đâđš La farce des Jeux olympiques français
Baasankhuu Bavuudorj, lorsque vous rentrerez à Oulan-Bator, vous devrez expliquer aux bonnes gens de là -bas à quel point la France est en réalité une grosse farce bonne à rien.
đâđš La farce des Jeux olympiques français
Par Declan Hayes, le 2 août 2024
Nous pouvons soit nous complaire dans cette merde de pain et de cirque travesti, soit saisir la balle au bond et faire preuve d'initiative.
Pour nous faire une idée de la farce que sont les Jeux olympiques de Paris 2024, commençons par une autre farce, Fawlty Towers qui, selon la BBC, est
âla sitcom britannique Ă l'aune de laquelle toutes les autres sitcoms britanniques devraient ĂȘtre Ă©valuĂ©es, Fawlty Towers rĂ©siste Ă de multiples diffusions, est Ă©minemment digne d'ĂȘtre citĂ©e (âne mentionnez pas la guerreâ) et reste Ă ce jour un joyau de la couronne comique de la BBCâ.
Si l'on fait abstraction du fait que l'Ă©pisode âne mentionnez pas la guerreâ a Ă©tĂ© interdit en Allemagne en raison de son sentiment anti-allemand et que certains de nos amis sud-asiatiques ont pris ombrage d'autres passages clairement racistes de la sĂ©rie, le secret de Fawlty Towers rĂ©side dans son scĂ©nario strict autour des tropes farfelus testĂ©s et Ă©prouvĂ©s dont la sĂ©rie s'est nourrie.
Comparez ce scĂ©nario serrĂ© Ă la farce d'ouverture des Jeux olympiques français, oĂč une flottille descend la Seine sous une pluie battante et oĂč Barbara Butch, une lesbienne juive obĂšse, Eddie l'Ă©lĂ©phant, pose en JĂ©sus pour tourner en dĂ©rision la reprĂ©sentation de la CĂšne de JĂ©sus par De Vinci.
En rĂ©ussissant ainsi Ă se moquer Ă la fois des athlĂštes, de l'esthĂ©tique, de la religion et de la morale, Butch et l'armĂ©e de travestis parasites, qui se sont moquĂ©s de tout ce qui est bon et sacrĂ© Ă ses cĂŽtĂ©s, ont montrĂ© que les Jeux olympiques ne sont plus qu'une farce surmĂ©diatisĂ©e, emballĂ©e dans le plus sordide des freaks aux couleurs de l'arc-en-ciel. Non seulement ces parasites transsexuels manquent de talent, mais ils manquent aussi de goĂ»t. En effet, la derniĂšre reine consort de France [Mercedes dâOrlĂ©ans], qui n'avait que 18 ans lorsqu'elle est morte, n'est qu'une figure mineure de l'histoire de France, comparĂ©e Ă Jeanne d'Arc, Coco Chanel, Marie Curie ou l'inestimable Ădith Piaf elle-mĂȘme.
Bien que les russophobes du Conseil international olympique aient menti en affirmant que cette farce n'Ă©tait pas une moquerie de la CĂšne, mais une reconstitution des anciennes Bacchanales romaines, au cours desquelles les dĂ©pravĂ©s se saoulaient comme des mouffettes, un tel comportement n'a pas sa place aux Jeux olympiques, dont la mission supposĂ©e est rĂ©sumĂ©e dans la devise âPlus vite, plus haut, plus fortâ des Jeux olympiques modernes, plutĂŽt que dans le fait de manger autant de Big Mac que vous pouvez enfourner dans votre grosse bouche, symbolisĂ© par Mme Butch.
Oubliez la campagne de terreur que le CIO, sur ordre de l'OTAN, a menĂ©e contre les athlĂštes russes et biĂ©lorusses, et lisez ce rĂ©cent article du SCF sur les mesures de sĂ©curitĂ© olympiques que la France et ses alliĂ©s de l'OTAN ont mises en Ćuvre pour protĂ©ger ce grotesque personnage d'Eddie l'Ă©lĂ©phant, alors qu'il se moquait des chrĂ©tiens du monde entier, ainsi que de ce qui reste de l'esthĂ©tique de la France.
Ătant donnĂ© que la France est dĂ©jĂ une poudriĂšre, cela ne veut pas dire qu'une certaine sĂ©curitĂ© n'Ă©tait pas requise pour protĂ©ger Eddie l'ĂlĂ©phant et les athlĂštes israĂ©liens, dont les points de vue sur les guerres d'IsraĂ«l ont Ă©tĂ© largement diffusĂ©s.
Bien que j'aie récemment discuté de la situation des Juifs comme Eddie l'éléphant dans la France d'aujourd'hui, leur situation se précarise davantage lors d'événements trÚs médiatisés, comme les Jeux olympiques, surtout si l'on se souvient du massacre des athlÚtes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich en 1972, un événement qu'Adidas a ressuscité de la maniÚre la plus bizarre qui soit, en annulant un contrat avec le top model Bella Hadid pour des motifs racistes.
Lorsque Bella Hadid a été engagée pour aider Adidas à vendre sa ligne rétro des Jeux olympiques de Munich de 1972, les suspects habituels ont objecté que Bella Hadid était à moitié palestinienne et que les Palestiniens étaient haram [interdit, en arabe]. Mais Bella Hadid a été engagée, non pas parce qu'elle est une athlÚte et encore moins parce qu'elle est palestinienne, mais parce qu'elle est une nana, et que les nana sont recrutées pour aider à vendre des objets à d'autres nana, qui gagneront peu de médailles olympiques avec leurs chaussures rétro de 1972.
Parce que les Jeux olympiques de Munich sont célÚbres grùce au sioniste américain Mark Spitz, qui a fait étalage de sa maßtrise de la piscine, et à la grande patriote biélorusse Olga Korbut, la favorite de POTUS Nixon, qui a courtisé des générations de jeunes filles pour qu'elles s'adonnent à la gymnastique, les Jeux olympiques, y compris ceux de Munich en 1972, sont tout autant la propriété des Républicains américains, sionistes américains, des patriotes biélorusses et des modÚles palestiniens, que des Israéliens, dont la relative contre-performance aux Jeux olympiques s'explique par leur adhésion à l'idéologie sioniste, qui a toujours mis l'accent sur la suprématie politique plutÎt que sur des jeux superficiels dépourvus d'objectif politique.
Bien que la plupart d'entre nous se moquent Ă©perdument de savoir Ă qui Addidas va vendre sa merde rĂ©tro de 1972, IsraĂ«l doit s'en soucier parce que, dans sa vision, les Palestiniens doivent ĂȘtre invisibles aux Jeux olympiques et sur les podiums, ainsi que dans tous les autres aspects de la vie. Et, parce qu'IsraĂ«l peut dicter Ă Adidas quelles filles ils peuvent ou ne peuvent pas engager, voilĂ une autre raison pour laquelle les Jeux olympiques français sont, au mieux, une farce française.
Bien que les farces soient apparues pour la premiÚre fois au Ve siÚcle avant J.-C., lorsque le dramaturge grec Aristophane écrivait ses comédies avec des personnages plus grands que nature, des situations ridicules et une bonne dose d'humour vulgaire pour faire rire les Athéniens, c'est au dramaturge romain Plaute qu'il revint de maßtriser la convention de la fausse identité. Ce n'est pas moins que William Shakespeare qui a adapté les FrÚres Manaechmi de Plaute dans la Comédie des erreurs, la farce la plus connue de l'époque de la Renaissance.
Le terme âfarceâ vient d'un mot français signifiant âfarcirâ et Ă©tait utilisĂ© pour dĂ©crire des passages comiques insĂ©rĂ©s (âfarcisâ) entre les scĂšnes dans les piĂšces religieuses. Bien que la farce se soit progressivement imposĂ©e comme une forme thĂ©Ăątrale Ă part entiĂšre en France au XVe siĂšcle et en Angleterre au XVIe siĂšcle, il est important de prĂ©ciser que cette tentative artistique parisienne n'est mĂȘme pas de la farce. C'est du gĂąchis.
Mais toute l'olympiade l'est aussi, par contagion. Revenons Ă leurs ancĂȘtres, les Jeux olympiques d'Hitler de 1936 oĂč, selon les plaisantins du CIO d'aujourd'hui, Jesse Owens a volĂ© la vedette non seulement en remportant quatre mĂ©dailles d'or, mais aussi en faisant la nique Ă Herr Hitler qui, comme Franco, Mussolini et Eddie l'Ă©lĂ©phant, ne s'intĂ©ressait pas au sport, sauf dans la mesure oĂč il pouvait le dĂ©tourner au profit de ses propres idĂ©es dĂ©lirantes.
Bien qu'Owens ait été une star à Berlin, il est important de noter que c'est l'Amérique raciste, et non l'Allemagne d'Hitler, qui l'a traité avec le plus grand manque de respect en le forçant à courir contre des chevaux juste pour joindre les deux bouts.
Au moins, Owens pouvait gagner sa vie, ce que le CIO a refusĂ© Ă Tommie Smith et John Carlos pour avoir protestĂ© contre le racisme systĂ©matique de l'AmĂ©rique lorsqu'ils ont remportĂ© des mĂ©dailles aux Jeux olympiques mexicains de 1968. De mĂȘme, l'Australien Peter Norman, qui a remportĂ© la mĂ©daille d'argent et soutenu leur contestation, a Ă©galement Ă©tĂ© persĂ©cutĂ© par son gouvernement fasciste. Le CIO devrait donc nous Ă©pargner ses leçons de morale mielleuses.
On se souvient davantage des Jeux olympiques de Berlin pour Olympia, le documentaire homo-érotique qui leur est consacré et que Leni Riefenstahl, génie du cinéma, a produit presque comme la suite de son classique nazi de 1935, Le triomphe de la volonté. Bien que l'antisémitisme manifeste soit absent de ces deux classiques, ils empestent tous deux la sensualité homo-érotique des mùles qui se tordent, huilés et en sueur, tapie dans le subconscient d'Hitler et de ses partisans, tout comme cette farce française empeste les pires excÚs de Weimar et de Sade.
Tout comme les premiers documentaires sur les homosexuels commandĂ©s par Hitler visaient Ă nous dire quelque chose de sublime, la farce française d'Eddie lâElephant en fait de mĂȘme. Des drag queens se moquant de la CĂšne, une tĂȘte dĂ©capitĂ©e chantant, une femme barbue dansant de maniĂšre provocante, un Schtroumpf nu avec une Ă©rection gigantesque et des enfants âbĂąillonnĂ©sâ parmi eux, tout cela envoie un message qui, Ă sa maniĂšre, est aussi prĂ©monitoire qu'Olympia et Le Triomphe de la VolontĂ© l'Ă©taient avant que la Wehrmacht ne fasse son entrĂ©e en Autriche et dans les SudĂštes.
MĂȘme si aucun char Panzer n'a encore pĂ©nĂ©trĂ© en Pologne, d'autres forces, tout aussi sombres, sont en mouvement. Nous pourrions nous Ă©tendre sur cette glorification hĂ©doniste de Sodome et Gomorrhe, mais il suffit de regarder cette vidĂ©o sur le tsar du dopage , Vincent Conte, pour voir Ă quel point il est facile de tricher systĂ©matiquement lors de ces Jeux olympiques grotesques.
Mais les Américains ne sont pas les seuls concernés. Les Irlandais ont été pris en flagrant délit de dopage de leurs chevaux primés. Quand on pense à l'argent que rapportent les frais d'élevage, il n'est pas étonnant que les Jeux olympiques ne soient guÚre plus qu'un thriller policier de Dick Francis [auteur gallois de roman policier et de thriller dans les milieux hippiques]. Bien que j'aie écrit au début du mois de juillet que ces Jeux olympiques risquaient de se transformer en une farce française, ils sont encore bien plus médiocres que cela. Alors que la farce française comportait des rimes et des arguments, ce projet de piÚtre qualité n'en a aucun. Il s'agit d'un exercice de mauvais goût visant à accroßtre les bénéfices de sociétés douteuses comme Adidas et l'agenda encore plus douteux de Macron et de son mari, ainsi que de tous ceux qui ne jurent que par l'agenda de l'OTAN en matiÚre de guerres culturelles. Et, bien que j'aie écrit un autre article à la fin du mois de juin sur la nostalgie des Jeux olympiques d'antan, ces jeux sont depuis longtemps révolus et il est temps de débrancher la prise et de laisser tomber tout ce cirque.
J'avais vu juste lorsque j'ai Ă©crit que « je prĂ©fĂ©rerais de loin regarder cette troupe d'enfants russes montrer leur maĂźtrise de la danse irlandaise » plutĂŽt que de regarder ces athlĂštes olympiques français, qui ne rĂ©pondent mĂȘme pas aux normes de base de la plus simple des farces françaises ! Nous pouvons soit nous complaire dans cette merde de pain et de cirque travestis, soit saisir la balle au bond et faire preuve d'initiative. Nous devrions rejeter non seulement Adidas et son rĂ©troisme de 1972 (ou est-ce 1936 ?), mais aussi tous les oripeaux LGBT dont ils l'enrobent.
En attendant, si vous devez suivre ces compĂ©titions inĂ©galitaires, voici le tableau des mĂ©dailles jusqu'Ă prĂ©sent. FĂ©licitations aux Fidji pour avoir manquĂ© l'or en rugby Ă 7, et au judoka mongol Baasankhuu Bavuudorj pour avoir perdu face Ă la superbe Japonaise Tsunoda Natsumi. Et Mademoiselle Baasankhuu, si vous lisez ces lignes, vous ĂȘtes bien plus photogĂ©nique qu'Eddie l'Ă©lĂ©phant, qui n'a pu vous surpasser que dans l'outrance. Bien que vous fassiez honneur Ă la Mongolie, au judo et au monde, que le ciel vous vienne en aide lorsque vous rentrerez Ă Oulan-Bator et que vous devrez expliquer aux bonnes gens de lĂ -bas Ă quel point la France est en rĂ©alitĂ© une grosse farce bonne Ă rien.
https://strategic-culture.su/news/2024/08/02/the-french-farce-of-the-french-olympics/
A l'instar de l'eurovision, les j.o. de Coubertin ne sont mĂȘme pas devenus une 'farce' comme dit si bien l'auteur mais plutĂŽt un remake ratĂ© du film 'Horror picture show' . La dĂ©cadence de l'Occident prĂ©cĂšde la barbarie et ce sont les mĂȘmes qui vont officier contrairement Ă l'histoire...