👁🗨 La justice Suisse fait du zèle, puis se ravise. Ou comment gaspiller les impôts des citoyens…
Plus d'un an après l'interpellation, le tribunal fédéral a finalement reconnu que la police a abusé de son autorité sans motifs valables, sauf avoir voulu défendre un journaliste innocent.
👁🗨 La justice Suisse fait du zèle, puis se ravise. Ou comment gaspiller les impôts des citoyens…
Communiqué de presse, le 6 septembre 2023 - English below
Il s'agit d'un petit groupe de personnes d'origines géographiques et socio-culturelles très diverses qui ne se connaissent pas, et se rencontrent fortuitement aux alentours de l'ambassade de Grande-Bretagne à Berne, en Suisse.
La raison de leur présence ? La détention arbitraire et illégale du journaliste et fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.
D’abord réfugié à l’Ambassade d’Equateur à Londres, il s’en est fait brutalement expulser le 11 avril 2019 lorsque, changement de président oblige, l’Equateur a décrété que Julian Assange n’était plus sous sa protection.
Depuis lors, celui-ci est dans un quartier haute sécurité de la prison de Belmarsh, près de Londres, le “Guantanamo Britannique”, comme on la surnomme. Pour l’unique motif d'avoir dénoncé les méfaits et crimes de guerre perpétrés par les Etats Unis, entre autres. Il risque l'extradition et 175 (!!) ans de prison aux USA en QHSI (Quartier Haute Sécurité Isolement), alors qu'il est innocent.
Tandis que les auteurs, nombreux, des crimes dénoncés sont eux de riches politiciens, hommes d'affaires hauts placés, et libres comme l'air.
Face à cette injustice qu'on pourrait comparer à celle subie par Nelson Mandela à l'époque, ces citoyens se rendent près de l'ambassade, sans déranger qui que ce soit, ni le trafic, ni le personnel, seulement munis de t-shirts et de feuilles A3, aux couleurs d'Assange avec des slogans tels que : “Free Assange”, ou “Journalism is not a crime” [le journalisme n’est pas un crime].
Rien de bien dangereux en somme, ces citoyens ne font qu'exercer leur droit à la liberté d'expression. Seulement voilà, quelques policiers zélés passent par-là, et décident de verbaliser, sans raison valable, ces citoyens témoignent PACIFIQUEMENT leur mécontentement face à la situation inacceptable et illégale dans laquelle se trouve l'Australien. Le plus inacceptable est qu'il n'est ni Américain, ni Anglais, aucun de ces deux pays n'a donc le droit d'exiger sa détention arbitraire, sachant qu'il n'a commis AUCUN crime, mais dénoncé ceux des autres.
Mais seulement voilà, la toute-puissance du gouvernement Américain, et le gouvernement Britannique qui se prosterne devant lui, font que Julian Assange attend son extradition… il n'a pas vu la lumière du jour depuis qu’il a trouvé refuge dans l'ambassade Equatorienne il y a bien longtemps, et qu il s'en est ensuite fait extraire de force lorsque le pays a élu un nouveau président, lui aussi à la botte d'Oncle Sam....
Ces officiers de police ont donc, à maintes reprises, pris les identités de ces citoyens défendant Assange, sans leur préciser les conséquences ni les motifs exacts de la raison de leur interpellation.
L'un d'entre eux jugea même utile de prendre en photo les plaques de la voiture d’une des personnes alors que celle-ci cherchait ses papiers. Et fit le tour de la voiture, en observant chaque petit défaut dans la carrosserie. La propriétaire du véhicule, exaspérée lui a demandé s’il s’agissait une expertise, et le policier s'est trouvé bête, pensant qu'elle ne l'avait vu faire.
S'ensuivit un nombre incalculable de courriers entre l'Etat, les protagonistes, qui eurent besoin des services d'avocats, qui, chacun leur tour ont certifié que les faits reprochés n'avaient PAS LIEU D'ÊTRE.
Plus d'un an et demi après la première interpellation, une partie des protagonistes ont été jugés non coupable, et les charges contre eux abandonnées. Les autres ont vu leur cas clos avant même l'audience, le tribunal fédéral, après avoir acquitté deux des “manifestants”, ayant finalement reconnu qu’aucune infraction n’avait été commise, et que les services de police avaient abusé de leur autorité sans motifs valables.
Donc toutes ces procédures interminables qui coûtent du temps et de l'argent à l'Etat donc à nos impôts, pour qu'au final la justice elle-même admette son tort sur toute la ligne et laisse tout tomber ?
Espérons que cette vaste mascarade aura au moins eu l'utilité d'ouvrir les yeux sur l’impardonnable torture mentale et physique dont est victime Assange, et contribue à son échelle à sa libération avant son décès. Merci de partager au maximum, afin que cette histoire pour le moins incongrue fasse du bruit. Plus nous serons nombreux à connaître “Le Cas Assange” plus il aura de chances d’avoir gain de cause, grâce à la parole au peuple.
US, UK, HANDS OFF ASSANGE!!
#FreeAssangeNOW #DontExtraditeAssange https://dontextraditeassange.com/
👁🗨 Swiss justice gets overzealous, then changes its mind. Or how to waste taxpayers' money...
More than a year after the arrest, the Federal Court has finally recognized that the police abused their authority for no valid reason, other than wanting to defend an innocent journalist, Julian Assange.
Press release, September 6, 2023
The case concerns a small group of people from very different geographical and socio-cultural backgrounds who don't know each other, and meet by chance in the vicinity of the British Embassy in Berne, Switzerland.
The reason for their presence? The arbitrary and illegal detention of journalist and WikiLeaks founder Julian Assange.
Initially a refugee at the Ecuadorian Embassy in London, he was brutally expelled on April 11, 2019, when Ecuador declared that Julian Assange was no longer under its protection, following a change of president.
Since then, he has been in a high-security section of Belmarsh prison, near London, the “British Guantanamo”, as it is known. For the sole reason of having denounced the misdeeds and war crimes perpetrated by the United States, among others. He risks extradition and 175 (!!) years' imprisonment in the USA in QHSI (Quartier Haute Sécurité Isolement), even though he is innocent.
Whereas the numerous perpetrators of the crimes denounced are wealthy politicians and high-ranking businessmen, who are as free as a bird.
In the face of this injustice, which could be compared to that suffered by Nelson Mandela at the time, these citizens went to the embassy, without disturbing anyone, neither the traffic nor the staff, and equipped only with T-shirts and A3 sheets, in Assange's colors, with slogans such as: "Free Assange", or "Journalism is not a crime".
All in all, there's nothing really dangerous here - these citizens are simply exercising their right to freedom of expression. However, a few overzealous police officers pass by and decide to fine these citizens for no good reason, PACIFICALLY showing their displeasure at the unacceptable and illegal situation in which the Australian finds himself. What's even more unacceptable is that he's neither American nor British, and neither country has the right to demand his arbitrary detention, given that he has committed NO crime, but has denounced those of others.
Julian Assange has not seen the light of day since he took refuge in the Ecuadorian embassy a long time ago, only to be removed when the country elected a new president, also under the thumb of Uncle Sam.....
These police officers therefore repeatedly took the identities of these citizens defending Assange, without telling them the exact consequences or reasons for their arrest.
One of them even saw fit to take a photo of the license plates of one of the people's cars while she was looking for her papers. He walked around the car, observing every little flaw in the bodywork. The car's exasperated owner asked him if this was an expertise, and the policeman thought he was stupid, thinking she hadn't seen him do it.
This was followed by countless letters between the State and the protagonists, who needed the services of lawyers, who, in turn, certified that the reproached facts had NO RIGHT TO BE.
More than a year and a half after the first arrest, some of the protagonists were found not guilty, and the charges against them dropped. The others saw their cases closed even before the hearing, the federal court, after acquitting two of the “protesters”, having finally recognized that no offence had been committed, and that the police had abused their authority without valid grounds.
So all these interminable procedures costing the State time and money, and therefore our taxes, only for the justice system itself to admit it was wrong on every count and drop the whole thing?
Let's hope that this vast masquerade will at least have opened people's eyes to the unforgivable mental and physical torture to which Assange is being subjected, and contribute in its own way to his release before he dies. Please share as much as you can, so that this incongruous story makes some noise. The more people know about “The Assange Case”, the more likely it is that he will win his case, thanks to the people's voice.
US, UK, HANDS OFF ASSANGE!!
#FreeAssangeNOW #DontExtraditeAssange https://dontextraditeassange.com/