👁🗨 La production pétrolière de l'Iran avoisine les seuils antérieurs aux sanctions
Washington et Tel-Aviv auraient menacé de bombarder les installations pétrolières iraniennes à la suite de l'attaque de missiles balistiques de Téhéran contre Israël.
👁🗨 La production pétrolière de l'Iran avoisine les seuils antérieurs aux sanctions
Par la rédaction de The Cradle, le 4 octobre 2024
La production pétrolière de l'Iran fonctionne presque à pleine capacité malgré les sanctions américaines, alors qu'Israël menace de cibler les infrastructures pétrolières de Téhéran dans le cadre d'une guerre régionale élargie, a rapporté Bloomberg le 4 octobre.
La production de pétrole de la République islamique a atteint 3,4 millions de barils par jour, soit quelques centaines de milliers de barils de moins que le précédent record de 3,9 millions.
Après que le président américain Donald Trump a retiré les États-Unis de l'accord nucléaire JCPOA en 2018 et réimposé des sanctions à l'Iran, la production de Téhéran a chuté jusqu'à deux millions de barils par jour.
L'Iran vend désormais une grande partie de son pétrole à la Chine à des prix réduits, Pékin étant prêt à ignorer les sanctions américaines cherchant à bloquer les ventes.
“L'Iran parvient à exporter grâce à un client de bonne volonté en Chine, au perfectionnement avancé des voies de transport illicites et à l'intérêt relativement faible des États-Unis à prendre des mesures”, ont déclaré Henning Gloystein et Greg Brew, analystes à Eurasia Group. “Le risque existe qu'Israël frappe les installations pétrolières iraniennes”.
Selon Bloomberg, l'augmentation des ventes de Téhéran à la Chine s'est faite avec “l'approbation tacite” de la Maison Blanche, le président américain Joe Biden et ses conseillers ayant assoupli l'application des sanctions pour maintenir les prix de l'essence à un niveau peu élevé.
En août 2023, avant le début de la guerre contre la Bande de Gaza et le Liban, Bloomberg a rapporté que
“des mois de diplomatie confidentielle” entre les États-Unis et l'Iran “ont permis de progresser sur les échanges de prisonniers, le déblocage des avoirs gelés, et peut-être même dans le domaine de l'enrichissement de l'uranium par l'Iran. Ils semblent également avoir abouti à un accord informel sur les flux de pétrole”.
Israël aurait menacé de bombarder les installations nucléaires ou pétrolières de l'Iran à la suite de l'attaque de missiles à grande échelle lancée par Téhéran contre Israël.
L'Iran a tiré jusqu'à 400 missiles balistiques sur Israël le 1er octobre, en représailles à l'assassinat du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran en juillet, et du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à Beyrouth le 27 septembre.
Dans une déclaration spontanée à un journaliste, M. Biden a indiqué que son administration a “débattu” d'éventuelles velléités israéliennes d'attaquer l'industrie pétrolière iranienne en représailles à l'attaque iranienne.
Bloomberg a ajouté que les prix mondiaux du pétrole ont bondi de 5 % jeudi après les propos de M. Biden.
https://thecradle.co/articles/irans-oil-production-nears-pre-sanctions-levels-report
Israël n'aura pas cette permission ! C'est mettre le feu partout. L'or noir est vital pour l'Occident et si son prix flambe, c'est la récession. Les yankees imaginent bien le château de cartes de derricks qui s'effondrerait d'un seul coup si l'Iran était touché. En réponse, Ansar'Allah est prêt à pilonner l'Arabie Saoudite, l'éternelle ennemie et complices des ricains, l'Iran peut cibler les gisements contrôlés par l'armée américain en Syrie, la résistance irakienne peut saboter les forages de son propre pays, etc...Biden sait tout cela. Cette fois-ci, cette menace restera lettre morte tout comme le délire de Zelensky de bombarder Moscou...