂ©es aprĂšs la retraite de Krasny Liman. Dans les deux cas, c'est un suicide militaire - pardon, un "effacement volontaire".
Pas étonnant, il y a des rapports sur des unités de l'UAF qui refusent d'attaquer.
La fin de la partie n'est pas encore lĂ .
On parle beaucoup de grandes et méchantes contre-offensives russes "choquantes et terribles", mais il se pourrait bien que cette "guerre" ne se termine pas par un bang, mais par un gémissement.
Nous devrons attendre la confĂ©rence de presse de janvier de Poutine pour le savoir. En attendant, regardez les traductions des rĂ©cents discours de Poutine par Karl Sanchez. Vous verrez que le dirigeant russe met les points sur les "i" et les barres sur les "t". L'UAF est le fou qui se tape la tĂȘte dans le mur jusqu'Ă ce qu'il perde connaissance. Les Ătats-Unis sont droguĂ©s dans une cellule capitonnĂ©e, et se branlent joyeusement.
L'Ukraine occidentale finira probablement par devenir un Ătat "sĂ©parĂ© mais pas si Ă©gal" dĂ©pendant d'une Novorossiya nouvellement constituĂ©e, prospĂšre et progressiste, une nouvelle addition Ă une FĂ©dĂ©ration russe, unifiĂ©e par la "guerre". Cette nouvelle Ukraine sera comme le Sud aprĂšs la guerre civile, un parent pauvre du Nord.
MĂȘme si la plupart des vrais extrĂ©mistes auront disparu, et que les institutions de la dĂ©mocratie pluraliste seront restaurĂ©es, l'hĂ©ritage de la haine perdurera - comme le dit Helmholtz Smith sur le site de Larry Johnson - et les tensions demeureront. Reste Ă voir comment les Russes vont gĂ©rer cela.
* Julian Macfarlane
J'ai 76 ans. Oui, je sais - ma photo de profil, qui est récente, fait plus jeune. Ce n'est pas pour rien que mon livre s'intitule "Ageing Young-- You're Never Too Old To Rock and Roll", titre qui m'a été donné par le guitariste principal et auteur-compositeur de David Bowie, Mark Pritchett.
J'écris beaucoup sur les questions de santé, le vieillissement réussi, les problÚmes cognitifs comme les TSA et... humm... le génie. (Oh, j'aimerais bien ! Mais il faudra d'abord que j'apprenne à lacer mes chaussures). Je suis à peu prÚs tout "dys". Vous remarquerez beaucoup de fautes de frappe. Dyslexie. Corrigez-moi s'il vous plaßt.
Récemment, je me suis tourné vers les questions géopolitiques.
J'ai travaillĂ© dans les mĂ©dias pendant prĂšs de 50 ans. J'Ă©tais pigiste en Asie du Sud-Est pendant la guerre du Vietnam. Puis j'Ă©tais en CorĂ©e. Et aprĂšs cela au Japon oĂč j'ai Ă©tudiĂ© les arts martiaux et le bouddhisme et fait beaucoup de choses : organisateur syndical, Ă©crivain, diffuseur, analyste des mĂ©dias, biĂšre et pizza.
Je ne suis ni de gauche ni de droite. C'est un handicap cognitif, un aspect de mon TSA. J'ai du mal avec ça : dites-moi de tourner à droite et je peux aller à gauche et vice versa. Politiquement, je préfÚre dire que je suis "multipolaire". Trouble de la personnalité multipolaire ?
C'est probablement ce que la plupart des gens ont. Les personnes qui s'étiquettent "gauche" ou "droite" semblent se limiter à une idéologie.
Je suppose que c'est acceptable si vous payez des cotisations à un parti politique. Mais je n'ai pas d'argent pour ça.