đâđš La rĂ©vĂ©lation des faits pourrait sonner le glas pour Joe Biden.
Biden aurait fait pression pour l'Ă©viction du procureur de l'Ukraine V. Shokin, pour son enquĂȘte sur la corruption au sein de lâukrainienne Burisma Holdings, dont Hunter Biden Ă©tait membre du CA.
đâđš La rĂ©vĂ©lation des faits pourrait sonner le glas pour Joe Biden
Par Ray McGovern, Raymcgovern.com, le 21 septembre 2023
[Publication initiale du 21 septembre 2019]
Biden aurait fait pression pour l'Ă©viction du procureur de l'Ukraine, Viktor Shokin, pour son enquĂȘte sur la corruption au sein de lâukrainienne Burisma Holdings, dont Hunter Biden Ă©tait membre du conseil d'administration ? Dans cette vidĂ©o, Biden admet officiellement.
Il y a quatre ans jeudi, Ray McGovern Ă©crivait que les mĂ©dias de l'establishment Ă©taient en pleine frĂ©nĂ©sie Ă propos de la chute attendue de Trump, mais que si les faits Ă©taient rĂ©vĂ©lĂ©s, ce pourrait ĂȘtre plutĂŽt la chute de Joe Biden. Or, les faits sont en train de remonter Ă la surface.
Les mĂ©dias de l'Establishment favorables Ă Joe Biden ont exercĂ© une pression totale pour âprouverâ que Biden n'est, euh, pas un escroc.
Les enjeux sont extrĂȘmement Ă©levĂ©s, Biden est vulnĂ©rable, et les mĂ©dias utilisent jusqu'Ă plus soif le vieil adage selon lequel la meilleure dĂ©fense est une bonne attaque. Le New York Times, le Washington Post et le Wall Street Journal tentent dĂ©sespĂ©rĂ©ment de reprendre la main et de dominer les dĂ©bats mĂ©diatiques. Mais le temps presse, et il est peu probable que la propagande prĂ©ventive permette d'arracher la victoire des griffes de la dĂ©faite. Si les faits sont avĂ©rĂ©s et s'ils sont rendus publics, les espoirs prĂ©sidentiels de Joe Biden subiront sans doute un revers mortel.
Lorsque la corruption impliquant l'ancien vice-prĂ©sident et son fils Hunter en Ukraine sera plus largement connue, la presse voudra ĂȘtre en mesure de âmontrerâ que tout est de la faute du prĂ©sident Donald Trump et de ses avocats qui ont tentĂ© de faire dĂ©railler la candidature de Joe Biden en l'exposant. Si le passĂ© fait jurisprudence, les mĂ©dias y parviendront dans une large mesure. La question est de savoir si suffisamment de personnes seront toutefois en mesure de voir clair dans cette mascarade bien trop familiĂšre.
Dans un entretien avec The National Interest, Joe Lauria a replacé cet épisode dans son contexte :
âC'est en fĂ©vrier [2014] que Ianoukovitch a Ă©tĂ© renversĂ©, et quelques mois plus tard (en mai), le fils de Joe Biden et un ami proche du beau-fils de John Kerry ont tous deux rejoint le conseil d'administration de cette sociĂ©tĂ© gaziĂšre ukrainienne. Cette sociĂ©tĂ© s'appelait Burisma Holdingsâ, a dĂ©clarĂ© Joe Lauria, rĂ©dacteur en chef de Consortium News et ancien correspondant du Wall Street Journal. âAinsi, juste aprĂšs un coup d'Ătat soutenu par les AmĂ©ricains, Hunter Biden, le fils de Joe Biden, et cet ami du clan John Kerry rejoignent le conseil d'administration de ce qui est probablement le plus grand producteur de gaz privĂ© d'Ukraine. Ils ont mis en place le nouveau gouvernement et le fils de Joe Biden a profitĂ© personnellement de ce coup d'Ătat. Il n'aurait pas obtenu ce poste si Ianoukovitch Ă©tait restĂ© au pouvoirâ, a dĂ©clarĂ© M. Lauria Ă The National Interest.
Les Ă©lecteurs amĂ©ricains auront-ils les moyens de relier les points entre eux et de discerner, par exemple, la part de vĂ©ritĂ© dans les accusations selon lesquelles le vice-prĂ©sident Biden aurait exercĂ© de fortes pressions pour obtenir l'Ă©viction du procureur gĂ©nĂ©ral de l'Ukraine, Viktor Shokin, limogĂ© aprĂšs avoir enquĂȘtĂ© sur la corruption au sein de la sociĂ©tĂ© gaziĂšre ukrainienne Burisma Holdings, dont Hunter Biden Ă©tait membre du conseil d'administration ?
Dans cette vidéo, Biden admet officiellement avoir utilisé une marge de crédit d'un milliard de dollars comme pot-de-vin pour faire renvoyer le procureur.
Si la vĂ©ritĂ© Ă©clate, on ne pourra plus se contenter des remarques de Rudy Giulinai, l'un des avocats de Trump, qui a qualifiĂ© cet Ă©pisode de âscandale stupĂ©fiant aux proportions considĂ©rablesâ. Il s'agit peut-ĂȘtre d'une hyperbole, mais il n'en reste pas moins que les rĂ©percussions sur M. Biden pourraient ĂȘtre fatales.
Ainsi, le Times, le Post, le Journal et d'autres âsuspects traditionnelsâ s'emploient aujourd'hui Ă limiter les dĂ©gĂąts, le Times remportant la palme avec son comitĂ© Ă©ditorial, qui a publiĂ© un article intitulĂ© âQue disait Trump au prĂ©sident de l'Ukraine ?â Il y a Ă©galement eu des articles d'opinion de Max Boot, Jennifer Rubin, Anne Applebaum, Greg Sargent et (mon prĂ©fĂ©rĂ©), George T. Conway III et Neal Katyal au Post, intitulĂ© : âLa destitution de Trump est justifiĂ©e par de nombreux faits. Mais les allĂ©gations sur l'Ukraine sont trĂšs exagĂ©rĂ©esâ.
Et ce titre ne ment pas.
Ray McGovern travaille avec Tell the Word, une maison d'Ă©dition de l'Ă©glise ĆcumĂ©nique Church of the Saviour dans les quartiers dĂ©favorisĂ©s de Washington. Ray a Ă©tĂ© analyste Ă la CIA pendant 27 ans ; Ă la retraite, il a cofondĂ© Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS).
https://consortiumnews.com/2023/09/21/if-the-facts-come-out-it-could-spell-the-end-for-joe-biden-2/