👁‍🗨 Le Hamas dément être parvenu à un accord d'échange de prisonniers avec Israël.

Le Hamas exige l’entrée de l'aide humanitaire par le sud & le nord de Gaza & pas seulement par le check point de Rafah mais d'après Israël, cela pose problème pour de prétendues raisons de sécurité.

Des manifestants israéliens se rassemblent à Tel Aviv pour exiger que leur gouvernement obtienne la libération des prisonniers israéliens à Gaza, en Palestine occupée, le 18 novembre 2023. (AFP)

👁‍🗨 Le Hamas dément être parvenu à un accord d'échange de prisonniers avec Israël.

Par Al Mayadeen English, le 20 novembre 2023 à 06:08

Le Hamas exige l’entrée de l'aide humanitaire par le sud et le nord de la bande de Gaza, et pas seulement par le check point de Rafah, mais Israël prétend que le passage pose problème pour de prétendues “raisons de sécurité”.

Izzat al-Rasheq, membre du bureau politique du Hamas, a réfuté les affirmations selon lesquelles le mouvement avait conclu un accord d'échange de prisonniers qui devait débuter lundi.

Dans un contexte analogue, des responsables israéliens ont participé à une réunion du cabinet de guerre dimanche en fin de journée. L'ordre du jour de la réunion portait sur l'examen d'un accord d'échange de prisonniers avec la Résistance palestinienne. Toutefois, des fonctionnaires israéliens informés de la question ont déclaré qu’“aucun accord n'a encore été conclu”, tout en soulignant les progrès réalisés dans le cadre des négociations menées par les médiateurs.

Les médias israéliens ont rapporté que les discussions sur le cessez-le-feu “progressent, mais prendront du temps”. Selon les médias israéliens, l’accord suggéré verrait 50 prisonniers israéliens non militaires rejoindre les territoires palestiniens occupés en échange de 50 prisonniers palestiniens détenus par Israël, parmi lesquels uniquement des femmes et des enfants.

Plus tôt dans la journée de dimanche, des sources d'Al Mayadeen ont révélé qu'une formule finale de cessez-le-feu remplissait toutes les conditions fixées par le Hamas lors des négociations.

Les sources informées indiquent que le mouvement de résistance palestinien a exprimé sa volonté de libérer les colons israéliens retenus en otage depuis le début de l'opération Al-Aqsa Flood, tout en soulignant que le camp israélien retarde la mise en œuvre de l'accord à ce stade.

Selon les sources, le Hamas exige la libération des femmes et des enfants palestiniens détenus dans les prisons de l'occupation israélienne en échange de la libération de dizaines de colons retenus prisonniers à Gaza.

Les sources ont indiqué que pour obtenir la libération de ces prisonniers israéliens, le Hamas a demandé un cessez-le-feu de cinq jours, avec la mise en place d'un environnement sûr, et l'arrêt du mouvement des drones israéliens au-dessus de la bande de Gaza.

La Résistance a également exigé que l'aide entre à la fois dans les parties sud et nord de la bande de Gaza, et non plus seulement dans le sud, où les camions d'aide humanitaire ont été autorisés à entrer ces dernières semaines par le point de passage de Rafah.

La Résistance maintient ses positions lors des négociations

Axios a cité trois sources informées selon lesquelles les négociations pour la libération des prisonniers israéliens détenus dans la bande de Gaza “reprennent et montrent des progrès modestes après une pause de plusieurs jours”.

Les sources ont indiqué que le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, avait interrompu les négociations avec les représentants du mouvement à Doha après que les forces d'occupation israéliennes ont pris d'assaut l'hôpital al-Shifa.

Toutefois, M. Sinwar a repris contact au cours des dernières 24 heures, envoyant une nouvelle réponse aux médiateurs qataris, ce qui indique que les deux parties se sont rapprochées, mais que la phase actuelle des pourparlers n'est pas suffisante pour parvenir à un accord, ont révélé les sources.

Axios a cité deux sources affirmant que les détails de l'accord sont toujours en cours de négociation et qu'ils sont modifiés quotidiennement.

“Des changements interviennent parfois tous les heures”, aurait déclaré l'une des sources.

Selon les sources, si l'accord est conclu, il sera mis en œuvre en deux étapes : la première prévoit la libération d'une cinquantaine de femmes et d'enfants détenus par le Hamas en échange d'un cessez-le-feu de cinq jours. La seconde étape consisterait à localiser d'autres femmes et enfants détenus par d'autres factions de la Résistance palestinienne afin de les libérer, ce processus se déroulant pendant les cinq jours de cessez-le-feu.

Deux des sources ont déclaré à Axios que Sinwar avait provisoirement accepté d'augmenter le nombre de femmes et d'enfants à libérer dans le cadre de l'accord en deux étapes, dépassant les 50 initialement convenus.

Cependant, les sources ont noté que le chef du Hamas à Gaza insiste pour que, pendant le cessez-le-feu, Israël cesse sa surveillance aérienne de Gaza pour une durée de six heures par jour afin de permettre au Hamas de localiser les captifs en toute sécurité.

En outre, Sinwar a exigé la libération de toutes les femmes et de tous les enfants palestiniens détenus dans les prisons de l'occupation israélienne.

Axios a également mentionné que le nombre de camions d'aide autorisés à entrer quotidiennement à Gaza depuis l'Égypte dans le cadre de l'accord constituait un point de désaccord. Le Hamas insiste sur l'entrée de 400 camions par jour, qui fourniraient non seulement des fournitures humanitaires, mais aussi du carburant pour les hôpitaux et les boulangeries. Cependant, l'occupation israélienne prétend que le passage de Rafah ne peut accueillir 400 camions par jour pour de prétendues “raisons de sécurité”.

https://english.almayadeen.net/news/politics/hamas-refutes-claims-that-it-reached-prisoner-swap-deal-with