đâđš Le âparti des faiseurs de guerreâ dĂ©voile ses plans
âCe qui rend la situation pĂ©rilleuse, c'est ce jeu du chat & de la souris sur le rĂŽle de l'OTAN en Ukraine qui cĂšde la place Ă un jeu de roulette russe selon les lois de la thĂ©orie des probabilitĂ©s.â
đâđš Le âparti des faiseurs de guerreâ dĂ©voile ses plans
Par Patrick Lawrence, le 20 septembre 2024
Volodymyr Zelensky dit maintenant qu'il veut montrer Ă Biden, et par la suite Ă Harris et Ă Trump, son âplan pour la victoire sur la Russieâ.
La Maison-Blanche de Joe Biden et la machine du parti démocrate qui tente de faire passer Kamala Harris de la deuxiÚme à la premiÚre place du régime deviennent de plus en plus intéressantes au fil des semaines, il faut bien le dire.
La campagne de Mme Harris a enfin publiĂ©, deux mois aprĂšs que les Ă©lites et les financiers du parti ont fait passer sa candidature au-delĂ de tout semblant de processus dĂ©mocratique, une plateforme qu'elle appelle âA New Way Forwardâ [âLa nouvelle voie Ă suivreâ], et j'y reviendrai en temps voulu.
Je m'intĂ©resse moins aux termes diffusĂ©s sur un site web qu'Ă deux dĂ©veloppements rĂ©cents que nous devrions examiner ensemble, mĂȘme si personne n'a encore pensĂ© Ă le faire.
Lentement et trÚs sûrement, la façon dont le nouveau régime démocrate, en cas de victoire de Harris le 5 novembre, se propose de gérer les affaires de l'imperium se précise au fil de ces rebondissements hebdomadaires.
Et quel que soit le nombre d'électeurs inconscients qui s'illusionnent du contraire, si Harris accÚde à la Maison Blanche, ses affaires ne seront ni plus ni moins que la gestion de l'impérium - les guerres, les provocations, les sanctions illégales et autres punitions collectives, les clients terroristes en Israël, les néo-nazis à Kiev.
Mercredi dernier, le 4 septembre, Liz Cheney a surpris Washington et, je suppose, la plupart d'entre nous, en annonçant qu'elle soutiendrait la candidature de Mme Harris à la présidence.
L'ancienne dĂ©putĂ©e du Wyoming, une belliciste adepte des coups d'Ătat, l'une des plus ferventes fanatiques de la politique Ă©trangĂšre de droite, n'a pas Ă©tĂ© la premiĂšre RĂ©publicaine Ă changer de bord au cours de cette saison politique, mais elle n'a pas non plus Ă©tĂ© la derniĂšre : deux jours plus tard, le pĂšre de Liz faisait de mĂȘme. Dick Cheney, bien sĂ»r, n'a plus besoin d'ĂȘtre prĂ©sentĂ©. [Dick Cheney, homme d'affaires et homme d'Ătat amĂ©ricain, vice-prĂ©sident des Ătats-Unis de 2001 Ă 2009. Chef de cabinet de la Maison-Blanche de l'administration Ford de 1975 Ă 1977, secrĂ©taire Ă la DĂ©fense des Ătats-Unis de l'administration H. W. Bush de 1989 Ă 1993 et PDG de la multinationale pĂ©troliĂšre Halliburton, il est vice-prĂ©sident des Ătats-Unis entre 2001 et 2009 dans l'administration du prĂ©sident George W. Bush Il aurait exercĂ© une influence forte et controversĂ©e sur les dĂ©cisions de la Maison Blanche durant la prĂ©sidence de George W. Bush, au point d'ĂȘtre parfois dĂ©crit comme un marionnettiste manipulant Bush. En outre, dans le cadre de la seconde guerre du Golfe, il a soutenu l'invasion de l'Irak, les Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques et l'usage de la torture].
Immédiatement, la campagne de Mme Harris s'est déclarée enchantée d'avoir le soutien de ces courageux patriotes, comme l'organisation les a appelés dans ses déclarations officielles.
Une semaine aprÚs toute cette politique de haut vol, le président Joe Biden s'est réuni dans le bureau ovale avec Keir Starmer, le nouveau Premier ministre britannique, afin d'examiner la proposition de l'Ukraine de tirer des missiles fournis par l'Occident sur des cibles situées bien à l'intérieur du territoire russe.
Les Britanniques sont prĂȘts Ă satisfaire le rĂ©gime de Kiev, tout comme les Français, mais tout le monde - Londres, Paris, Kiev - requiert l'autorisation de M. Biden pour intensifier la guerre de la sorte.
Pour l'instant, Biden et le secrĂ©taire d'Ătat Blinken sont dans la phase du âpeut-ĂȘtreâ, et nous sommes supposĂ©s ĂȘtre suspendus Ă leurs lĂšvres pour savoir s'ils vont donner leur accord Ă ces plans. Mais n'avons-nous pas dĂ©jĂ vu ce film et ne savons-nous pas dĂ©jĂ comment il se termine ? N'Ă©tait-ce pas dĂ©jĂ âPeut-ĂȘtre enverrons-nous des roquettes HIMARSâ, âPeut-ĂȘtre des chars M-1â, âPeut-ĂȘtre des missiles Patriotâ, âPeut-ĂȘtre des F-16â ?

Avant mĂȘme la rencontre Biden-Starmer de la semaine derniĂšre, Blinken et David Lammy, le ministre britannique des Affaires Ă©trangĂšres, lors d'une visite Ă Kiev pour des entretiens avec Volodymyr Zelensky, laissaient dĂ©jĂ entendre que Biden allait une fois de plus acquiescer aux plans que le prĂ©sident ukrainien et le Premier ministre britannique avaient Ă©laborĂ© Ă son intention.
Les deux hommes prĂ©tendent maintenant insister sur le fait qu'ils n'accepteront pas que Kiev utilise des armes fournies par les Ătats-Unis - ce qui semble ĂȘtre diffĂ©rent des armes fabriquĂ©es par les Ătats-Unis - contre des cibles situĂ©es Ă l'intĂ©rieur de la Russie. Il ne s'agit lĂ que de l'une de ces prises de position de la Maison Blanche de M. Biden lorsqu'elle veut donner l'impression d'ĂȘtre rĂ©flĂ©chie et prudente, sans ĂȘtre ni l'une ni l'autre.
Quelqu'un peut-il me dire quelle diffĂ©rence cela fera pour la Russie si Moscou est frappĂ©e par un missile envoyĂ© par la Grande-Bretagne, la France ou les Ătats-Unis ?
Ces gens se rencontrent pour planifier l'escalade inconsidĂ©rĂ©e des puissances occidentales dans une guerre par procuration qu'elles n'ont aucun moyen de gagner, et dont elles savent qu'elles n'ont aucun moyen de la gagner. Câest ça, le dĂ©sespoir : voilĂ ce que je pense de ces dĂ©libĂ©rations.
Entre la planification de la guerre et les changements de loyauté politique, à quoi avons-nous assisté au cours de ces deux derniÚres semaines ? Telle est la question.
Les Cheney dans la ruche

Lorsque les Cheney, pÚre et fille, se sont engagés dans les rangs de la campagne Harris, Jen O'Malley Dillon, présidente de la campagne, a félicité le premier pour son courage et la seconde pour son patriotisme.
Ailleurs dans la ârucheâ Harris, comme on dit, les commentateurs libĂ©raux n'ont pas manquĂ© de s'extasier sur la migration politique de Liz et Dick Cheney, semblant ignorer le simple opportunisme.
James Carden a publiĂ© un article lapidaire Ă ce sujet, âCheneymania Seizes the Democratsâ, dans l'Ă©dition du 12 septembre de The American Conservative.
âLes applaudissements nourris qui ont accueilli l'annonce de Liz (...) sont rĂ©vĂ©lateurs de la place que les libĂ©raux accordent dĂ©sormais Ă leurs prioritĂ©sâ, Ă©crit ce commentateur habituĂ© de Washington, âet expliquent en grande partie pourquoi on ne peut pas leur faire confiance sur les questions de sĂ©curitĂ© nationaleâ.
L'accueil exubérant des Démocrates réservé aux Cheneys est, bien entendu, hautement politique. Les gens de Harris veulent tirer le meilleur parti des divisions entre les Républicains et, dans le cas de Liz Cheney, exploiter l'animosité entre cette derniÚre et Donald Trump.
Cependant, ce ballet politique ne se rĂ©sume pas Ă cela. Liz Cheney a dĂ©jĂ eu une prise de bec publique avec Rand Paul pour savoir qui Ă©tait âle plus Trumpâ. Dick Cheney est coupable de plus de crimes de guerre, de crimes contre l'humanitĂ© et de profits de guerre que Donald Trump ne pourrait en imaginer dans ses rĂȘves les plus fous.
Aucune mention de cela lorsque nous réfléchissons à ces deux transfuges politiques ? Aucune, à ma connaissance, n'a été signalée au sein de la ruche Harris.
Stephen Cohen avait l'habitude de plaisanter, sinon qu'il ne plaisantait pas, en disant qu'il n'y a qu'un seul parti à Washington, et qu'il s'appelle à juste titre le parti de la guerre. Nous venons d'avoir un rappel de la prescience du regretté et éminent expert en Russie.
Les personnes qui disent Ă Kamala Harris ce qu'elle doit professer n'ont pas l'intention de remettre en question les nombreuses agressions et exactions de cette nation, ni mĂȘme de reconsidĂ©rer les politiques Ă©trangĂšres dĂ©sastreuses et ratĂ©es du rĂ©gime Biden, qui ne se distinguent en rien de l'agenda nĂ©oconservateur auquel les DĂ©mocrates, fut un temps, ont fait semblant de s'opposer.
Lisez A New Way Forward, un document de 13 pages. La page et demie consacrĂ©e Ă la SĂ©curitĂ© nationale et aux Affaires Ă©trangĂšres se rĂ©sume Ă un discours dĂ©diĂ© Ă la russophobie, Ă la sinophobie, Ă l'OTANphilie et Ă âla force de combat la plus meurtriĂšre au mondeâ, soit l'idĂ©e que Harris semble se faire d'un corps diplomatique.
Voilà comment le War Party de Steve Cohen pense et à quoi il ressemble. En tant que déclaration d'intention, la plate-forme Harris-Walz s'accommode parfaitement de la décision trÚs probable de la Maison Blanche de Biden d'intensifier le conflit ukrainien au point de risquer la TroisiÚme Guerre mondiale que Biden prétend vouloir éviter.
L'analyse de Poutine
C'est Vladimir Poutine qui a fait l'analyse la plus claire et la plus lucide de l'idée de Biden-Blinken d'autoriser Kiev à frapper des cibles à l'intérieur de la Russie avec des missiles fournis par l'Occident.
Le prĂ©sident russe s'est exprimĂ© jeudi dernier, la veille de l'entretien de M. Starmer avec M. Biden, en rĂ©ponse Ă la question d'un journaliste. Sa dĂ©claration mĂ©rite d'ĂȘtre lue dans son intĂ©gralitĂ©, compte tenu de la gravitĂ© Ă©vidente qu'il attribue aux dĂ©libĂ©rations de l'Occident :
âCe Ă quoi nous assistons, c'est Ă une tentative de confusion des notions. Car il ne s'agit pas de savoir si le rĂ©gime de Kiev est autorisĂ© ou non Ă frapper des cibles sur le territoire russe. Il effectue dĂ©jĂ des frappes Ă l'aide de drones et d'autres dispositifs. Mais l'utilisation d'armes de prĂ©cision Ă longue portĂ©e de fabrication occidentale est une toute autre histoire.
âLe fait est que - je l'ai mentionnĂ© et tout expert, tant dans notre pays qu'en Occident, le confirmera - l'armĂ©e ukrainienne n'est pas apte Ă utiliser des systĂšmes de pointe, de haute prĂ©cision et de longue portĂ©e fournis par l'Occident.
âPar consĂ©quent, il ne s'agit pas d'autoriser le rĂ©gime ukrainien Ă frapper la Russie avec ces armes ou non. Il s'agit de dĂ©cider si les pays de l'OTAN s'impliquent directement dans le conflit militaire ou non.
âSi cette dĂ©cision est prise, cela ne signifiera rien d'autre qu'une implication directe - Ă savoir que les pays de l'OTAN, les Ătats-Unis et les pays europĂ©ens sont parties prenantes Ă la guerre en Ukraine. Cela impliquera leur participation directe au conflit, et cela changera clairement l'essence mĂȘme, la nature mĂȘme du conflit de maniĂšre spectaculaire.
âLes pays de l'OTAN - les Ătats-Unis et les pays europĂ©ens - seront donc en guerre contre la Russie. Et si c'est le cas, alors, en gardant Ă l'esprit le changement de l'essence du conflit, nous prendrons les dĂ©cisions appropriĂ©es en rĂ©ponse aux menaces auxquelles nous serons confrontĂ©s ».
Il y a manifestement des personnes saines d'esprit au sein des cliques politiques de Washington qui peuvent lire cette dĂ©claration pour ce qu'elle est, et comprendre le risque envisagĂ© par le rĂ©gime Biden alors qu'il s'apprĂȘte Ă prendre une dĂ©cision officielle sur la question des missiles.
Mais ces cerveaux plus sages ne semblent pas avoir le vent en poupe. L'opinion dominante semble ĂȘtre celle d'individus tels que William Burns, le directeur de la C.I.A., qui pensent que Poutine bluffe et qui, de maniĂšre assez absurde, sont prĂȘts Ă vĂ©rifier s'ils ont raison en appelant cela du bluff.
Voici une partie de la lettre que 17 anciens ambassadeurs et généraux ont envoyée à l'administration Biden la semaine derniÚre, citée dans le New York Times. En lisant ces phrases, réfléchissez aux raisons pour lesquelles les signataires de cette lettre l'ont écrite, et comment il est possible qu'ils soient aussi confiants dans leur jugement qu'ils le prétendent :
âL'assouplissement des restrictions sur les armes occidentales n'entraĂźnera pas d'escalade de la part de Moscou. Nous le savons parce que l'Ukraine frappe dĂ©jĂ des territoires que la Russie considĂšre comme siens - y compris la CrimĂ©e et Koursk - avec ces armes et que la rĂ©ponse de Moscou reste inchangĂ©eâ.
Réfléchissez maintenant à la question de savoir si ceux qui ont écrit et signé cette lettre, et par extension ceux qui dirigent la politique ukrainienne, sont sains d'esprit ou frappés de démence.
Parmi les prétendues préoccupations du régime Biden, qui envisage d'autoriser l'Ukraine à intensifier la guerre, figure celle de savoir si les attaques contre l'intérieur de la Russie feraient une réelle différence. La Maison Blanche et le Pentagone veulent disposer d'un scénario, a-t-on appris.
C'est une bonne question, qui porte sur l'intĂ©rĂȘt de ce type d'escalade, mais je ne suis pas sĂ»r que la rĂ©ponse importe beaucoup Ă ceux qui sont assis Ă la table du gouvernement de la Maison-Blanche. Comme je l'ai affirmĂ© Ă plusieurs reprises ici, le rĂ©gime de M. Biden a bĂȘtement considĂ©rĂ© cette guerre comme une guerre entre dĂ©mocratie et autocratie.
En conséquence, il peut se permettre de risquer toutes sortes d'escalades précipitées, sans pour autant risquer de perdre.
Volodymyr Zelensky, qui a fait son apparition sur scĂšne, dĂ©clare maintenant qu'il veut montrer Ă Biden, puis Ă Harris et Ă Trump, son âplan de victoire sur la Russieâ.
Le Washington Post a rapportĂ© vendredi dernier que ce plan serait composĂ© de trĂšs peu d'Ă©lĂ©ments. âTous les dĂ©tails dĂ©pendent de la dĂ©cision de M. Bidenâ, a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident ukrainien lors d'un rĂ©cent forum Ă Kiev.
Comme l'a notĂ© le Post, M. Zelensky n'a pas encore rĂ©vĂ©lĂ© ces points, mais des informations, loin d'ĂȘtre confirmĂ©es, indiquent qu'ils sont au nombre de trois.
Le premier concerne l'autorisation de lancer des missiles, le deuxiÚme l'assurance que l'OTAN déploiera des systÚmes de défense aérienne pour protéger l'ouest de l'Ukraine et le troisiÚme, la garantie que l'OTAN enverra des troupes terrestres dans les zones arriÚre du conflit afin que les forces armées ukrainiennes puissent déployer plus de troupes sur le front.
Ces propositions, si elles sont confirmĂ©es lors du prochain voyage de Zelensky Ă Washington, vont toutes dans le mĂȘme sens : le thĂšme rĂ©current du rĂ©gime de Kiev consiste toujours Ă entraĂźner l'Occident plus avant dans la guerre, alors que le rĂ©gime de Netanyahou en IsraĂ«l ne cesse d'essayer de faire de mĂȘme en Asie occidentale. Zelensky, le Premier ministre israĂ©lien, et Biden sont le problĂšme mondial actuel, ou l'un d'entre eux, et aucun de ces peuples ne peut se permettre de perdre les guerres que leur arrogance a conduit Ă dĂ©clencher.
Les Anglo-Saxons et les Américains sont susceptibles de faire une annonce officielle sur l'utilisation de missiles à longue portée contre la Russie aprÚs la fin des travaux de l'Assemblée générale des Nations unies, le 28 septembre.
Starmer l'a rĂ©cemment fait savoir. Dans le meilleur des cas, nous constaterons que Poutine a tellement dĂ©stabilisĂ© Washington et Londres qu'ils renonceront Ă ce dernier plan d'escalade. C'est une possibilitĂ©. Mais les Ătats-Unis et les autres puissances de l'OTAN n'ont pas vraiment fait marche arriĂšre jusqu'Ă prĂ©sent, il est bon de le rappeler.
M.K. Bhadrakumar, l'ancien diplomate indien qui publie la lettre d'information Indian Punchline, toujours bien pensée, a publié un article lundi 16 septembre, dans lequel il affirme que les puissances anglo-américaines sont en train de transformer la guerre par procuration en Ukraine en roulette russe.
Voici une partie du raisonnement de M. Bhadrakumar. Les missiles Storm Shadows sont ceux que Starmer autoriserait Kiev à tirer sur la Russie si le régime de Biden approuvait le plan :
âMoscou s'attend Ă ce que le stratagĂšme amĂ©ricano-britannique consiste Ă tĂąter le terrain en utilisant d'abord (ouvertement) le missile de croisiĂšre britannique Ă longue portĂ©e Storm Shadow, qui a dĂ©jĂ Ă©tĂ© fourni Ă l'Ukraine. Vendredi, la Russie a expulsĂ© six diplomates britanniques affectĂ©s Ă l'ambassade de Moscou, avertissant clairement que les liens entre le Royaume-Uni et la Russie en seraient affectĂ©s. La Russie a dĂ©jĂ averti le Royaume-Uni des graves consĂ©quences que pourrait avoir l'utilisation des missiles Storm Shadow pour frapper le territoire russe.
âCe qui rend la situation actuelle extrĂȘmement dangereuse, c'est que le jeu du chat et de la souris menĂ© jusqu'Ă prĂ©sent sur l'implication secrĂšte de l'OTAN dans la guerre en Ukraine est en train de cĂ©der la place Ă un jeu de roulette russe qui suit les lois de la thĂ©orie des probabilitĂ©s.â
Ă mon avis, Bhadrakumar a tout Ă fait raison, mais il y a une petite faille dans son argumentation. On peut en effet affirmer que les AmĂ©ricains et les Britanniques jouent, mĂȘme s'ils ne sont pas sĂ©rieux, mais ce n'est pas le cas des Russes.
* Patrick Lawrence, correspondant à l'étranger pendant de nombreuses années, principalement pour l'International Herald Tribune, est chroniqueur, essayiste, conférencier et auteur, plus récemment de Journalists and Their Shadows, disponible auprÚs de Clarity Press. Parmi ses autres ouvrages, citons Time No Longer :Americans After the American Century. Son compte Twitter, @thefloutist, a été définitivement censuré.
https://consortiumnews.com/2024/09/20/patrick-lawrence-the-war-party-makes-its-plans/