👁🗨 La planète entière prise en otage par un culte de la mort
Aucune structure politique de l'histoire moderne n'a jamais cumulé de combinaison aussi toxique de suprémacisme ethnique messianique, de mépris suprême pour la vie humaine & le droit international.
👁🗨 La planète entière prise en otage par un culte de la mort
Par Pepe Escobar, le 13 juin 2025
Rien d'étonnant que Washington soit à fond dans le coup. C'est désormais la guerre des masters du cirque.
Allons droit au but. L'attaque dévastatrice contre l'Iran par les “élus” psychopathologiques et génocidaires de la suprématie ethnique basés à Tel Aviv – une déclaration de guerre de facto – a été coordonnée en détail avec le président des États-Unis, le dresseur de cirque Donald Trump.
Ce narcissique infantile, noyé dans l'image que son miroir lui renvoie, a lui-même vendu la mèche dans un message décousu. Voici quelques extraits :
“J'ai donné à l'Iran tous les chances possibles et imaginables de conclure un accord”.
Il n'y a pas eu d'“accord” : il s'agissait en réalité de ses exigences unilatérales. Après tout, il a torpillé l'accord initial, le JCPOA, parce que ce n'était pas son “accord”.
“Je leur ai dit que ce sera mille fois pire que tout ce qu'ils ont connu, anticipé ou entendu dire”.
La décision de frapper était déjà prise.
“Certains iraniens radicaux ont parlé avec courage, mais (...) ils sont tous MORTS maintenant, et ça ne va faire qu'empirer !”
La jubilation va de pair avec la fonction.
“Les prochaines attaques déjà planifiées seront encore plus brutales”.
Alignement total sur la stratégie israélienne de “décapitation”.
“L'Iran doit conclure un accord avant qu'il ne reste plus rien et sauver ce qui était autrefois appelé l'Empire iranien”.
Il s'agissait de l'Empire persan (c'est moi qui souligne), mais après tout, cet homme n'est pas du genre à lire ou à se documenter. Notez l'art de la diplomatie : acceptez mon accord, ou allez vous faire voir.
Cette décennie explosive a été amorcée par l'assassinat du général Soleimani à Bagdad, comme je l'ai relaté dans mon livre publié en 2021, Raging Twenties. Il était en mission diplomatique. Le feu vert a été donné personnellement par le président américain de l'époque, Donald Trump.
En plein cœur de cette décennie tumultueuse, nous voici désormais propulsés aux portes d'une guerre dévastatrice en Asie occidentale, avec des répercussions mondiales, suite à l'assassinat en série des dirigeants du CGRI à Téhéran par l'entité sioniste psychopathe et génocidaire. Après une mise en scène théâtrale élaborée, le feu vert à Tel-Aviv – allez-y, faites-le – est également venu du président des États-Unis, Trump 2.0 (qui a affirmé qu'il était “au courant” des attaques).
Une guerre préventive contre les BRICS
Le plan génocidaire psychopathologique consiste à forcer Téhéran à capituler sans même livrer bataille. Le kabuki préliminaire a été magistralement exécuté. Les négociations nucléaires indirectes à Oman ont été prises au sérieux à Téhéran, endormant les dirigeants iraniens, civils et militaires. Ils sont tombés dans le piège et ont été littéralement surpris dans leur sommeil.
L'ayatollah Khamenei - lui-même en danger physique, car Israël applique le même modèle de décapitation qu'il a utilisé contre le Hezbollah - a une décision très difficile à prendre : capitulation ou guerre totale. Ce sera la guerre totale - et avec les États-Unis comme participant direct.
Les dirigeants iraniens – en réalité davantage la présidence Pezeshkian, truffée de partisans d'un “compromis” avec l'Occident – ont été induits en erreur par un vain sentiment de sécurité, oubliant que les tueurs en série ne pratiquent pas la diplomatie.
Ce qui attend l'Iran est donc encore plus insupportable. Téhéran réagira, à condition que ses capacités soient encore intactes. Dans ce cas, son industrie pétrolière risque d'être détruite. La question de savoir si les deux autres membres importants du BRICS, la Russie et la Chine, permettront que cela se produise, pour diverses raisons, reste ouverte.
Et si nous venions à nous engager dans cette voie particulièrement dangereuse, l'Iran pourrait jouer sa carte ultime : fermer le détroit d'Ormuz et provoquer l'effondrement de l'économie mondiale.
L'attaque contre l'Iran, pleinement soutenue par l'Empire du Chaos, est avant tout une attaque préventive contre le cœur énergétique des BRICS. Elle s'inscrit dans le cadre de la guerre impériale contre les BRICS, en particulier contre la Russie et la Chine. Moscou et Pékin doivent en tirer les conclusions qui s'imposent sans attendre.
L'Iran, la Chine et la Russie sont liés par des partenariats stratégiques étroitement imbriqués. Le mois dernier, j'étais en Iran pour suivre l'avancement du Corridor international de transport Nord-Sud (INSTC), qui relie la Russie, l'Iran et l'Inde. Ce n'est qu'un exemple parmi toute une série de projets d'infrastructure stratégiques clés qui renforceront encore davantage la connectivité économique eurasienne. Une guerre dévastatrice en Asie occidentale et l'effondrement de l'Iran porteraient un coup fatal à l'intégration croissante de l'Eurasie.
C'est exactement ce qui sert les plans de l'Empire.
C'est donc sans surprise que Washington se lance à corps perdu dans cette guerre. Nous sommes désormais sous le chapiteau circassien.
Une réponse dévastatrice, l'arme nucléaire ou la capitulation
Le message de Téhéran est clair :
“Nous n'avons pas déclenché cette guerre, mais c'est l'Iran qui décidera de son issue”.
La question cruciale est de savoir si l'Iran dispose encore d'une capacité de dissuasion – et d'attaque – significative.
Les génocidaires frappent au gré de leur bon plaisir les systèmes de stockage de missiles balistiques dans le nord-ouest de l'Iran et même l'aéroport civil de Mehrabad à Téhéran. Les défenses aériennes semblent inexistantes. C'est extrêmement douloureux à voir.
L'armée israélienne affirme, sans aucune preuve pour l'instant, que certains silos de missiles et complexes mobiles ont été détruits avant même d'avoir été mis en état d'alerte. Or, le fait est que la grande majorité du vaste arsenal de missiles balistiques de l'Iran est stockée dans des silos et des tunnels souterrains extrêmement profonds, capables de résister à des frappes aériennes massives et à des défenses aériennes surchargées.
Pour l'instant, Téhéran reste étrangement silencieux. C'est compréhensible, car il doit, en un temps record, de reconstituer une chaîne de commandement que les attaques ont détruite ; de s'assurer que les lanceurs de missiles peuvent être déployés sans risque d'être neutralisés par la suprématie aérienne israélienne ; de réorganiser l'opération True Promise 3, qui était prête à être lancée, comme certains d'entre nous l'ont appris à Téhéran le mois dernier, mais qui doit désormais s'adapter à la nouvelle situation (y compris aux pertes subies), et de planifier les coups à porter à l'infrastructure économique d'Israël.
Rien ne prouve que les attaques aient détruit les infrastructures nucléaires iraniennes, qui sont profondément enfouies sous terre. Dans l'état actuel des choses, les dirigeants de Téhéran apprennent à leurs dépens que la diplomatie – comités, lettres à l'ONU, déclarations à l'AIEA, réunions ministérielles – n'a aucun poids face à la loi de la jungle.
Les Iraniens ont été assez naïfs pour laisser l'AIEA inspecter leurs sites stratégiques, alors que des espions notoires recueillaient toutes les informations nécessaires pour faciliter les frappes israéliennes. La République populaire démocratique de Corée ne serait jamais tombée dans un tel piège.
L'élimination d'une personnalité de premier plan telle qu'Ali Shamkhani, conseiller clé de Khamenei, négociateur en chef de l'Iran sur le nucléaire, influent depuis des décennies au sein du Corps des gardiens de la révolution islamique et des services du renseignement, représente un sérieux coup dur.
Éliminer systématiquement les dirigeants militaires et diplomatiques iraniens en quelques heures s'inscrit dans la logique de démantèlement du cercle restreint de Khamenei. Cela a commencé il y a bien longtemps avec l'assassinat de Soleimani sur ordre de Trump et inclut sans aucun doute la mort mystérieuse de l'ancien président Raisi et du ministre des Affaires étrangères Abdollahian dans cet “accident” d'hélicoptère très louche. Il s'agit de créer les conditions propices à un changement de régime.
Rare note positive, le CGRI a fait savoir avant les attaques qu'il développe une technologie secrète pour intensifier l'impact de ses missiles sur Israël.
Nous sommes tous pris dans la tourmente. Une fois de plus, il n'y a pas d'issue : soit on porte un coup dévastateur aux psychopathes génocidaires, soit l'Iran se dote d'une arme nucléaire en un rien de temps. La troisième option est la capitulation, la castration et le changement de régime.
Pendant ce temps, la planète entière est otage d'une menace mortelle. Andrea Zhok est professeur de philosophie morale à l'université de Milan. Outre ses brillantes analyses, il a rédigé la préface de l'édition italienne de mon livre Raging Twenties, publié l'année dernière.
Le professeur Zhok a succinctement souligné qu'aucune structure politique dans l'histoire moderne n'a jamais accumulé une combinaison aussi toxique de suprémacisme ethnique messianique, de mépris suprême pour la vie humaine (tous ceux qui ne sont pas “élus” sont forcément des “amalek”), de mépris suprême pour le droit international et d'accès illimité à une puissance de feu meurtrière.
Que faire alors face à un culte mortifère aussi vorace et incontrôlable ?
Traduit par Spirit of Free Speech
https://strategic-culture.su/news/2025/06/13/the-whole-planet-is-being-kept-hostage-by-a-death-cult/
"Que faire alors face à un culte mortifère aussi vorace et incontrôlable?"...
à cette question essentielle, il n'y a qu'une réponse: l'arrêter avec tous les moyens nécessaires
je la repose sous un autre angle: qu'ont fait les Nations prises à la gorge par l'avancée du nazisme sous Hitler: ils se sont coalisés pour l'arrêter par tous les moyens nécessaires
vous pouvez tenter d'aborder l'équation autrement, vous y reviendrez (et il y a déjà longtemps que cela aurait dû être fait!) : le sionisme tout comme le nazisme à l'époque, doit être éradiqué!
«TOUT EST POURRI AU ROYAUME DES MOLLAHS et des BRICS+».
Pepe Escobar et c’est bien dommage, rêve tout éveillé lorsqu’il espère le «réveil du géant iranien aux pieds d’argile». Cette agression militaire qui n’a eu d’équivalent dans l’histoire récente que celle de Pearl Arbor par les militaristes japonais est l’aboutissement d’une CAPITULATION continue de l’Iran initiée avec les exécutions extra-judiciaires innombrables et sans réplique significative, depuis le général Soleimani, en passant par celui du président Raïssi et du ministre des affaires étrangères (19/05/2024), du chef du Hamas à Téhéran, du chef du Hezbollah, l’expulsion du président Assad de Syrie, pour culminer dans l’élection présidentielle en 2024, de l’agent de la CIA et du MO$$ad, du MI6 et de l’occident collectif: «le réformateur» (tv5monde,6/07/2024), celui «qui veut réconcilier l’Iran avec les U$A» (Le Monde, 14/07/2024), le renégat:MA$$OUD PEZER$HKIAN.
Tous les experts militaires dignes de ce nom et force est d’avouer qu’il y en a peu, sont unanimes a souligner, tant la passivité de toute la défense aérienne iranienne, que les attaques menées par de mercenaires SIONAZIS depuis le territoire iranien lui-même et le ciblage quasi chirurgical des «opposants à PEZER$HKIAN» visés et exécutés, tous ces faits sont probants que la FINALITÉ RECHERCHÉE de cette déclaration de guerre officieuse et perfide est le renversement du régime iranien «pro-MOSCOU-CHINE et BRICS+» afin de le remplacer par un régime à la botte des U$A, le tout étant un préparatif de l’ultime 3ième guerre mondiale que les U$A et l’occident collectif projette de livrer à leurs rivaux de Sud global: Chine, Russie, Corée du nord.
Ce Pearl Harbor SIONAZI/U$A/Grande-Bretagne/Allemagne 2.0, n’est que l’étape actuelle de la vaste opération de restauration de l’hégémonie, sans partage, des U$A et de leurs va$$aux en Orient occidental pour le vol exclusif de tout le pétrole indispensable à toute guerre mondiale victorieuse.
Ce programme de LEBAUSRAUM NÉO-NAZI 2.0 a débuté avec l’épuration ethnique des ukrainiens russophones qui a conduit à la guerre par «proxys ukronazis» contre la Russie, s’est poursuivi avec le génocide des palestiniens martyrs, la décapitation du Hamas, du Hezbollah, le massacre des libanais, des Houtis, l’«alliance» avec le renégat Erdogan et ses terroristes djihâdistes de service, le renversement du régime al Assad, le démasquage des renégats des pétromonarchies du Golfe, la «déclaration de guerre commerciale» aux «cryptos-communistes» milliardaires chinois, pour atteindre son point culminant actuel: une agression militaire U$A/SIONAZI à la Pearl Harbor contre l’Iran, le maillon faible de l’«Axe de la résistance» du sud global, qui sera suivie de la CAPITULATION IRANIENNE, accompagnée du brouillard de guerre de menaces bidons et de la propagande goebelienne occidentale du «droit de l’État des mercenaires SIONAZIS israéliens, les FRANKEINSTEINS des U$A, à se défendre» en attaquant quiconque ne se soumet pas docilement à la dictature de la canonnière de ses maîtres U$ et ne se laisse pas «voler, piller, brigander» et à payer le PIZO à la MAFIA U$/SIONAZI/OTAN.
VRAIMENT:«TOUT EST POURRI AU ROYAUME OCCIDENT».