👁‍🗨 Le moment Dido de Stoltenberg pourrait mettre un terme aux mensonges de l’Occident

Ukraine & OTAN misent sur l'aide américaine de 60 milliards, comme si ça allait faire la différence, des experts révélant que même les agrafeuses sont volées chaque jour dans les ministères ruthènes.

© KASSOUNY

👁‍🗨 Le moment Dido de Stoltenberg pourrait mettre un terme aux mensonges de l’Occident

Par Martin Jay, le 6 avril 2024

Le plus gros mensonge de l'OTAN est celui qui consiste à dire que la Russie a des vues sur les pays européens pour les envahir et les conquérir.

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La vidéo qui circule sur les réseaux sociaux est à voir absolument. Il s'agit d'un monologue prononcé récemment devant une poignée de journalistes, dans lequel le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, semble en proie à une crise de nerfs - surtout si vous regardez la vidéo sans le son.

Il va sans dire qu'il faut toujours regarder les vidéos du patron de l'OTAN sans le son, car comment comprendre ce que raconte le Norvégien fou ? Mais cette séquence spéciale montre notre Jens en mode perturbation totale. Il balance carrément ses bras et ses épaules tel un forcené homicidaire en pleine crise de spasmophilie.

“Mais je coulerai sur ce navire, jamais je ne me lasserai et ni ne finirai par me rendre, Aucun drapeau blanc ne sera visible au dessus du mât, Je vous aime profondément, et ce pour toujours”

a-t-il déclaré à une petite cabale composée principalement de fonctionnaires de l'OTAN et de valets du pouvoir. Non, en fait, il n'a pas dit cela du tout. Je l'ai inventé. Le mensonge semblant être le thème omniprésent de l'OTAN et des élites occidentales, alors je suis pardonné. Il s'agissait, bien sûr, des inoubliables paroles de Dido tirées de la chanson “White Flag” [drapeau blanc] - un récit qui conviendrait parfaitement au super-héros de l'OTAN, que l'on pourrait facilement imaginer en train de fredonner aux carrefours d'Oslo dans sa Volvo break avec l'autocollant “bébé à bord” sur la vitre arrière.

En réalité, réfléchissez à ce que le vieux fou a vraiment dit.

“Plus vite nous pourrons convaincre Moscou qu'elle ne gagnera pas sur le champ de bataille, plus vite nous parviendrons à un accord de paix dans lequel la Russie comprendra qu'elle ne peut pas gagner la guerre, mais qu'elle doit accepter de se mettre à la table des négociations pour que l'Ukraine devienne un État souverain et indépendant”.

Fait intéressant, la ligne officielle ne cesse de changer. Notre homme, Jens, dit maintenant que la Russie “ne gagne pas”, alors qu'il y a peu, Biden déclarait aux journalistes que “Poutine était en train de perdre en Ukraine”. Or, notre homme de l'OTAN appelle maintenant à organiser des pourparlers de paix, alors qu'il est évident que l'OTAN n'a rien à célébrer pour son anniversaire, et que l'Ukraine tombe village par village, ville par ville, sous les assauts des forces russes.

Bien entendu, l'Ukraine et l'OTAN misent toutes deux sur une aide militaire de 60 milliards de dollars de la part des Américains, comme si cela allait faire la différence pour une machine de guerre qui siphonne tout ce qui arrive à Kiev, si bien que certains experts ont récemment écrit que même les agrafeuses des ministères étaient volées chaque jour, tant la crise est aiguë et grave.

Mais c'est le mensonge, et le degré de menterie, qui est ahurissant. Anthony Blinken a récemment stupéfié les journalistes en déclarant que “l'Ukraine va rejoindre l'OTAN”, ce qui est peut-être le plus gros mensonge de toute la guerre, car les dirigeants occidentaux savent que c'est impossible, et que cela ne pourrait jamais se produire sans une défaite totale et un retrait des forces russes. En fait, il s'agit du deuxième plus gros mensonge. Le plus grand mensonge entre tous est celui qui consiste à dire que la Russie a des vues sur les pays européens pour les envahir et les conquérir, ce que Stoltenberg ne cesse d'ânonner mais qu'aucun dirigeant de l'UE ne croit, comme en témoigne l'épuisement irresponsable de ses propres missiles. Macron joue également un rôle clé dans la fabrication de ces contre-vérités en réussissant récemment à convaincre les journalistes d'écrire “nous pourrions envoyer des troupes françaises en Ukraine” alors qu'en fait, il a assorti cette déclaration de tant de mises en garde que c’est comme s’il ne l’avait pas vraiment faite. Ce qui est clair, c'est qu'un vent de panique palpable souffle sur l'Occident en général et que M. Macron, ainsi que les dirigeants de l'OTAN, ont des discussions informelles - ou du moins des discussions sur d'éventuelles discussions - avec la Russie sur ce que les Américains aiment appeler une “porte de sortie” pour l'Ukraine et l'Occident. On pourrait parler de “drapeau blanc”, ce qui vous a probablement fait fredonner la chanson.

Et au fait, que devient Dido ?

https://strategic-culture.su/news/2024/04/06/stoltenbergs-dido-moment-might-put-halt-to-west-lies/