👁🗨 Le 3e Forum mondial des droits de l'homme s'achève sur une déclaration de soutien et un appel à la libération de Julian Assange.
Nous appelons le ministère de la Justice à abandonner toute poursuite contre M. Assange, nous basant sur la Constitution américaine, le droit international & les principes humanitaires élémentaires.
👁🗨 Le 3e Forum mondial des droits de l'homme s'achève sur une déclaration de soutien et un appel à la libération de Julian Assange.
Le 31 mars 2023
Une déclaration appelant à la libération du journaliste australien et fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a été publiée lors de la clôture de la réunion. Le manifeste porte les signatures du président Alberto Fernández et de la vice-présidente Cristina Fernández de Kirchner.
La déclaration a également été signée par d'importants groupes de défense des dr*oits de l'homme, tels que les Mères et Grand-mères de la Place de Mai, d'anciens présidents tels que Rafael Correa, ancien président de l'Équateur, Ernesto Samper, ancien président de la Colombie, Evo Morales, ancien président de la Bolivie, Pepe Mujica, ancien président de l'Uruguay ; José Luis Rodríguez Zapatero, ancien président d'Espagne ; Baltasar Garzón, ancien juge et coordinateur de l'équipe de défense juridique de Julian Assange ; l'Association américaine des juristes ; et le groupe Puebla, entre autres signataires.
L'équipe internationale de défense de Julian Assange, dirigée par M. Garzón, a salué ce geste et s'est déclarée satisfaite de ce témoignage de reconnaissance. Le magistrat a déclaré qu'il se sentait
"pleinement satisfait d'un soutien aussi pertinent que celui manifesté par les principaux leaders de la défense des dr*oits de l'homme dans le monde".
Pour sa part, la coordinatrice de la campagne de solidarité pour Julian Assange et initiatrice de cette déclaration, Daniela Lepin, a déclaré :
"Ce geste répond à la préoccupation et à la solidarité sans faille de l'Amérique latine pour la vie de Julian Assange, c'est un signe que les peuples font de la solidarité leur politique, et la matérialisent par des faits concrets comme celui qui vient d'avoir lieu".
Pour Lepin Cabrera, cet événement
"incarne le sentiment de nombreux dirigeants du monde entier, rassemble de nombreuses voix réclamant instamment la libération d'un journaliste injustement persécuté et détenu, et symbolise la volonté de défendre les démocraties au niveau mondial, car sans liberté d'expression, il n'y a pas de démocratie possible. C'est aussi un signal pour les gouvernants, car ce sont eux qui doivent fournir des garanties pour l'exercice d'un droit fondamental tel que le droit à la communication", a-t-elle conclu.
Au bout de quatre jours, lors de la clôture du forum, Pablo Gentili, secrétaire exécutif du troisième Forum mondial des droits de l'homme, a déclaré, devant une foule de participants, son soutien et celui du forum à Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, détenu dans une prison britannique dans l'attente de la décision quant à son ex*tradition vers les États-Unis.
"La liberté de Julian Assange est la liberté de chacun d'entre nous",
a déclaré M. Gentili, qui a résumé brièvement la déclaration en demandant aux participants présents au Forum de l'approuver au moyen d'un vote.
En outre, la déclaration précise que
"l'extradition de Julian Assange constituerait un dangereux précédent pour la liberté de la presse et le droit d'accès à l'information dans le monde".
Les signataires souscrivent et soutiennent le point de vue du Conseil de l'Europe, qui considère que le traitement réservé à M. Assange fait partie des
"menaces les plus graves pour la liberté de la presse".
La déclaration se termine par la requête suivante :
"Nous appelons instamment le ministère américain de la Justice à abandonner toute poursuite contre M. Assange, en faisant appel à la Constitution américaine elle-même, aux normes des droits de l'homme reconnues par le droit international, ainsi qu'aux préoccupations humanitaires les plus élémentaires, car la vie d'un journaliste est en danger, ainsi que la liberté de la presse, et le droit d'accès à l'information dans le monde entier".
La troisième édition du Forum, qui s'est tenue du 20 au 24 mars en Argentine, a rassemblé plus de 21 000 personnes de 98 pays, plus de 950 organisations impliquées, et un total de 200 experts et spécialistes des droits de l'homme. Deux mille trois cents intervenants et trois cent quatre-vingt-dix journalistes accrédités ont participé à l'événement. Il était organisé par le gouvernement argentin, sous l'égide du Centre international des Nations unies pour la défense des droits de l'homme.
Le Forum mondial des droits de l'homme, qui se veut un espace de débat public sur les droits humains dans le monde, cherche à rassembler et à intégrer les organisations nationales, régionales et internationales engagées en faveur des droits fondamentaux. Cette troisième édition a cherché à approfondir le dialogue, en mettant à jour l'état des lieux sur les principales avancées, et les défis majeurs en matière de défense et de protection des droits de l'homme dans le monde.
Le Forum a tenu sa première édition en 2013, au Brésil, avec la participation de 74 pays et de plus de 700 institutions. Parmi d'autres actions, 369 activités thématiques et 127 programmes culturels y ont été organisés. En 2014, le forum s'est tenu au Maroc, avec la participation de représentants de 95 pays et de plus de 750 organisations.
https://filtraleaks.com/index.php/2023/03/31/iii-foro-mundial-de-derechos-humanos-culmina-con-una-declaracion-de-apoyo-y-el-pedido-de-libertad-de-julian-assange/