đâđš Lâarticle 12 de la loi antiterroriste est-il mort de honte ?
Rien n'empĂȘche l'hypocrisie massive antiterroriste de harceler des citoyens pour un âsoutienâ trĂšs tangentiel au Hamas & au Hezbollah alors qu'un soutien bien plus flagrant Ă HTS reste impuni.
đâđš Lâarticle 12 de la loi antiterroriste est-il mort de honte ?
Par Craig Murray, le 7 janvier 2025
De retour à Beyrouth, quelques réflexions sur l'impact des événements du Moyen-Orient sur la politique occidentale.
Absolument personne ne les en a empĂȘchĂ©s, mais pas un seul reprĂ©sentant des grands mĂ©dias occidentaux ne s'est jamais rendu sur le site d'un bombardement au Liban pour vĂ©rifier si les affirmations israĂ©liennes selon lesquelles il s'agissait d'une base du Hezbollah ou d'un site de lancement de missiles Ă©taient vraies. Parce qu'ils savaient que la rĂ©ponse serait ânonâ, comme je l'ai constatĂ© sur des dizaines de sites de bombardement, et que ce n'est pas le rĂ©cit pour lequel ils sont payĂ©s.
Mais lorsque le rĂ©cit pour lequel ils sont payĂ©s a Ă©tĂ© divulguĂ©, ils se sont rendus en masse Ă Damas - des maisons de civils bombardĂ©es aux centres ambulanciers en passant par les Ă©coles de la vallĂ©e de la Bekaa au Liban - pour promouvoir le nouveau gouvernement âdĂ©mocratiqueâ de la Syrie, organisĂ© par IsraĂ«l, les Ătats-Unis et la Turquie et composĂ© de wahhabistes HTS complĂštement ârepentisâ.
Par le passĂ©, j'ai eu des diffĂ©rends regrettables avec des gens qui partageaient ma vision de la politique - je pense notamment Ă Vanessa Beeley - parce que je n'ai jamais Ă©tĂ© un partisan du rĂ©gime Assad et de son bilan en matiĂšre de droits de l'homme. NĂ©anmoins, j'ai tout de mĂȘme prĂ©fĂ©rĂ© Assad aux ârebellesâ extrĂ©mistes wahhabites parrainĂ©s par l'OTAN, le Golfe et IsraĂ«l - censĂ©s les combattre.
Mais on peut reconnaĂźtre les violations des droits de l'homme commises par Assad sans adhĂ©rer Ă la propagande grotesque des atrocitĂ©s diffusĂ©e par les mĂ©dias grand public - 150 000 prisonniers dans une prison, 100 000 personnes dans une fosse commune, le âpressoir Ă cadavresâ dont les surfaces de compression en contreplaquĂ© Ă©taient singuliĂšrement vierges de toute tache, le prisonnier amĂ©ricain bronzĂ© enfermĂ© dans une piĂšce pendant sept mois, le prisonnier dissident admirablement apprĂȘtĂ© âsecouruâ par CNN...
La propagande des atrocitĂ©s est aussi ancienne que la guerre. Comme les â40 bĂ©bĂ©s dĂ©capitĂ©sâ du 7 octobre, ou les 100 000 condamnĂ©s du charnier, elle se reproduira sans doute Ă l'infini, bien qu'absurde. La mise en place d'HTS par les puissances de l'OTAN et IsraĂ«l a donnĂ© lieu Ă une orgie de propagande de âliesseâ et de âlibĂ©rationâ.
Il ne fait aucun doute que certains ont ressenti de la joie et une libĂ©ration. Mais les mĂ©dias occidentaux ne sont pas restĂ©s dans les parages depuis, pour rapporter les nombreux incidents ultĂ©rieurs de brutalitĂ©s et d'exĂ©cutions sommaires de non-Sunnites, pour dire que la ârĂ©volution dĂ©mocratiqueâ ne songera Ă organiser les Ă©lections que dans quatre ans, que les femmes juges ont toutes Ă©tĂ© dĂ©mises de leurs fonctions, qu'Ă partir d'hier, des patrouilles officielles de la charia circulent dans les rues de Damas pour âconseillerâ aux femmes de se couvrir les cheveux et que, pour la premiĂšre fois, depuis hier Ă©galement, le hijab est l'uniforme officiel obligatoire dans la plupart des Ă©coles d'Ătat syriennes.
Ils ont encore moins signalĂ© quâHTS n'a absolument rien fait pour s'opposer Ă l'invasion israĂ©lienne du sud de la Syrie, qui contrĂŽle Ă ce jour les barrages fournissant 40 % de l'eau potable et agricole de la Syrie. IsraĂ«l est en train de construire 13 bases militaires permanentes dans les territoires syriens nouvellement occupĂ©s, d'y installer des structures en bĂ©ton, et de construire ou d'amĂ©liorer les routes protĂ©gĂ©es qui les relient entre elles. IsraĂ«l installe de son cĂŽtĂ© des positions armĂ©es autour des barrages.
Sans s'opposer à l'envahisseur israélien, HTS a toutefois réussi à faire plusieurs incursions au Liban, y compris des attaques directes contre l'armée libanaise. Dans certains cas, ces attaques de HTS contre le Liban ont eu lieu à moins de 8 km d'avant-postes israéliens illégaux situés en Syrie, preuve évidente du choix fait par HTS.
Le nouveau gouvernement de HTS a bien entendu été salué par les néolibéraux du monde entier. L'agenda des services de sécurité occidentaux n'a jamais été aussi clair que dans la relation entre HTS et la cause ukrainienne, et la deuxiÚme délégation étrangÚre reçue par le nouveau gouvernement de HTS était en effet originaire d'Ukraine.
Les militants ouzbeks ont formĂ© une part considĂ©rable de l'armĂ©e wahhabite de HTS, et ce n'est pas une coĂŻncidence si, Ă la mĂȘme Ă©poque, c'est un militant ouzbek qui a assassinĂ© un gĂ©nĂ©ral russe de premier plan pour le compte du gouvernement ukrainien.
La dĂ©lĂ©gation ukrainienne auprĂšs du gouvernement de HTS a Ă©tĂ© suivie de prĂšs, Ă©videmment, par l'omniprĂ©sente baudruche Annalena Baerbock, la plus Ă©loquente et la plus fervente avocate, en dehors de l'Ătat d'IsraĂ«l, du massacre des Palestiniens.
Comme un contrepoids au soutien occidental Ă Al-QaĂŻda/Al Nusra/HTS en Syrie, que le public est en droit de trouver quelque peu confus, nous assistons au rĂ©cit de l'attaque terroriste âinspirĂ©e par l'Ătat islamiqueâ Ă la Nouvelle-OrlĂ©ans, juste pour rassurer sur le fait que les musulmans sont toujours l'ennemi officiel.
Un certain nombre d'Ă©lĂ©ments de ce rĂ©cit sont tout simplement trop gros pour me plaire. Le tueur, Shamsud-Din Jabbar, a utilement contribuĂ© Ă l'identification en se munissant d'un drapeau de l'Ătat islamique, qui, bien qu'il s'agisse d'un Ă©lĂ©ment crucial dans une enquĂȘte sur des meurtres multiples, se trouvait Ă©trangement sans surveillance et Ă la disposition des mĂ©dias pour ĂȘtre photographiĂ©, bien alignĂ© sur le tracĂ© des dalles et pas tel qu'il est tombĂ©. Et pourquoi le ruban adhĂ©sif de la scĂšne de crime a-t-il Ă©tĂ© Ă©parpillĂ© de la sorte ?
Une autre question intĂ©ressante est de savoir pourquoi le drapeau est montĂ© Ă l'envers sur la hampe de fortune. Si quelqu'un tient suffisamment Ă sa cause pour tuer et mourir pour elle, on peut supposer qu'il sait dans quel sens le drapeau doit ĂȘtre montĂ©. Notons que l'histoire officielle veut que Jabber ait Ă©tĂ© âinspirĂ© par l'Ătat islamiqueâ, et non qu'il ait rĂ©ellement eu une quelconque forme de contact avec un membre de l'Ătat islamique. Peut-ĂȘtre que personne ne lui a dit dans quel sens se regarde le drapeau. Mais il s'avĂšre Ă©galement qu'il possĂ©dait des livres en langue arabe, y compris le Coran, chez lui, et qu'il aurait donc dĂ» savoir que le texte Ă©tait Ă l'envers.
L'article du New York Post est tout aussi Ă©trange : le journaliste a apparemment pu se promener dans l'appartement de Jabbar, non sĂ©curisĂ©, et fouiller Ă sa guise dans les piĂšces Ă conviction. LĂ encore, tout semble dĂ©licieusement parfait : le Coran est ouvert Ă une page oĂč il est question de se battre et d'ĂȘtre tuĂ©, la camĂ©ra s'attarde sur un keffieh palestinien judicieusement disposĂ©, alors que les lieux regorgent de produits chimiques et semblent avoir Ă©tĂ© conçus pour la fabrication de bombes.
Je ne prétends pas défendre de théorie sur ce qui s'est passé.
Je dis juste que l'ensemble des informations présentées est étonnamment complet et ordonné.
Il a fallu Ă la police britannique cinq jours d'enquĂȘte au domicile de Charlie Rowley et de Dawn Sturgess avant de dĂ©couvrir le flacon de poison âNovichokâ Ă la vue de tous sur le comptoir de la cuisine. En 24 heures, en revanche, le FBI a si efficacement prĂ©levĂ© toutes les preuves requises dans l'appartement de Jabbar, et a vraisemblablement effectuĂ© toutes les recherches mĂ©dico-lĂ©gales utiles pour trouver des traces d'Ă©ventuels complices, qu'il a pu laisser un journaliste et son Ă©quipe contaminer la scĂšne autant que nĂ©cessaire.
Tout cela n'est-il pas un peu bizarre ?
Je suis sĂ»r que vous ĂȘtes maintenant au courant de toutes les concordances de carriĂšre, et de location de voiture, entre Jabbar et Matthew Livelsberger, qui a provoquĂ© une sorte d'explosion le mĂȘme jour prĂšs d'un hĂŽtel Trump Ă Las Vegas. Je ne suis pas sĂ»r que cela prouve un lien entre les deux, si ce n'est de rappeler que l'appartenance Ă l'armĂ©e amĂ©ricaine est plus susceptible que toute autre chose de faire de vous un tueur psychotique en puissance.
On peut toutefois relever des éléments trÚs étranges dans l'affaire Livelsberger. Le plus frappant, c'est que Livelsberger n'était pas un simple petit soldat de plomb : c'était un membre actif des forces spéciales, doté d'une solide expérience du combat. Il aurait certainement été en mesure de fabriquer une bombe plus efficace, comme l'a suggéré sa famille.
Plus important encore, Livelsberger aurait certainement su que ce qui se trouvait dans le camion n'Ă©tait pas une bombe efficace.
On notera aussi que ce soldat des forces spĂ©ciales amĂ©ricaines a officiellement servi en Ukraine, ce qui est loin dâĂȘtre un aveu banal.
Il n'y a pas d'exemple antérieur de kamikaze se donnant délibérément la mort avant que son attentat ne porte ses fruits. Si l'on en croit la version officielle, il s'agissait d'un vétéran trÚs compétent qui s'est suicidé avant que son engin explosif non fonctionnel n'explose.
Cela aussi me semble ĂȘtre un rĂ©cit des plus Ă©tranges. J'ajouterai que, dans la grande tradition des attaques terroristes, alors que le corps de Livelsberger a Ă©tĂ© brĂ»lĂ© au point de ne pas ĂȘtre identifiable, son passeport a survĂ©cu dans le taxi, Ă cĂŽtĂ© de lui.
Nous voyons ainsi les puissances occidentales s'activer pour installer des terroristes au pouvoir Ă Damas, et des Ă©chantillons quasi immĂ©diats de reprĂ©sailles terroristes aux Ătats-Unis de la part de membres de l'armĂ©e amĂ©ricaine, et ce avec certains dĂ©tails pour le moins Ă©tranges.
Toutefois, rien de tout cela n'est vraiment plus surprenant que l'empressement de l'Occident Ă sanctifier le gouvernement HTS Ă Damas, alors que ce dernier reste une organisation terroriste proscrite un peu partout, et en tout cas au Royaume-Uni et aux Ătats-Unis. Les incidents âterroristesâ aux Ătats-Unis - en particulier l'incident âterroriste islamiqueâ Ă la Nouvelle-OrlĂ©ans - rendent la normalisation de l'organisation terroriste HTS encore plus complexe.
Je reviens Ă Beyrouth dans quelques heures aprĂšs avoir passĂ© les fĂȘtes de fin d'annĂ©e en Ăcosse. Pour ĂȘtre tout Ă fait franc, je m'attendais Ă ĂȘtre arrĂȘtĂ© Ă mon arrivĂ©e ici en vertu de la loi sur le terrorisme, comme cela m'est dĂ©jĂ arrivĂ© et comme cela s'est produit rĂ©cemment pour tant de journalistes honnĂȘtes dĂ©fendant une position pro-palestinienne.
Jusqu'à présent, le simple fait de dire la vérité sur le génocide des Palestiniens et la création du Grand Israël était considéré par la police antiterroriste britannique comme l'expression d'une opinion susceptible d'inciter d'autres personnes à soutenir les organisations interdites que sont le Hamas et le Hezbollah, et donc comme un motif d'arrestation et de saisie de biens.
Mais HTS est Ă©galement une organisation interdite, et l'ensemble de l'establishment britannique a trĂšs ouvertement âexprimĂ© une opinion qui pourrait inciter d'autres personnes Ă la soutenirâ. L'ancien chef du MI6, Sir John Sawers, a dĂ©clarĂ© Ă la tĂ©lĂ©vision que HTS ne devrait plus ĂȘtre interdite, car il s'agit au contraire d'une organisation honorable. Rory Stewart et Alastair Campbell en font ouvertement l'Ă©loge sur leur blog.
L'article 12 de la loi sur le terrorisme comporte trois aspects ultra-draconiens :
Vous pouvez ĂȘtre condamnĂ© Ă 14 ans de prison pour avoir simplement âexprimĂ© une opinionâ.
L'intention n'est pas expressĂ©ment requise. Si votre opinion peut amener quelqu'un d'autre Ă soutenir une organisation interdite, que vous le vouliez ou non, vous ĂȘtes coupable d'âirresponsabilitĂ©â, c'est-Ă -dire que vous n'avez pas Ă©vitĂ© sciemment d'exprimer une telle opinion.
Il appartient entiĂšrement au gouvernement de dĂ©terminer ce qu'est une organisation interdite. Si vous n'ĂȘtes pas d'accord avec la proscription d'une organisation, argumenter en ce sens est presque certainement un dĂ©lit. Si le gouvernement dĂ©cidait de proscrire les Girl Guides [Le mouvement du guidisme - girl-guides - est fondĂ© par Robert et AgnĂšs Baden-Powellen 1910, deux ans aprĂšs celui du scoutisme - rĂ©servĂ© aux garçons], celles-ci seraient - lĂ©galement - une organisation terroriste.
Vous remarquerez peut-ĂȘtre les parallĂšles juridiques avec l'affaire du Rwanda, oĂč les tribunaux ont statuĂ© que le Rwanda n'Ă©tait pas considĂ©rĂ© comme un pays sĂ»r pour les demandeurs d'asile juste parce qu'un ministre du gouvernement a dĂ©clarĂ© qu'il l'Ă©tait. En revanche, il n'y a pas eu de contestation juridique aboutie sur le fait qu'un mouvement de RĂ©sistance ne devient pas une organisation terroriste simplement parce qu'un gouvernement le dit.
Mais c'est lĂ que le bĂąt blesse. Au Royaume-Uni, la fiction juridique selon laquelle les gouvernements doivent obĂ©ir Ă leurs propres lois est toujours d'actualitĂ©. La dĂ©cision de couper la tĂȘte de Charles Ier avait pour but de dĂ©montrer que le pouvoir exĂ©cutif ne pouvait enfreindre arbitrairement la loi du pays, ce qui semblait relever dâune imparable logique.
Jusqu'à ce que le gouvernement, par le biais d'un décret, supprime effectivement la proscription de HTS en tant qu'organisation terroriste, il est toujours illégal de la soutenir au Royaume-Uni - et il est illégal pour les ministres du gouvernement de la soutenir, sans parler d'anciens fonctionnaires comme John Sawers, Alastair Campbell et Rory Stewart.
Dans la pratique, rien n'empĂȘche l'hypocrisie massive de la police antiterroriste de harceler, et du CPS de poursuivre, des citoyens pour un âsoutienâ trĂšs tangentiel au Hamas et au Hezbollah, alors qu'un soutien beaucoup plus flagrant et ouvert au HTS reste impuni.
Mais cela n'a rien de reluisant, et les jurys risquent d'ĂȘtre mĂ©contents.
Je soupçonne donc que la dĂ©cision de ne pas me poursuivre Ă nouveau en vertu de la loi sur le terrorisme est peut-ĂȘtre due au fait que le soutien officiel gĂ©nĂ©ralisĂ© Ă l'organisation interdite HTS a jetĂ© le discrĂ©dit sur la loi. Ceci pourrait aussi expliquer pourquoi la police a rĂ©cemment utilisĂ© la loi sur l'ordre public (Public Order Act) contre des intervenants lors des manifestations rĂ©guliĂšres Ă la rĂ©sidence de l'ambassadeur d'IsraĂ«l Ă Londres, alors qu'auparavant, la loi sur le terrorisme (Terrorism Act) Ă©tait appliquĂ©e dans des circonstances identiques.
L'Ă©ventail de la lĂ©gislation anti-libertĂ© d'expression dont disposent les autoritĂ©s britanniques est aujourd'hui trĂšs Ă©tendu et parfaitement ahurissant. Les affaires contre Richard Barnard [un des fondateurs de Palestine Action] et Tony Greenstein [un des membres fondateurs de Palestine Solidarity Campaign], hĂ©ritĂ©es de la loi sur le terrorisme, continuent Ă ĂȘtre instruites. Mais la loi 12 pourrait s'avĂ©rer ĂȘtre l'exemple d'une lĂ©gislation draconienne qui meurt de honte.
On peut s'attendre Ă de nombreux rebondissements, au fur et Ă mesure que l'impact nĂ©faste de la participation active des Ătats occidentaux au gĂ©nocide de Gaza se manifestera dans les sociĂ©tĂ©s occidentales. Tout cela dans un contexte marquĂ© par la dĂ©sintĂ©gration des systĂšmes politiques et la dĂ©tĂ©rioration accĂ©lĂ©rĂ©e de la cohĂ©sion sociale et du consentement des gouvernĂ©s, due Ă l'augmentation massive des inĂ©galitĂ©s de revenus et du verrouillage de la mobilitĂ© sociale, tout au moins vers le haut.
En retournant à Beyrouth pour apporter ma contribution indépendante aux événements du Moyen-Orient, j'espÚre également pouvoir accéder à la Syrie - bien que cela comporte évidemment de nouveaux types de dangers de la part des autorités et des milices de ce pays. Ce journalisme d'investigation indépendant n'est possible qu'avec votre soutien financier.
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