👁🗨 L'Australie exhorte les États-Unis à clore l'affaire Assange - Albanese
"Ma position est claire, & j'ai soulevé cette question personnellement avec des représentants du gouvernement des Etats-Unis", a déclaré le Premier ministre australien, Antony Albanese.
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👁🗨 L'Australie exhorte les États-Unis à clore l'affaire Assange - Albanese
📰 Reuters/RNZ, le 30 novembre 2022
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a soulevé la question du maintien en détention de Julian Assange lors de réunions avec des responsables américains et cherche à clore le dossier, dit-il.
En juin, la Grande-Bretagne a approuvé l'extradition vers les États-Unis du fondateur de Wikileaks, qui est citoyen australien, afin de répondre à des accusations criminelles concernant la divulgation de dossiers militaires et de câbles diplomatiques confidentiels américains.
M. Albanese a déclaré qu'il continuerait à plaider pour la libération d'Assange, même s'il n'était pas d'accord avec lui sur "toute une série de questions".
"J'ai soulevé cette question personnellement avec des représentants du gouvernement des États-Unis", a déclaré M. Albanese au Parlement.
"Ma position est claire, et elle a été communiquée clairement à l'administration américaine, à savoir qu'il est temps de mettre un terme à cette affaire."
Assange a passé sept ans à l'ambassade d'Équateur à Londres, alors qu'il était recherché par les autorités suédoises pour une accusation d'agression sexuelle qui est depuis devenue caduque.
Cependant, il a été arraché à l'ambassade et incarcéré par la Grande-Bretagne en 2019 pour avoir enfreint les conditions de sa libération sous caution, et est resté en prison à Londres pendant que son cas d'extradition était décidé.
Ses détracteurs affirment que le journalisme d'Assange a mis en danger la sécurité nationale américaine avec la publication des documents classifiés en 2010. Ses partisans affirment qu'il est un journaliste héroïque victime de la dénonciation des crimes de guerre commis par les États-Unis en Afghanistan et en Irak.
S'il est extradé vers les États-Unis, il risque une peine pouvant aller jusqu'à 175 ans dans une prison de haute sécurité.
-Reuters/RNZ