👁🗨 Le Hamas appelle à une “alliance arabo-islamique” pour mettre fin à la guerre à Gaza et au Liban
“Priorités du jour à Riyad : fin de l'agression, protection des civils, soutien aux peuples palestinien & libanais & pression sur la communauté internationale pour une paix & une stabilité durables”.
👁🗨 Le Hamas appelle à une “alliance arabo-islamique” pour mettre fin à la guerre à Gaza et au Liban
L'appel du mouvement de résistance a été lancé à la veille d'un sommet sur Gaza et le Liban dans la capitale saoudienne, Riyad.
Le Hamas a appelé dans un communiqué le 10 novembre à la formation d'une “alliance internationale arabo-islamique” pour mettre fin à la guerre à Gaza et au Liban, avant un sommet organisé par l'Arabie saoudite pour aborder le génocide israélien.
Le mouvement de résistance a appelé tous les
“rois, présidents et dirigeants réunis au sommet conjoint de suivi arabo-islamique prévu demain dans la capitale saoudienne, Riyad, à former une alliance internationale arabo-islamique pour faire pression sur l'occupation et ses soutiens et mettre fin à la guerre génocidaire dans la bande de Gaza et au Liban”.
Il a également appelé les participants au sommet à
“œuvrer pour briser le blocus de Gaza, le retrait des territoires occupés, permettre au peuple palestinien d'exercer ses droits à l'autodétermination, établir un État palestinien pleinement souverain et indépendant avec Jérusalem pour capitale, et le retour des réfugiés palestiniens dans leurs villes et villages d'où ils ont été déplacés”.
Il a déclaré qu'il accueillerait favorablement toute proposition visant à mettre fin à la guerre et à obtenir le retrait des troupes israéliennes de Gaza. Il a toutefois souligné son adhésion à la proposition du 2 juillet, une version actualisée d'une proposition annoncée par le président américain Joe Biden en mai, acceptée par le Hamas.
Le Hamas a déclaré que la proposition de juillet est “la clé” pour parvenir à un accord. Tel-Aviv, en revanche, insiste sur la poursuite de la guerre et le maintien d'une présence militaire dans la bande de Gaza assiégée.
Le sommet doit débuter le 11 novembre dans la capitale saoudienne, Riyad. Le ministère des Affaires étrangères saoudien a annoncé la tenue de ce sommet à la fin du mois d'octobre.
Selon l'agence de presse saoudienne (SPA), la guerre d'Israël à Gaza et au Liban “a contraint les dirigeants arabes et islamiques à prendre des mesures urgentes”.
“Les principales priorités [du sommet] portent sur l'arrêt de l'agression, la protection des civils, le soutien aux peuples palestinien et libanais, la convergence des positions et la pression exercée sur la communauté internationale pour qu'elle prenne des mesures décisives afin de mettre fin aux attaques en cours et d'instaurer une paix et une stabilité durables dans la région”, a indiqué l'agence....
L'Arabie saoudite continue de déclarer publiquement qu'elle ne normalisera pas ses relations avec Israël tant que ce dernier ne s'engagera pas à créer un État palestinien indépendant sur la base de l'initiative de paix arabe de 2002.
La Knesset d'Israël a voté au début de l'année le rejet total de la création d'un État palestinien, y compris dans le cadre de Colonies négociées.
Samedi a marqué le 400e jour du déclenchement du génocide d'Israël sur Gaza. Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré le lendemain qu'Israël a tué 17 385 enfants. Le bilan officiel dans la bande de Gaza s'élève à plus de 43 600 morts.
Au moins 36 Palestiniens ont été massacrés le 10 novembre lors d'une attaque israélienne contre Jabalia, dans le nord de Gaza, où l'armée israélienne impose un blocus barbare et mène une campagne d'expulsion et d'extermination depuis plus d'un mois.