đâđš LâAllemagne a exportĂ© prĂšs dâun demi-milliard dâeuros dâarmes vers IsraĂ«l depuis le 7 octobre
Le gouvernement allemand a refusĂ© de divulguer la ventilation mensuelle des livraisons ou les noms des fabricants d'armes, invoquant âl'intĂ©rĂȘt national et la sĂ©curitĂ© de l'Ătatâ.
đâđš LâAllemagne a exportĂ© prĂšs dâun demi-milliard dâeuros dâarmes vers IsraĂ«l depuis le 7 octobre
Par Quds News Network, le 2 juin 2025
Suivi de Baerbock Ă©lue prĂ©sidente de lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies malgrĂ© le tollĂ© suscitĂ© par son soutien au gĂ©nocide israĂ©lien Ă Gaza
Berlin - Le gouvernement allemand a approuvé des exportations d'armes vers Israël pour un montant de plus de 485 millions d'euros depuis le début du génocide de Gaza en octobre 2023, selon des données officielles publiées par le Bundestag.
En réponse à une question parlementaire du Parti de gauche, le gouvernement a confirmé avoir délivré des licences d'exportation individuelles pour des armes et des équipements militaires d'une valeur de 485 103 796 euros entre le 7 octobre 2023 et le 13 mai 2025.
Les livraisons comprennent des armes à feu, des munitions, des piÚces d'armes, du matériel électronique militaire, des systÚmes navals et des véhicules blindés. Les exportations ont été classées dans 21 catégories d'armes distinctes, soulignant l'ampleur et la diversité du soutien militaire de l'Allemagne à Israël.
Cette rĂ©vĂ©lation intervient alors que les critiques internationales contre les crimes commis par IsraĂ«l Ă Gaza et les mandats d'arrĂȘt dĂ©livrĂ©s par la CPI contre des dirigeants israĂ©liens s'intensifient. La CIJ, les Nations unies et de nombreux experts en droits humains ont accusĂ© IsraĂ«l de crimes de guerre et d'actes de gĂ©nocide.
Depuis la fin d'un bref cessez-le-feu en mars 2025, IsraĂ«l a repris ses attaques Ă grande Ă©chelle Ă Gaza. Selon certaines informations, 80 % des personnes tuĂ©es Ă Gaza sont des femmes et des enfants, tandis qu'IsraĂ«l a Ă©galement bloquĂ© l'aide alimentaire au territoire et menacĂ© de âdĂ©vastation totaleâ, comme l'ont dĂ©clarĂ© des dirigeants israĂ©liens, notamment l'ancien et l'actuel ministre de la DĂ©fense et le Premier ministre.
Ces dĂ©veloppements ont soulevĂ© de sĂ©rieuses questions quant Ă l'implication de l'Allemagne dans le gĂ©nocide. L'enquĂȘte du Parti de gauche a demandĂ© au gouvernement allemand comment il s'assure que ses armes ne sont pas utilisĂ©es pour commettre des crimes de guerre.
Le gouvernement allemand a rĂ©pondu en dĂ©fendant son processus d'approbation au cas par cas. Il a invoquĂ© les lois nationales et europĂ©ennes sur l'exportation, le TraitĂ© sur le commerce des armes et les Ă©valuations des risques humanitaires. Les responsables ont affirmĂ© que toutes les licences sont dĂ©livrĂ©es aprĂšs âun examen attentif des implications en matiĂšre de politique Ă©trangĂšre et de sĂ©curitĂ©â.
En réponse à une décision de la Cour internationale de justice (CIJ) dans l'affaire Nicaragua c. Allemagne, Berlin a fait valoir que la Cour a reconnu le processus d'examen individuel de l'Allemagne et a refusé d'imposer des restrictions d'urgence sur les exportations.
Cependant, les critiques affirment que l'Allemagne ne peut ignorer les consĂ©quences de ses exportations d'armes. Le gouvernement allemand a refusĂ© de divulguer la ventilation mensuelle des livraisons ou les noms des fabricants d'armes, invoquant âl'intĂ©rĂȘt national et la sĂ©curitĂ© de l'Ătatâ.
Ă la lumiĂšre des rĂ©cents mandats d'arrĂȘt dĂ©livrĂ©s par la Cour pĂ©nale internationale (CPI) contre le Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la DĂ©fense Yoav Gallant, la commission d'enquĂȘte s'est Ă©galement demandĂ© si l'Allemagne se conformerait Ă ces mandats si l'un ou l'autre se rendait sur le territoire allemand. Le gouvernement n'a pas commentĂ© directement, mais a renvoyĂ© Ă des rĂ©ponses antĂ©rieures sur les obligations juridiques.
Alors que le gĂ©nocide Ă Gaza se poursuit et que la situation humanitaire se dĂ©tĂ©riore, la pression s'intensifie sur Berlin, deuxiĂšme pourvoyeur d'armes de l'Ătat occupant, pour réévaluer son commerce militaire avec IsraĂ«l. Les organisations de dĂ©fense des droits humains et les partis d'opposition exigent davantage de transparence, de responsabilitĂ© et de respect du droit international.
Traduit par Spirit of Free Speech
đâđš Baerbock Ă©lue prĂ©sidente de lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies malgrĂ© le tollĂ© suscitĂ© par son soutien au gĂ©nocide israĂ©lien Ă Gaza
Par Quds News Network, le 2 juin 2025
âQuatre-vingts ans plus tard, le Reich prend sa revanche avec Annalena Baerbock Ă la prĂ©sidence de l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies, en plein gĂ©nocide qu'elle a activement encouragĂ©â.
New York - L'ancienne ministre allemande des Affaires étrangÚres, Annalena Baerbock, a été élue présidente de l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU), malgré les vives critiques suscitées par son soutien au génocide israélien à Gaza.
Baerbock était seule candidate et a remporté le scrutin à la majorité simple. La Russie a requis un vote à bulletin secret, mais le résultat n'était qu'une formalité. Son mandat débutera le 9 septembre, avant le débat général de l'ONU en 2025. Elle exercera ses fonctions pendant un an.
Baerbock devient la cinquiĂšme femme Ă occuper ce poste honorifique dans les 80 ans d'histoire de l'AGNU. Elle s'est engagĂ©e Ă ĂȘtre âunificatriceâ et Ă moderniser l'ONU, promettant des rĂ©formes pour plus d'inclusion et d'efficacitĂ© financiĂšre.
Mais sa nomination a suscité de vives réactions. Ses détracteurs affirment que sa nomination traduit l'hypocrisie du systÚme onusien durant le génocide en cours à Gaza.
Baerbock soutient ouvertement le gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par IsraĂ«l Ă Gaza depuis octobre 2023. En tant que ministre des Affaires Ă©trangĂšres de l'Allemagne, elle a dĂ©fendu Ă plusieurs reprises les crimes d'IsraĂ«l. Elle s'est opposĂ©e Ă la plainte pour gĂ©nocide dĂ©posĂ©e par l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice, la qualifiant de âsans fondementâ, et a bloquĂ© les appels au cessez-le-feu Ă Gaza Ă des moments clĂ©s. Sous la direction de Baerbock, l'Allemagne a continuĂ© Ă envoyer des armes et un soutien militaire Ă IsraĂ«l, alors mĂȘme que le nombre de morts parmi les civils augmentait.
L'ancien responsable des droits de l'homme à l'ONU, Craig Mokhiber, a vivement critiqué l'élection de Baerbock. Il a écrit :
âLes Nations unies ont Ă©tĂ© créées pour s'opposer aux criminels de guerre allemands. Aujourd'hui, elles ont Ă©lu une criminelle de guerre allemande pour superviser leur dĂ©clin accĂ©lĂ©rĂ©. Quatre-vingts ans plus tard, le Reich prend sa revanche avec Annalena Baerbock Ă la prĂ©sidence de l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies, en plein gĂ©nocide qu'elle a activement encouragĂ©â.
Il a conclu sa dĂ©claration par â#Honteâ.
Le gouvernement allemand a dĂ©fendu sa dĂ©cision. Le porte-parole du gouvernement, Steffen Hebestreit, a qualifiĂ© Mme Baerbock de âhautement qualifiĂ©eâ. Un autre responsable, Sebastian Fischer, a dĂ©clarĂ© que son leadership va accroĂźtre l'influence de l'Allemagne Ă l'ONU, en particulier au Conseil de sĂ©curitĂ©.
Mme Baerbock a elle-mĂȘme dĂ©clarĂ© que sa sĂ©lection fait Ă©cho Ă celle de ânombreux prĂ©dĂ©cesseursâ qui ont Ă©galement occupĂ© des postes diplomatiques de haut niveau.
En tant que ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Baerbock a promu une âpolitique Ă©trangĂšre fĂ©ministeâ. Pourtant, les groupes de dĂ©fense des droits humains l'accusent de pratiquer une politique de deux poids deux mesures, parlant des droits humains tout en soutenant IsraĂ«l qui tue essentiellement des femmes et des enfants.
Traduit par Spirit of Free Speech