👁🗨Le frère de Julian Assange appelle Anthony Albanese à contrer la menace d'une extradition vers les États-Unis.
"En ignorant jour après jour la position des Australiens sur la liberté de Julian, l'administration américaine montre de plus en plus clairement la véritable position de l'Australie dans l'alliance".
👁🗨 Le frère de Julian Assange appelle Anthony Albanese à contrer la menace d'une extradition vers les États-Unis.
Le 28 juillet 2023
En ignorant jour après jour la position des Australiens sur la liberté de Julian, l'administration américaine montre de plus en plus clairement la véritable position de l'Australie au sein de l'alliance.
Alors que le Premier ministre rencontre de hauts responsables américains à Brisbane, les partisans de Julian Assange l’appellent instamment à évoquer la détention du fondateur de WikiLeaks ce week-end.
L'ambassadrice américaine en Australie, Caroline Kennedy, a déclaré que le cas de Julian Assange avait été soulevé au plus haut niveau.
Les États-Unis cherchent à extrader Julian Assange pour la fuite de fichiers sur les guerres d'Irak et d'Afghanistan en 2010.
Il est détenu à la prison de Belmarsh, à Londres, où il conteste la demande d'extradition.
Les partisans de Julian Assange exhortent les principaux ministres australiens à faire pression pour que le fondateur de WikiLeaks soit libéré de prison, alors qu'ils rencontrent des représentants des États-Unis.
Le Premier ministre Anthony Albanese s'est joint à ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères pour rencontrer le secrétaire d'État et le ministre de la défense des États-Unis à Brisbane vendredi.
D'autres réunions auront lieu au cours du week-end.
Le frère de Julian Assange, Gabriel Shipton, a déclaré que ces entretiens constituaient l'une des dernières rencontres en tête-à-tête entre les ministres avant que Julian Assange, âgé de 51 ans, ne soit extradé d'Angleterre vers les États-Unis.
"Julian est à deux doigts de l'extradition vers les États-Unis", a déclaré Gabriel Shipton dans un communiqué.
"La rencontre entre le secrétaire d'État et le premier ministre pourrait être la dernière chance de mettre fin au cauchemar de Julian.”
M. Assange est incarcéré à Londres depuis 2019, après la divulgation, en 2010, de milliers de documents sur les opérations américaines dans les guerres d'Irak et d'Afghanistan.
En 2021, un juge britannique a décidé que M. Assange ne pouvait pas être extradé vers les États-Unis en raison de préoccupations concernant sa santé mentale, mais la décision a été annulée en appel.
Alors que M. Albanese avait déjà évoqué le sort de M. Assange avec le président américain Joe Biden, M. Shipton a déclaré qu'il fallait focaliser toute l'attention sur cette affaire lors des derniers pourparlers.
" En ignorant jour après jour la position de la population australienne sur la liberté de Julian, l'administration américaine montre de plus en plus clairement la véritable position de l'Australie au sein de l'alliance ", a-t-il déclaré.
L'ambassadrice américaine affirme que la question a été soulevée aux plus hauts niveaux du gouvernement
L'ambassadrice des États-Unis en Australie, Caroline Kennedy, a déclaré qu'elle comprenait les préoccupations exprimées par les partisans de Julian Assange.
"Pour Julian Assange, ce soutien signifie beaucoup, mais nous allons devoir attendre de voir ce qui va se passer", a-t-elle déclaré à la radio ABC.
"La question a été soulevée au plus haut niveau de notre gouvernement, mais il s'agit d'une procédure en cours, et c'est donc le ministère de la Justice qui est responsable du dossier.”
Simon Birmingham, porte-parole de l'opposition pour les affaires étrangères, a déclaré que les relations entre les États-Unis et l'Australie seraient renforcées par des interventions en faveur de M. Assange.
"Il ne fait aucun doute qu'il serait dans l'intérêt de tous de voir ces questions résolues plus rapidement que jusqu'à présent", a-t-il déclaré.
"Il est évident qu'une grande part des lenteurs dans l'affaire Julian Assange, qui traîne depuis tant d'années, résulte partiellement de la décision de M. Assange de s'être réfugié si longtemps à l'ambassade de l'Équateur à Londres pour éviter toute procédure judiciaire".