👁🗨 La vague de démissions se poursuit en Israël après celle du chef du renseignement de la police
Le ministre Itamar Ben Gvir bloque la promotion d’officiers dont Assaraf. La High Court d'Israël est très préoccupée par la loi de 2022 qui donne à Ben Gvir un pouvoir étendu sur le système policier.
👁🗨 La vague de démissions se poursuit en Israël après celle du chef du renseignement de la police
Par la rédaction de The Cradle, le 4 septembre 2024
Le commandant des forces terrestres israéliennes et le chef de l'unité 8200 de l'armée devraient également démissionner, ont rapporté les médias hébraïques cette semaine.
Le chef de la division des renseignements de la police israélienne va démissionner, ont rapporté les médias israéliens le 4 septembre.
Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une récente vague de démissions au sein de l'armée israélienne et des services de sécurité.
“Le chef adjoint Dror Assaraf, chef de la division du renseignement de la police, a annoncé au commissaire de police [nouvellement nommé] Daniel Levi mercredi, son intention de démissionner”, a déclaré le Jerusalem Posts.
Selon le journal hébreu Maariv, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, responsable du système pénitentiaire et de la police, a bloqué la promotion de plusieurs officiers, dont Assaraf. Les médias israéliens ont rapporté plus tôt cette année que la High Court d'Israël s'est montrée très préoccupée par la loi adoptée en décembre 2022 qui accorde à Ben Gvir un pouvoir plus étendu sur le système policier.
Le même article de Maariv, publié le 4 septembre, indique que la nomination de chaque nouveau commissaire de police s'accompagne d'une vague de démissions. Il ajoute que certains réalisent qu'ils pourraient ne pas être promus, et décident de démissionner, tandis que d'autres sont informés qu'ils doivent prendre leur retraite.
Assaraf est le quatrième à démissionner de son poste ces derniers jours.
Le général de division Tamir Yadai, commandant des forces terrestres de l'armée israélienne, a décidé de démissionner pour des “raisons personnelles”, a rapporté le site d'information hébreu Walla le 3 septembre.
Walla a également rapporté récemment que le commandant de l'unité 8200 d'Israël, le général de brigade Yossi Shariel, prévoit d'annoncer sa démission dans les semaines à venir. L'unité 8200 est celle dont le quartier général a été pris pour cible par le Hezbollah dans le cadre de son attaque de représailles à la fin du mois d'août.
Ynet a rapporté que le chef du renseignement de la division de Gaza de l'armée envisage également de quitter son poste.
En avril, Aharon Haliva, chef de la direction du renseignement militaire, a démissionné parce qu'il n'a pas été en mesure de prévenir l'opération “Al-Aqsa Flood” du 7 octobre.
Le chef du Shin Bet, Ronen Bar, aurait également exprimé son intention de démissionner pour la même raison une fois la guerre terminée.
Le journaliste israélien Yossi Yehoshua a écrit pour le média Ynet le 4 septembre que le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, a également
“assumé la responsabilité [du 7 octobre] et devrait lui aussi démissionner en temps voulu, peut-être dans les mois à venir.
“Au lieu de quitter son poste, de s'excuser sincèrement et de procéder à un examen de conscience complet, il se barricade dans son bureau, ne présente pas les enquêtes de manière transparente et surtout continue à procéder à des nominations, comme s'il avait la légitimité de façonner le visage de l'armée pour les années à venir”, a ajouté M. Yehoshua.
Ces démissions interviennent à un moment critique, alors qu'Israël est en guerre sur plusieurs fronts, avec notamment une récente intensification des opérations en Cisjordanie occupée.
Le chef du shin beit démissionnera 'quand la guerre sera finie'...
C'est ça l'humour juif ?
Même Popeck n'aurait pas osé la faire.
Cette phrase , c'est le slogan secret de Nethanyaou ! Lui aussi , il est indétrônable !