đâđš La tragique autodestruction dâun IsraĂ«l enragĂ©
La cohĂ©sion sociale d'IsraĂ«l va ĂȘtre mise Ă rude Ă©preuve. Pourra-t-elle ĂȘtre prĂ©servĂ©e ? Les fondements du sionisme seront-ils reconfigurĂ©s et le sionisme contraint d'abandonner ses racines ?
đâđš La tragique autodestruction dâun IsraĂ«l enragĂ©
Par Alastair Crooke, le 29 janvier 2024
Israël est coincé, une évidence pour de nombreux Israéliens. Un correspondant israélien (anciennement Secrétaire de cabinet) en illustre la nature :
âLa signification de la dĂ©faillance du 7 octobre n'est pas seulement la perte en vies humaines ... mais surtout la transformation potentielle de la façon dont IsraĂ«l est perçu ... comme n'Ă©tant plus redoutĂ© par les acteurs du Moyen-Orient.
âLes dirigeants israĂ©liens doivent comprendre que nous ne pouvons plus nous contenter d'un âsentiment de victoireâ auprĂšs du public israĂ©lien... Il n'est pas certain qu'une victoire Ă Gaza suffise Ă restaurer la crainte qu'IsraĂ«l inspirait Ă nos ennemis. Une victoire qui se rĂ©sumerait Ă la libĂ©ration des captifs et Ă des mesures de confiance visant Ă Ă©tablir un Ătat palestinien ne suffirait pas Ă consolider l'image d'IsraĂ«lâ.
âSi le bourbier de Gaza ... fait rĂ©aliser aux dirigeants [israĂ©liens] qu'ils ne sont pas en mesure de faire valoir une victoire claire sur ce front, victoire entraĂźnant un changement stratĂ©gique dans la rĂ©gion, ils doivent envisager de changer de front et rĂ©affirmer la dissuasion israĂ©lienne en Ă©liminant la menace stratĂ©gique au Liban .... La victoire contre l'une des organisations terroristes les plus riches et les plus puissantes du monde - le Hezbollah - peut rĂ©tablir la dissuasion dans la rĂ©gion en gĂ©nĂ©ral... IsraĂ«l doit Ă©liminer la menace du nord et dĂ©manteler la structure de pouvoir que le Hezbollah a bĂątie au Liban, quelle que soit la situation dans le sud.
âSans victoire dans le sud, un succĂšs significatif dans le nord est d'autant plus crucialâ.
La citation ci-dessus va directement au cĆur du problĂšme. Ă savoir : âComment le sionisme peut-il ĂȘtre sauvĂ© ?â Tout le reste du âbla-blaâ Ă©manant des dirigeants mondiaux n'est que du bluff. Non seulement Gaza ne donne PAS aux IsraĂ©liens un sentiment de victoire, mais au contraire, elle suscite une violente colĂšre face Ă une dĂ©faite inattendue et âhonteuseâ.
Certains membres du Cabinet de guerre (notamment Eisenkot) suggÚrent à Israël de regarder la vérité en face : il doit capituler face au Hamas, favoriser un cessez-le-feu, libérer les Palestiniens incarcérés et sauver les otages détenus à Gaza :
âJe pense qu'il est nĂ©cessaire de dire clairement qu'il est impossible de ramener les otages en vie dans un avenir proche sans un accord [de cessez-le-feu], et quiconque fait miroiter ce genre de balivernes au public nâest quâun menteurâ.
Mais ce n'est pas le sentiment qui prĂ©domine parmi les IsraĂ©liens : la derniĂšre enquĂȘte de Peace Index survey reflĂšte la morositĂ© ambiante : 94 % des Juifs pensent qu'IsraĂ«l a utilisĂ© la bonne puissance de feu Ă Gaza (ou âpas assezâ (43 %)). Les trois quarts des IsraĂ©liens pensent que le nombre de Palestiniens blessĂ©s depuis octobre est justifiĂ© pour atteindre ses objectifs, deux tiers des personnes juives interrogĂ©es dĂ©clarent que le nombre de victimes est tout Ă fait justifiĂ© (21 % seulement disent qu'il est âpeuâ justifiĂ©).
Le vĂ©ritable prix Ă payer par IsraĂ«l n'est cependant pas juste la libĂ©ration de prisonniers palestiniens (mĂȘme si cela crĂ©erait en soi un tollĂ© populaire), mais plutĂŽt la crainte de voir les exigences du Hamas sonner le glas du paradigme israĂ©lo-sĂ©curitaire.
Ce paradigme consiste en un âcontratâ quasi-religieux selon lequel les Juifs jouiraient de la sĂ©curitĂ© partout et en tout lieu sur la terre d'IsraĂ«l, grĂące Ă la matrice Ă©laborĂ©e de l'insĂ©curitĂ© radicale de l'espace et des droits imposĂ©s aux non-Juifs (c'est-Ă -dire aux Palestiniens), par opposition Ă la pleine protection et Ă la souverainetĂ© dont jouissent les Juifs. C'est le paradigme universel qui sous-tend la sĂ©curitĂ© juive.
Jusqu'au 7 octobre. Les Ă©vĂ©nements, ce jour-lĂ , ont dĂ©montrĂ© que les IsraĂ©liens juifs ne sont plus en sĂ©curitĂ© Ă l'intĂ©rieur des frontiĂšres d'IsraĂ«l - et que le cadre sioniste, en termes de sĂ©curitĂ©, doit ĂȘtre repensĂ© - ou, par la force des choses, abandonnĂ©. Cette prise de conscience a donnĂ© lieu Ă une insĂ©curitĂ© psychologique de masse. Comme le souligne Moshe Zimmermann, professeur Ă©mĂ©rite d'histoire Ă l'UniversitĂ© hĂ©braĂŻque :
âLa solution sioniste n'est pas la solution. Nous atteignons un stade oĂč le peuple juif Ă JĂ©rusalem vit dans une situation d'insĂ©curitĂ© totale... il faut comprendre qu'IsraĂ«l entraĂźne une baisse de la sĂ©curitĂ© des juifs de la diaspora, plutĂŽt que l'inverse. La solution sioniste est donc trĂšs lacunaire, et nous devons examiner les causes de ces lacunes.â
La notion des deux Ătats Ă©voquĂ©e aujourd'hui par des personnes extĂ©rieures ne peut ĂȘtre une âsolutionâ aux tensions actuelles - et elle est absurde. Et, Ă©crit Alon Pinkas, commentateur israĂ©lien de premier plan, la Maison Blanche et Netanyahou le savent. Elle est absurde parce que le climat israĂ©lien, les peurs actuelles et la demande de vengeance l'excluent. Parce que les fanatiques des colonies ne seront pas Ă©liminĂ©s sans faire couler des flots de sang. Et parce que, pour la plupart des IsraĂ©liens, le concept des deux Ătats menace de sonner le glas du sionisme, car le groupe non juif insistera sur la paritĂ© des droits : finis les droits spĂ©ciaux pour un groupe de population (les Juifs) par rapport Ă un autre (les non-Juifs, c'est-Ă -dire les Palestiniens).
L'Arabie saoudite est liĂ©e par l'initiative de paix arabe de 2002 placĂ©e sous sa houlette (un Ătat palestinien comme condition prĂ©alable Ă la normalisation) et parce que l'AutoritĂ© palestinienne ne peut ĂȘtre aisĂ©ment ârecrĂ©Ă©eâ en tant qu'organe de sĂ©curitĂ© israĂ©lien âde Vichyâ pour tourmenter les autres Palestiniens.
Alors, pourquoi toutes ces gesticulations sur les âsolutionsâ, sans lien avec les rĂ©alitĂ©s politiques ?
Ce dĂ©bat convient Ă la fois Ă Biden et Ă Netanyahu. L'Ă©quipe Biden joue la carte de l'endiguement. La Maison-Blanche espĂšre, par ce biais, âattĂ©nuerâ les flammes de la fiĂšvre guerriĂšre soulevĂ©e par l'assaut de Gaza et ainsi faire lentement progresser la situation vers lââapaisementâ rĂ©gional que l'administration juge âappropriĂ©â pour son annĂ©e Ă©lectorale.
Ă cette fin, les discussions sur la normalisation saoudienne et les deux Ătats sont autant de âcalmantsâ (mĂȘme bidons) qui permettent Ă Biden de donner l'impression de âgĂ©rerâ le conflit et d'Ă©viter qu'il ne s'aggrave. Quant Ă Netanyahou, il peut montrer Ă quel point il est un âguerrierâ robuste et valeureux en tenant tĂȘte aux Ătats-Unis et en disant ânonâ Ă lâĂtat palestinien quel qu'il soit.
Pourtant, la rĂ©alitĂ© montre qu'IsraĂ«l est prisonnier dâun carcan qui ne cesse de se resserrer. La situation tourne toujours plus Ă la tragĂ©die, une tragĂ©die qui n'est pas le fruit d'une simple malchance. Elle devait se produire, en raison de la nature mĂȘme des participants, parce que les acteurs impliquĂ©s la rendent possible. Et ils n'ont pas d'autre choix que de faire en sorte que cela se produise parce que, eh bien... c'est lĂ leur nature.
Ted Hughes, ancien poĂšte Ă©mĂ©rite britannique, a Ă©crit sur le violent conflit religieux dans l'Angleterre Ă©lisabĂ©thaine provoquĂ© par la suppression du vieux catholicisme par les puritains calvinistes, conflit dans lequel la âdĂ©esse des croyances paĂŻennes anciennesâ - les Ă©nergies humaines naturelles de ces derniers Ă©tant toujours florissantes - a finalement surgi sous la forme fĂ©roce et enragĂ©e d'un hĂ©ros puritain pour l'anĂ©antir.
Substituons Ă la rĂ©pression puritaine un dieu JĂ©hovah enragĂ© abhorrant les anciennes traditions et civilisations islamiques (pour leur trahison prĂ©sumĂ©e et leur haine mortelle envers IsraĂ«l) pour replacer la âvĂ©ritĂ©â de Shakespeare dans son contexte.
Le leitmotiv de Ted Hughes est l'histoire de l'Angleterre en tant que fardeau de la culpabilitĂ© protestante. Shakespeare, Ă©crit-il, Ă©tait hantĂ© par le sentiment qu'il n'y a pas si longtemps, l'Angleterre Ă©tait un pays catholique âendurci par le protestantismeâ. Dans le poĂšme Le viol de LucrĂšce, l'Ăąme du roi romain est âsouillĂ©eâ par le viol de LucrĂšce dont il est l'auteur. En fin de compte, par cet acte, le roi perd tout et est banni. La pure LucrĂšce se suicide.
Voici ce qu'il faut retenir : Ted Hughes a Ă©crit Ă propos des mythes concurrents de l'Ă©poque de Shakespeare que Tarquin (le roi romain) reprĂ©sente âle puritain adorateur de JĂ©hovahâ, dont le mythe de la crĂ©ation lui enseigne que c'est le Dieu transcendant et omnipotent qui est aux commandes, et non âl'autreâ divinitĂ©. Dans son zĂšle, le roi romain entreprend de la dĂ©truire (elle reprĂ©sente âl'autreâ). Mais ces forces puritaines protĂ©iformes et changeantes s'avĂšrent finalement autodestructrices.
Biden a (pour ainsi dire) adhĂ©rĂ© Ă l'impulsion hĂ©braĂŻque d'anĂ©antir la violente âaltĂ©ritĂ©â qui Ă©mane de Gaza, mais il se doute qu'en agissant ainsi, il a franchi une âligne morale invisibleâ. Il est complice des crimes qui ont frappĂ© Gaza par la suite. Il doit assumer sa part de culpabilitĂ©. Pourtant, il persiste. Il n'a pas le choix. Il doit laisser la situation se dĂ©tĂ©riorer Ă Gaza (et peut-ĂȘtre aussi au Liban), parce que c'est le propre de M. Biden.
Le Hamas et le Hezbollah ne peuvent pas reculer, car les Ă©nergies collectives rĂ©primĂ©es ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©es. Il est trop tard pour arrĂȘter l'Ă©lan rĂ©volutionnaire. Un Ă©lan qui s'Ă©tend Ă la Cisjordanie, au YĂ©men, Ă l'Irak et au-delĂ . Les ports d'IsraĂ«l sont dĂ©sormais encerclĂ©s et assiĂ©gĂ©s par des missiles.
En revanche, Netanyahou, craignant la dĂ©bĂącle croissante Ă Gaza, a adoptĂ© la posture classique du âhĂ©rosâ. D'une part, on peut le dĂ©finir au sens strict comme le genre de mythe qui cĂ©lĂšbre l'ascension d'un hĂ©ros masculin parti en quĂȘte, affrontant des obstacles terrifiants en chemin, et qui prouve son courage au combat pour finalement rentrer chez lui sous les vivats.
D'autre part, dans le rĂ©cit d'HomĂšre, les hĂ©ros au statut le plus noble sont les plus vulnĂ©rables au dĂ©shonneur. Tout Ă©cart ou revers peut menacer l'identitĂ© mĂȘme d'un chef, ainsi que sa position aux yeux de ses pairs. Ceux qui jouissent du statut le plus Ă©levĂ© peuvent ĂȘtre les plus durement touchĂ©s par leur perte. Hector rĂ©siste aux appels de ses amis et de sa famille Ă ne pas partir Ă la guerre, et prĂ©fĂšre aller au-devant de la mort. Sa solitude et l'Ă©loignement de ses proches ajoutent du pathos au drame des instants qui prĂ©cĂšdent sa mort, lorsqu'il rĂ©alise soudain que les dieux l'ont trompĂ© et l'ont menĂ© Ă sa perte.
Est-ce que ce sera aussi le destin de Netanyahou ? Les âdieuxâ le mĂšneront-ils Ă la tragĂ©die ? Ils l'ont certainement piĂ©gĂ©. La dĂ©faite Ă Gaza le rend vulnĂ©rable au dĂ©sastre et, pour IsraĂ«l, Gaza n'est pas le thĂ©Ăątre d'une victoire nette pouvant dĂ©boucher sur un changement stratĂ©gique dans la rĂ©gion. Netanyahou est incitĂ© Ă envisager de changer de front pour rĂ©affirmer la dissuasion israĂ©lienne en Ă©liminant la menace stratĂ©gique au Liban. Dans un tel contexte, IsraĂ«l ne peut se satisfaire de rien d'autre qu'une victoire, insiste-t-on auprĂšs de M. Netanyahou.
Nir Barkat, ancien maire de JĂ©rusalem et favori pour succĂ©der Ă Netanyahu Ă la tĂȘte du Likoud, a dĂ©clarĂ© qu'IsraĂ«l pouvait se permettre de continuer Ă combattre et lancer un nouveau front avec le Liban, malgrĂ© le coĂ»t du conflit qui s'Ă©lĂšve Ă un milliard de shekels (200 millions de livres sterling) par jour.
Barakat a dĂ©clarĂ© qu'aussi âvive que soit la criseâ,
âc'est aussi une trĂšs grande opportunitĂ© : l'Iran est la cible lĂ©gitime pour IsraĂ«l. Ils ne s'en tireront pas Ă si bon compte. La tĂȘte du serpent, c'est TĂ©hĂ©ran... IsraĂ«l sâoriente vers une guerre totale avec le Hezbollah dans le sud du Liban, aprĂšs avoir Ă©vacuĂ© le nord du paysâ.
âQuoi qu'il en coĂ»te... c'est une guerre de religionâ.
La phase 2 de ce conflit touche donc Ă sa fin et la phase 3 commence. L'intensitĂ© de la guerre au sens large va monter en flĂšche, trĂšs probablement Ă la suite d'un changement de statut dans le rĂŽle du Hezbollah : sera-t-il dĂ©clenchĂ© par une intervention israĂ©lienne ou devancĂ© par le Hezbollah qui fera le premier pas ? M. Biden permettra-t-il aux Ătats-Unis de soutenir IsraĂ«l ? Probablement oui, car il est dans sa nature de soutenir IsraĂ«l. Mais jusqu'oĂč ira-t-il ?
Les palliatifs politiques (les prĂ©tendues âsolutionsâ politiques) cĂ©deront la place Ă une nĂ©gociation plus Ăąpre sur la maniĂšre de faire respecter un cessez-le-feu. Cette phase passera probablement d'une ONU immobilisĂ©e aux structures plus informelles des BRICS, la Russie et la Chine jouant un rĂŽle direct plus marquĂ©. L'Europe sera affligĂ©e par le schisme (et les Ătats-Unis aussi, bien que dans une moindre mesure).
Cette phase ultĂ©rieure persistera probablement sans trouver de solution, au cours du processus qui permettra Ă toutes les parties de tester leurs forces respectives l'une contre l'autre. C'est Ă ce moment-lĂ que la cohĂ©sion sociale d'IsraĂ«l sera mise Ă rude Ă©preuve. Pourra-t-elle ĂȘtre prĂ©servĂ©e ? Les fondements du sionisme seront-ils reconfigurĂ©s et le sionisme contraint d'abandonner ses racines jabotinskiennes* ?
Cette pĂ©riode sera Ă©galement celle oĂč la tutelle juive sur la matrice politique occidentale des Ătats-Unis et de l'Europe s'efforcera de rĂ©concilier les mythes concurrents, tandis que leurs pĂŽles d'Ă©nergie contradictoires dĂ©truiront l'âordre socialâ et que l'un ou l'autre des principaux acteurs du conflit connaĂźtra une forme ou une autre de tragĂ©die inĂ©luctable.
Les rĂ©volutions et guerres culturelles ne sont pas des Ă©vĂ©nements circonscrits dans le temps : elles dĂ©bordent sur lââavantâ (c'est-Ă -dire le conflit Ă venir), ainsi que sur lââaprĂšsâ.
Toutefois, si la proposition de Ted Hughes selon laquelle l'Ă©quation âtragiqueâ de Shakespeare est une Ă©quation dans laquelle des rĂ©cits archĂ©typaux concurrents - dont les Ă©nergies se dĂ©chaĂźnent de maniĂšre explosive - aboutissent Ă une tragĂ©die brutale est exacte, il faut s'attendre Ă ce que la confrontation (actuelle) entre le mythe de la crĂ©ation hĂ©braĂŻque et l'Ă©tendue culturelle de la civilisation islamique ait un impact considĂ©rable en AmĂ©rique et en Europe, bien au-delĂ des particularitĂ©s du conflit qui se dĂ©roule au Moyen-Orient.
Elle constituera le pivot de la nouvelle Ăšre.
En effet, les mythes centraux associĂ©s Ă la rĂ©pression jĂ©hovienne puritaine d'une part, et Ă la libĂ©ration des Ă©nergies de la rĂ©sistance d'autre part, traversent l'existence des hommes comme une double hĂ©lice. Ils envahissent dĂ©jĂ les sensibilitĂ©s religieuses dormantes, mais toujours prĂ©sentes, du monde occidental. Ils se fraieront un chemin au travers de la ârĂ©volutionâ occidentale et de la âguerre civileâ en gestation.
* Vladimir Ze'ev Jabotinsky, nĂ© le 18 octobre 1880 Ă Odessa, dans le gouvernement de Kherson de l'Empire russe et mort le 4 aoĂ»t 1940, Ă Hunter, village de l'Ătat de New York aux Ătats-Unis, est le fondateur de la LĂ©gion juive durant la PremiĂšre Guerre mondiale et un leader de l'aile droite du mouvement sioniste.
https://strategic-culture.su/news/2024/01/29/the-tragic-self-destruction-of-an-enraged-israel/